vendredi, 21 avril 2023
Le moment
La plupart des hommes ont un moment dans leur vie où ils peuvent faire de grandes choses, c'est celui où rien ne leur semble impossible.
Stendhal
Photo de Don Kirby
21:47 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : don kirby, stendhal
J'ai été fait pour être un cerf-volant
"J'ai été fait pour être un cerf-volant. Je suis sûr ... En moi il y a des nuages et du ciel. Et le vent, parfois froid et vif, d'autres fois douce, comme une haleine chaude."
Frida Kahlo
21:44 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frida kahlo
Henri Cartier-Bresson, Square du Vert-Galant, Paris , 1955
21:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henri cartier-bresson
Newcastle 1970
21:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sylvana Mangano au MOMA, 1956, photo de Eve Arnold
21:32 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sylvana mangano, eve arnold
samedi, 15 avril 2023
Le Mystère des cathédrales
12:07 Publié dans Doubles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doubles
mercredi, 12 avril 2023
La jeune polonaise, Chaïm Soutine, 1929
15:51 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : soutine
vendredi, 07 avril 2023
Lee Miller, Man Ray, Paris, 1944
12:09 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lee miller, man ray
Mémoire
09:51 Publié dans Théâtre, Théâtre, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : wajdi mouawad
dimanche, 02 avril 2023
Édouard Manet, assis, tenant son chapeau, par Degas, vers 1865
18:42 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : edouard manet, edgar degas
vendredi, 31 mars 2023
Tempo impetuoso d'estate
La nuit, avec ses yeux de masque africain, plombe le ciel. Ville fleuve, embuée dans son liquide initial. Réalité floue, organique...
Antonio Vivaldi, seul à la pointe de la Salute, rêve. Femmes allongées, lascives. Corps huilés. Entremêlements. Anna Giro trône, au milieu de ce harem. Vibrante, luisante, épanouie. Elle danse, effrontée, provocante. Antonio est là, près d’elle. D’un geste, elle l’empêche d’approcher. Bientôt il va l’entourer. Lui, le prêtre roux, au visage si fin, si frêle en apparence. Amant incomparable. Ses doigts sont des caresses. Elle s’envole. L’air épouse ses formes.
Quand il la voit, il entend la musique, elle s’écrit. Staccato, bassons, ombres boisées, legato, violoncelles, pizzicato. L’orchestre se déchaîne. Elle ne cesse de tourner. Son rire tinte comme du verre brisé. Ses gestes, furtifs, accomplis, parlent une langue muette : abandon, luxure, jouissance. Elle sera un jouet entre mes mains tout à l’heure, elle joue à donner cette illusion. La netteté d’esprit cause aussi la netteté de la passion ; c’est pourquoi un esprit grand et net aime avec ardeur, et il voit distinctement ce qu’il aime.
09:29 Publié dans Doubles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : doubles, claude monet
mercredi, 29 mars 2023
Georges Brassens jeune... sans sa moustache !
20:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : georges brassens
Elliott Erwitt
11:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : elliot erwitt
Henri Moret
11:01 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : henri moret
Port de Trieste, 1907. Egon Schiele
11:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : egon schiele
vendredi, 24 mars 2023
C'est une délicieuse chose que d'écrire !
« J'ai un casque de fer sur le crâne. Depuis 2 heures de l'après-midi (sauf 25 minutes à peu près pour dîner), j'écris de la Bovary. Je suis à leur Baisade, en plein, au milieu. On sue et on a la gorge serrée. Voilà une des rares journées de ma vie que j'ai passée dans l'Illusion, complètement, et depuis un bout jusqu'à l'autre. Tantôt, à six heures, au moment où j'écrivais le mot attaque de nerfs, j'étais si emporté, je gueulais si fort, et sentais si profondément ce que ma petite femme éprouvait, que j'ai eu peur moi-même d'en avoir une. (...) N'importe, bien ou mal, c'est une délicieuse chose que d'écrire ! que de ne plus être soi, mais de circuler dans toute la création dont on parle. Aujourd'hui, par exemple, homme et femme tout ensemble, amant et maîtresse à la fois, je me suis promené à cheval dans une forêt, par un après-midi d'automne, sous des feuilles jaunes, et j'étais les chevaux, les feuilles, le vent, les paroles qu'ils se disaient et le soleil rouge qui faisait s'entre-fermer leurs paupières noyées d'amour. »
Gustave Flaubert
A Louise Colet. 23 décembre 1853
18:36 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave flaubert
Piazza d'Italia, 1960. Giorgio de Chirico
18:19 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : giorgio de chirico
lundi, 20 mars 2023
Fernand Léger. Les Illuminations Rimbaud
Fernand Léger. Les Illuminations Rimbaud, 1949. Lithographie, Pochoir et gouache. Roth & Sauter, Lausanne
18:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arthur rimbaud, fernand léger
Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre
18:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-paul sartre, simone de beauvoir
dimanche, 12 mars 2023
Harmonie
« A la fin du mois de septembre, les tempêtes d’équinoxe faisaient rage ; leur violence était exceptionnelle. Toute la journée, le vent avait hurlé et la pluie avait battu les fenêtres. Même en plein cœur de Londres, nous étions contraints de hisser nos pensées au-dessus de la routine quotidienne, et de nous soumettre à la présence de ces grandes forces élémentaires qui s’attaquent à l’homme à travers les barreaux de la civilisation. Au fur et à mesure que la nuit approchait, la tempête grandissait : le vent sanglotait dans la cheminée comme un enfant en pénitence. Maussade, Sherlock Holmes était assis à côté du feu et mettait à jour ses notes tandis que je me délectais dans les belles histoires d’aventures en mer de Clark Russel : le grondement de la tempête à l’extérieur s’harmonisait parfaitement avec le texte, et les rafales se pluie se mêlaient au clapotis des vagues. »
Les 5 pépins d’orange, Conan Doyle
19:31 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : conan doyle