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vendredi, 12 août 2022

Une brume opaque

FZQRkFpXEAAmEQy.jpgUne brume opaque couvrait le ciel. Le jour s’en allait lentement. Il n’y aurait pas de crépuscule mais une nuit lourde, obscure installée comme chez elle. Je me laissais aller à ne plus penser, envahi par les effluves marins. Restait le noir désir. J’étais une parcelle de cet univers-là, fluide et transparent, un grain de sable perdu sur la plage, repoussé sans cesse par la vague, refusant de prendre le large.
Je la retrouvai allongée sur le lit. On a fait l’amour jusqu’au matin, dans une atmosphère de soufre. Avec ce tressaillement sur la peau, devenue électrique. De nouveau, mes espoirs, mes craintes, mes peurs, mes désirs se sont brisés en mille morceaux. J’aurais tout donné pour le droit de vivre des minutes comme celle-là. J’en étais sûr, rien ne s’arrêterait, il n’y avait plus de sommeil, seulement elle et moi. On est allés décrocher les étoiles une à une dans le ciel, on les a emportées dans un grand sac, puis semées à nouveau. Elles se sont déployées dans une configuration différente.
On a dû dormir à un moment et elle est repartie dans l’aube grise. Je l’ai accompagnée à l’autocar. Je flottais dans de la ouate. Le décor du quotidien devenu factice. Seule comptait la force des sentiments. On était silencieux, mais beaucoup de mots rôdaient entre nous, là, diffus. Parfois l’un d’entre eux se dessinait en lettres de feu, emplissant l’espace, au point de battre les tempes, à les marquer au fer rouge. C’était le mot amour ou une de ses conjugaisons. Des doutes rôdaient aussi, plus chez moi, du moins je le croyais. Où était la réalité, mystère... A la gare de Montpellier, le train est parti silencieusement.
Le Bonheur est un drôle de serpent, roman, extrait, Raymond Alcovère, Lucie éditions, 2009

jeudi, 04 août 2022

 Réaliser un film

Stanley Kubrick« Réaliser un film, c'est comme écrire Guerre et Paix dans des auto-tamponneuses. »

Stanley Kubrick

18:53 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : stanley kubrick

mercredi, 03 août 2022

Le combat

Mark Littlejohn14.jpg« Rien ne nous plaît que le combat mais non pas la victoire. On aime à voir les combats des animaux, non le vainqueur acharné sur le vaincu. Que voulait‑on voir sinon la fin de la victoire et dès qu’elle arrive on en est saoul. Ainsi dans le jeu, ainsi dans la recherche de la vérité. On aime à voir dans les disputes le combat des opinions mais de contempler la vérité trouvée ? Point du tout. Pour la faire remarquer avec plaisir il faut la faire voir naître de la dispute. De même dans les passions il y a du plaisir à voir deux contraires se heurter, mais quand l’une est maîtresse ce n’est plus que brutalité.
Nous ne cherchons jamais les choses, mais la recherche des choses. Ainsi dans les comédies les scènes contentes, sans crainte, ne valent rien, ni les extrêmes misères sans espérance, ni les amours brutaux, ni les sévérités âpres. »

Blaise Pascal

Photo de Mark Littlejohn

Sois libre

Omar Khayyam, hélène vallas"Puisque la fin de ce monde est le néant, suppose que tu n'existes pas et sois libre."

Omar Khayyam

Photo : Hélène Vallas

lundi, 01 août 2022

Prémonition...

Eric Orsenna, pietro antonio rotari« Comme souvent, un livre vous touche parce qu’il annonce la suite de votre vie. La lecture est une prémonition.»

Eric Orsenna

Pietro Antonio Rotari

samedi, 23 juillet 2022

Delphine Seyrig dans “L'Année dernière à Marienbad” d'Alain Resnais (1961)

Delphine Seyrig dans “L'Année dernière à Marienbad” d'Alain Resnais (1961).jpg

Muhcine Ennou

Muhcine Ennou

vendredi, 22 juillet 2022

On n’évite pas l’avenir

de Kooning, oscar wilde« Effacer le passé, on le peut toujours : c’est une affaire de regret, de désaveu, d’oubli. Mais on n’évite pas l’avenir. »

Oscar Wilde

Willem de Kooning, untitled

mardi, 19 juillet 2022

Prémonitions...

Marguerite Duras

jeudi, 14 juillet 2022

"Maurice porteur de foi" de Bona Mangangu

bona manganguBona Mangangu part en quête et enquête sur Maurice, ce Noir qui tend la main à saint Erasme sur la fameuse peinture de Matthias Grünewald (1520-1524?). Comme tous les livres de Bona Mangangu, profus, inspirés, sensuels et très renseignés, nous partons avec lui pour Munich, où se trouve le tableau et où l'auteur nous emmène dans une auberge baroque et onirique. On croisera en route le Juif errant et bien sur Maurice, ce thébain qui viendra mourir en martyr dans le Valais suisse au troisième siècle. L'histoire de ce tableau et le voyage dans lequel nous emmène Bona Mangangu nous invitent à repenser l'histoire de la peinture et celle de la différence. « Par son réalisme avant l'heure, Grünewald, en faisant resurgir le passé dans le présent, recoud patiemment la toile lacérée du temps. Il fait sortir du noir et remet en lumière, entre les vestiges du passé, l'oubli et la morsure du temps : la figure de Maurice. L'écriture de Bona Mangangu, par ailleurs peintre et photographe, est traversée par « La joie, cette part en nous qui refuse la mort »

https://www.fnac.com/livre-numerique/a16263009/Bona-Mangangu-Maurice-porteur-de-foi

https://www.amazon.fr/Maurice-porteur-foi-Bona-Mangangu/dp/B09SGVQWYD

 

19:49 Publié dans Art, littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bona mangangu

mercredi, 13 juillet 2022

Felix Vallotton, paysage soleil couchant

félix vallotton

mardi, 12 juillet 2022

Sabine Weiss, Naples, 1950s

Sabine Weiss, Naples

lundi, 11 juillet 2022

Une extraordinaire plante. Kalanchoe en fleur. Hawaii

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12:04 Publié dans Ecologie | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 10 juillet 2022

Emil Nolde, Île des mers du Sud, 1915

Emil Nolde, Île des mers du Sud, 1915.jpg

samedi, 09 juillet 2022

Georges Perros

georges perros

vendredi, 08 juillet 2022

Suzanne Ballivet, une grande artiste dans l’ombre de Dubout

Suzanne Ballivet, Albert DuboutLire ici

jeudi, 07 juillet 2022

Que ?

aragonQue serais-je sans toi qui vins à ma rencontre

Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant

Que cette heure arrêtée au cadran de la montre

Que serais-je sans toi que ce balbutiement.

Aragon

mercredi, 06 juillet 2022

Willy Ronis Un dimanche matin chez le clown Achille Zavatta. Paris 1949

willy ronis, Achille Zavatta

1896 Paris

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mardi, 05 juillet 2022

Woman and Wild Horse photograph by Felix Thiollier (1899)

Woman and Wild Horse photograph by Felix Thiollier (1899).jpg