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lundi, 17 octobre 2022

Ricardo Mosner

Las manos de Thelonious, 2022, technique mixte sur papier
Ricardo MosnerActuellement dans l'exposition "Música Mosner" à El Mediator, Perpignan. Jusqu'au 18 décembre
Thelonious Monk portrait

jeudi, 13 octobre 2022

Un vagabond de mots dans un voyage de songes

Brassai le pont Neuf.jpg« J’avais été jadis un voyageur insouciant. Je devins un lecteur de grand chemin, toujours aussi rêveur mais un livre à la main. Je lus, adossé à tous les talus d’Europe, à l’orée de vastes forêts. Je lus dans des gares, sur de petits ports, des aires d’autoroute, à l’abri d’une grange, d’un hangar à bateaux où je m’abritais de la pluie et du vent. Le soir je me glissais dans mon duvet et tant que ma page était un peu claire, sous la dernière lumière du jour, je lisais. J’étais redevenu un vagabond, mal rasé, hirsute, un vagabond de mots dans un voyage de songes. »
René Frégni, Minuit dans la ville des songes. Gallimard, 2022.
Photo : Brassaï, Le Pont-Neuf

mercredi, 12 octobre 2022

Minuit dans la ville des songes

minuit-dans-la-ville-des-songes-1.jpgMinuit dans la ville des songes est un très beau livre, d’une grande intensité ; difficile de le lâcher, tant la tension qui le soutient est forte. Quelle vie, quel parcours ! Toutes ces aventures si extraordinaires ont presque l’air ordinaires sous la plume de René Frégni, car son écriture est vive, ferme et persuasive, et qu’elle est vraie, sans fioritures, sans faux semblants, directe, percutante. En le lisant, j’ai retrouvé la force de Kerouac quand je dévorais à 19 ans Sur la route, même si c’est chez Giono que Frégni trouve ses racines, Giono mais aussi Dostoïevski, Camus et Céline.

« Je fais partie de ce peuple anonyme des lecteurs. Chacun de nous est assis dans sa chambre, un livre à la main, et nous voyageons dans un immense train qui n’existe pas. »

19:33 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rené frégni

lundi, 10 octobre 2022

Impératif

2908370699.jpgLe verbe lire ne supporte pas l’impératif. Aversion qu’il partage avec quelques autres: le verbe “aimer”… le verbe “rêver”…

Daniel Pennac

et les traces se transforment

Andreas Heumann.jpg« Le monde et moi-même nous nous rencontrons en esprit, et les traces se transforment. »
Shi Tao (Shih T'ao) 1640-1718?Photo Andreas Heumann

pour quoi

FaXssIYWIAUSk9Q.jpg"Ce pour quoi nous trouvons des paroles, c'est que nous l'avons dépassé"

Nietzsche, Crépuscule des idoles

samedi, 08 octobre 2022

Plus musculaires dans le parler, plus respirés et surprenants

ueyioauz.jpg« Je fréquente les auteurs anciens parce qu’ils ont plus d’oreille que nous, parce qu’ils sont plus musculaires dans le parler, plus respirés et surprenants. Dans Bossuet, dans  Pascal, dans La Fontaine, il y a une vigueur sonore, une respiration, un naturel, une joie immédiate. Je les fréquente plus que jamais aujourd’hui où la somptueuse forêt des langues risque de disparaître d’Europe, remplacée par une végétation rabougrie et passe-partout, un petit parterre uniforme. »

Valère Novarina

vendredi, 07 octobre 2022

Mahdieh Farhadkiaei playing cards

Mahdieh Farhadkiaei

Yvette Depaepe

Yvette Depaepe

Kees Scherer

Kees Scherer 2.png

Travaux des fondations de la Tour Eiffel

310730682_1897651100442680_6713174602090404547_n.jpgPhoto de Pierre Lanith en 1887. A l'arrière-plan, on distingue l’École Militaire

18:52 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0)

Etude de femme, Pierre-Auguste Renoir

pierre-auguste renoir

jeudi, 29 septembre 2022

Soyez jeune !

Marcel Proust, Gallimard, La Pléiade1972 : Gallimard veut s'attirer un public plus jeune. Jean-Marie Périer photographie Sylvie Vartan sur Sunset Boulevard, en train de lire le tome 1 de La Recherche en Pléiade.

mardi, 27 septembre 2022

Jetée d’étoiles dans le ciel bleu nuit

le sourire de CézanneJetée d’étoiles dans le ciel bleu nuit. Il fait presque toujours doux à Montpellier. Soudain il comprend à quel point il aime cette ville. Pas de façon exclusive, mais à cause de son ouverture, de sa légèreté, cette façon de ne pas être vraiment à soi. Rien de pesant, de trop enraciné ici.
Il retrouve son quartier, Les Halles Castellane, en pleine effervescence. Le moment idéal pour aller dormir, dans une aube lilas. Une dernière pensée vers Léonore, un sourire sur les lèvres. Respecter sa solitude, sans cela, il n’y a rien. Cette image de lui-même, rassurant et protecteur, lui plaît.
Une semaine plus tard, la chair de Léonore bien présente, chez lui. Le feu crépite dans la cheminée. Gaétan contemple son corps endormi pigmenté de rouge par les reflets incandescents.
Son regard est si intense, scrutateur, gourmand, qu’il craint de la réveiller. Elle est sublime, dos nu jusqu’aux reins, on devine l’arrondi des hanches. La dénuder complètement, il en a furieusement envie. Il dévoile les fesses, les cuisses. Clarté rougeoyante. Pas un pouce de son corps qu’il ne vénère. Le monde s’arrête d’être multiple, il s’est envolé, résumé en elle, sa chair.
Il n’aime rien tant chez les femmes que l’effet du repos sur le visage, le relâchement, cette grâce dans l’abandon. La sensualité, visible, palpable, dans le granulé de la peau, les lignes du geste inachevé, la respiration du sommeil. Certaines femmes laissent flotter cette ondulation en permanence autour d’elles, à la lisière. Alors, la rudesse du monde s’estompe. Il éprouve de la fierté à la contempler dans son lit, avec le sentiment du devoir accompli. Plaisir âcre, puissant, paisible.
Raymond Alcovère, Le Sourire de Cézanne, roman, extrait, N&B éditions, 2007

lundi, 26 septembre 2022

L'intérieur d'un violon

Charles BrooksPhoto : Charles Brooks

20:36 Publié dans Curiosités | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charles brooks

vendredi, 23 septembre 2022

Ferdinando Scianna

ferdinando scianna

jeudi, 22 septembre 2022

Régis Jauffret

Régis Jauffret

dimanche, 18 septembre 2022

Josef Koudelka, Greece, 1982

josef koudelka

10:39 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : josef koudelka

samedi, 17 septembre 2022

Portrait de Paul Verlaine par Gustave Courbet

verlaine, gustave courbet

Hugh Warren - Open Gate

Hugh Warren