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samedi, 14 septembre 2024

La découverte de Xénon (vient de paraître)

couverture simple la Découverte de Xénon.jpgVient de paraître (juin 2024) :
La découverte de Xénon, nouvelle.
Début du texte :
Dans des temps très anciens, la terre de Guayaquil était cernée par une lande marécageuse peuplée d’oiseaux, d’insectes et de crocodiles. Jamais un humain ne l’avait traversée. La progression y était trop dangereuse parmi les eaux boueuses, les marais et les sables mouvants.
Heureuse enclave au milieu de cette désolation, Guayaquil s’ordonnait autour d’un pic rocheux prolongé au sud par un plateau. Une rivière arrosait les jardins étagés au pied de la montagne. Puis, lande et forêt s’étalaient jusqu’aux limites du monde connu. Au-delà, de toutes parts, on ne distinguait qu’une immense étendue verte, apparemment infinie. Etait-ce l’influence de cette crête rocheuse, en tout cas, un microclimat sec et tonique rendait la vie supportable et même agréable à Guayaquil.
Les rares intrépides qui s’étaient aventurés hors des limites du village n’en étaient pas revenus.
Personne du reste ne se plaignait de cet isolement, les habitants de Guayaquil vivaient heureux et en paix. Les années passant, la coutume était devenue la loi et il était strictement interdit de franchir les frontières dessinées par la nature. Seuls quelques esprits romanesques imaginaient d’autres humains. En tout cas, s’ils existaient, ils n’avaient jamais pu parvenir à Guayaquil.
Xénon avait seize ans. Enfant chétif et même maladif, il était d'abord resté à l’écart des jeux violents et brutaux de son âge, plutôt enclin aux plaisirs du rêve et de l’imagination. Puis, sans que l’on sache pourquoi, vers douze ans, il avait recouvré la santé, son corps s’était raffermi et développé. Il avait alors rattrapé le temps perdu, se livrant sans relâche aux exercices physiques. Et rapidement, il gagna une stature et une force remarquables.
De ces années de jeunesse, il avait conservé une maturité intellectuelle et une imagination bien supérieures à la moyenne. En outre, par l’aspect quasi miraculeux de ce qu'il fallait bien appeler sa guérison, il était généralement considéré comme chanceux, voire comme un porte-bonheur par certains.
Toujours il avait été fasciné par les limites du monde. « Impossible que la vie s’arrête aux marécages ! » « Il doit bien y avoir un ailleurs ! » répétait-il. L’idée de partir à sa découverte l’obsédait. Fasciné par les oiseaux, il les observait sans cesse. Jusqu’au jour où il eut cette idée : « C’est par les airs qu’il faut voyager ! »
Couverture : Laure Scheffel
Gros Textes éditions, 74 pages, 8 €, format 14 x 10 cm
Peut se commander sur le site de l'éditeur :
Ou vous pouvez directement me contacter raymond.alcovere@gmail.com
 
 
 

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