mercredi, 24 janvier 2024
"Maisons à Munich", 1908 de Wassily Kandinsky

07:45 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kandinsky
Série 1924. Picabia, "Sunrise", 1924

07:41 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : francis picabia
samedi, 20 janvier 2024
Apprendre
 « S’instruire sans jamais s’estimer satisfait, et enseigner sans jamais se lasser, telle doit être notre attitude. » « Notre méthode principale, c’est d’apprendre à faire la guerre en la faisant. » « Sur une feuille blanche, tout est possible, on peut y écrire et dessiner ce qu’il y a de plus nouveau et de plus beau. »
« S’instruire sans jamais s’estimer satisfait, et enseigner sans jamais se lasser, telle doit être notre attitude. » « Notre méthode principale, c’est d’apprendre à faire la guerre en la faisant. » « Sur une feuille blanche, tout est possible, on peut y écrire et dessiner ce qu’il y a de plus nouveau et de plus beau. »
Mao Zedong, cité par Philippe Sollers, dans Le Nouveau
19:27 Publié dans Grands textes, Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mao
Proust va gagner
 "C’était les événements qui survenaient dans le livre que je lisais ; il est vrai que les personnages qu’ils affectaient n’étaient pas « réels », comme disait Françoise. Mais tous les sentiments que nous font éprouver la joie ou l’infortune d’un personnage réel ne se produisent en nous que par l’intermédiaire d’une image de cette joie ou de cette infortune ; l’ingéniosité du premier romancier consista à comprendre que dans l’appareil de nos émotions, l’image étant le seul élément essentiel, la simplification qui consisterait à supprimer purement et simplement les personnages réels serait un perfectionnement décisif. Un être réel, si profondément que nous sympathisions avec lui, pour une grande part est perçu par nos sens, c’est-à-dire nous reste opaque, offre un poids mort que notre sensibilité ne peut soulever. Qu’un malheur le frappe, ce n’est qu’en une petite partie de la notion totale que nous avons de lui que nous pourrons en être émus ; bien plus, ce n’est qu’en une partie de la notion totale qu’il a de soi qu’il pourra l’être lui-même. La trouvaille du romancier a été d’avoir l’idée de remplacer ces parties impénétrables à l’âme par une quantité égale de parties immatérielles, c’est-à-dire que notre âme peut s’assimiler. Qu’importe dès lors que les actions, les émotions de ces êtres d’un nouveau genre nous apparaissent comme vraies, puisque nous les avons faites nôtres, puisque c’est en nous qu’elles se produisent, qu’elles tiennent sous leur dépendance, tandis que nous tournons fiévreusement les pages du livre, la rapidité de notre respiration et l’intensité de notre regard. Et une fois que le romancier nous a mis dans cet état, où comme dans tous les états purement intérieurs, toute émotion est découplée, où son livre va nous troubler à la façon d’un rêve mais d’un rêve plus clair que ceux que nous avons en dormant et dont le souvenir durera davantage, alors, voici qu’il déchaîne en nous pendant une heure tous les bonheurs et tous les malheurs possibles dons nous mettrions dans la vie des années à connaître quelques uns."
"C’était les événements qui survenaient dans le livre que je lisais ; il est vrai que les personnages qu’ils affectaient n’étaient pas « réels », comme disait Françoise. Mais tous les sentiments que nous font éprouver la joie ou l’infortune d’un personnage réel ne se produisent en nous que par l’intermédiaire d’une image de cette joie ou de cette infortune ; l’ingéniosité du premier romancier consista à comprendre que dans l’appareil de nos émotions, l’image étant le seul élément essentiel, la simplification qui consisterait à supprimer purement et simplement les personnages réels serait un perfectionnement décisif. Un être réel, si profondément que nous sympathisions avec lui, pour une grande part est perçu par nos sens, c’est-à-dire nous reste opaque, offre un poids mort que notre sensibilité ne peut soulever. Qu’un malheur le frappe, ce n’est qu’en une petite partie de la notion totale que nous avons de lui que nous pourrons en être émus ; bien plus, ce n’est qu’en une partie de la notion totale qu’il a de soi qu’il pourra l’être lui-même. La trouvaille du romancier a été d’avoir l’idée de remplacer ces parties impénétrables à l’âme par une quantité égale de parties immatérielles, c’est-à-dire que notre âme peut s’assimiler. Qu’importe dès lors que les actions, les émotions de ces êtres d’un nouveau genre nous apparaissent comme vraies, puisque nous les avons faites nôtres, puisque c’est en nous qu’elles se produisent, qu’elles tiennent sous leur dépendance, tandis que nous tournons fiévreusement les pages du livre, la rapidité de notre respiration et l’intensité de notre regard. Et une fois que le romancier nous a mis dans cet état, où comme dans tous les états purement intérieurs, toute émotion est découplée, où son livre va nous troubler à la façon d’un rêve mais d’un rêve plus clair que ceux que nous avons en dormant et dont le souvenir durera davantage, alors, voici qu’il déchaîne en nous pendant une heure tous les bonheurs et tous les malheurs possibles dons nous mettrions dans la vie des années à connaître quelques uns."19:22 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : marcel proust
mercredi, 17 janvier 2024
Huppert par Doisneau

18:22 Publié dans Cinéma, Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : isabelle huppert, robert doisneau
mardi, 16 janvier 2024
Agnes Varda - Sofia Loren in Portugal - Pávoa de Varzim, 1956

08:04 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : agnès varda, sophia loren
jeudi, 11 janvier 2024
Correction des épreuves : Ulysse de Joyce

11:43 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : james joyce
vendredi, 05 janvier 2024
Mozart est là
 « Est-ce de Mozart seul que j'ai appris la profondeur des cieux ? Chaque fois que j'écoute sa musique, je me sens pousser des ailes d'anges. Je ne veux pas mourir parce que je ne peux imaginer qu'un jour, ses harmonies me seront définitivement étrangères. »
« Est-ce de Mozart seul que j'ai appris la profondeur des cieux ? Chaque fois que j'écoute sa musique, je me sens pousser des ailes d'anges. Je ne veux pas mourir parce que je ne peux imaginer qu'un jour, ses harmonies me seront définitivement étrangères. » 
Emil Cioran
Intérieur d'un piano Steinway, photo : Charles Brook
12:22 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cioran, charles brooks
mardi, 02 janvier 2024
Mieux
 "La France va mieux, pas mieux que l’année dernière mais mieux que l’année prochaine." (Coluche)
"La France va mieux, pas mieux que l’année dernière mais mieux que l’année prochaine." (Coluche)
17:57 Publié dans Humeur, humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coluche, tintin
Robert Crumb, New York City” [1968] photo de Harry Benson

17:54 Publié dans Humeur, humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : robert crumb, harry benson
dimanche, 31 décembre 2023
Autoportrait (1889, huile sur bois, 21,5 × 16 cm, coll. privée) Pierre Bonnard

12:34 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre bonnard
mercredi, 27 décembre 2023
Conformiste
 « Car qu’est-ce qu’un/qu’une conformiste ? De l’enfer inconscient. C’est quelqu’un/quelqu’une qui n’ose pas s’avouer que son désir, c’est l’enfer. C’est pour cela qu’un/qu’une conformiste fonctionne dans la malveillance permanente, la calomnie généralisée sans se rendre compte qu’elles sont la cause de sa jouissance. Inconscient, le/la conformiste est tout simplement un corps qui ne sait pas, et n’a probablement aucune chance de savoir que son mouvement n’est rien d’autre que de la spectralité. C’est un corps du sigle, non du nom. »
« Car qu’est-ce qu’un/qu’une conformiste ? De l’enfer inconscient. C’est quelqu’un/quelqu’une qui n’ose pas s’avouer que son désir, c’est l’enfer. C’est pour cela qu’un/qu’une conformiste fonctionne dans la malveillance permanente, la calomnie généralisée sans se rendre compte qu’elles sont la cause de sa jouissance. Inconscient, le/la conformiste est tout simplement un corps qui ne sait pas, et n’a probablement aucune chance de savoir que son mouvement n’est rien d’autre que de la spectralité. C’est un corps du sigle, non du nom. »16:16 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moises levy, philippe sollers, conformiste
Bach
 "Chaque fragment de Bach est dimanche."
"Chaque fragment de Bach est dimanche."16:14 Publié dans Musique, Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hengki koentjoro, bach, philippe sollers
samedi, 23 décembre 2023
François Clouet
 François Clouet, né à Tours avant 1520 et mort le 22 décembre 1572 à Paris.
François Clouet, né à Tours avant 1520 et mort le 22 décembre 1572 à Paris.16:01 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : françois clouet
vendredi, 22 décembre 2023
Ecouter
 "Se taire et écouter, pas un être sur cent n'en est capable, ne conçoit même ce que cela signifie."
"Se taire et écouter, pas un être sur cent n'en est capable, ne conçoit même ce que cela signifie."09:59 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : samuel beckett, inox lord
jeudi, 21 décembre 2023
Cézanne, étude d'arbres, 1904

11:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cezanne
L'élégance de Manet, par Degas

11:50 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edouard manet, edgar degas
vendredi, 15 décembre 2023
Une vie divine

12:17 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hölderlin
L'autre
 "Il y a quelque chose de violent dans la définition de l’identité. Au lieu de demander qui nous sommes, demandons-nous qui est l’autre."
"Il y a quelque chose de violent dans la définition de l’identité. Au lieu de demander qui nous sommes, demandons-nous qui est l’autre."12:14 Publié dans Grands textes, Philo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mona ozouf
mardi, 12 décembre 2023
Manet et manebit
 Carolus Duran 1838-1917 "Portrait d'Édouard Manet" 1875 (Tate Britain, Londres)
Carolus Duran 1838-1917 "Portrait d'Édouard Manet" 1875 (Tate Britain, Londres)
17:41 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edouard manet, carolus duran

















 
 
