jeudi, 06 avril 2006
Le petit Nicolas et l'âne mort
Le petit Nicolas déménage à la campagne et achète un âne d'un vieux fermier pour 100 euros. Le fermier doit livrer l'âne le lendemain mais justement, le lendemain...
- Désolé fiston mais j'ai une mauvaise nouvelle, l'âne est mort.
- Bien alors, rendez-moi mon argent.
- Je ne peux pas faire ça. Je l'ai déjà tout dépensé.
- OK alors, vous n'avez qu'à m'apporter l'âne.
- Qu'est-ce que tu vas faire avec ?
- Je vais le faire gagner par un tirage au sort.
- Tu ne peux pas faire tirer un âne mort !
- Certainement que je peux. Je ne dirai à personne qu'il est mort.
Dans sa situation, le fermier se dit qu'il ne peut pas vraiment refuser. Il ramène donc l'âne au petit Nicolas. Un mois plus tard, il revient voir le petit Nicolas :
- Qu'est devenu mon âne mort ?
- Je l'ai fait tirer au sort. J'ai vendu 500 billets à 2 euros l'unité et j'ai fait un profit de 898 euros.
- Et personne ne s'est plaint ?
- Seulement le gars qui a gagné. Ça fait que je lui ai rendu ses 2 euros."
Épilogue : Nicolas a vieilli et est devenu...
16:48 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
"Avec lui, vous verrez, ce sera baroque"
François MITTERRAND l’avait prédit à la sortie de son dernier Conseil des ministres : Jacques CHIRAC sera président de la République, et, avec lui, "vous verrez, ce sera baroque".
16:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Je suis un couillon
Les électeurs de gauche, insultés par le président du conseil, créent un mouvement : "Je suis un couillon"
13:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 05 avril 2006
Crise de régime
16:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
Sous les pavés
Grève, du latin populaire “grava” (gravier), a d’abord signifié seulement plage ou berge. Il n’a acquis, en sus, son acception subversive que par une évolution métonymique : la place de grève à Paris (actuelle place de l’Hôtel-de-Ville), ainsi appelée parce qu’elle se terminait en plage sur la Seine, étant un lieu de rassemblement de travailleurs, parfois en quête d’un emploi pour la journée, parfois en situation de coalition (ancien mot pour grève). Les coalitions se nouant souvent sur cette place, grève a fini par prendre son nouveau sens.
Le slogan de 68 (sous les pavés, la plage) voyait donc assez juste.
13:53 Publié dans Sauce piquante | Lien permanent | Commentaires (1)
Le langage, en art...
Le langage, en art, demeure donc une affaire extrêmement ambiguë, des sables mouvants, un trampoline, une mare gelée qui pourrait bien céder sous vos pieds, à vous l’auteur, d’un instant à l’autre.
Mais, comme je le disais, la quête de la vérité ne peut jamais s’arrêter. Elle ne saurait être ajournée, elle ne saurait être différée. Il faut l’affronter là, tout de suite.
12:28 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 04 avril 2006
Il faut que notre génération s'engage dans toutes les sphères de décision de ce pays
Notre génération doit également s'engager dans les partis politiques afin de changer l'échiquier sénile. Elle doit aussi à tout prix créer de nouveaux médias, aidée des nouvelles technologies, afin d'apporter de nouveaux moyens d'expression, de donner la parole à une jeunesse non représentée. Elle doit s'activer dans la création de nouvelles entreprises pour s'attaquer de front, et avec force, à la mondialisation. Enfin, elle doit aussi renouer avec cet élan créatif artistique si important que ce pays est en train de perdre.
08:12 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (10)
Il doit être permis aux personnages de respirer un air qui leur appartient
Le théâtre politique présente un ensemble de problèmes totalement différents. Les sermons doivent être évités à tout prix. L’objectivité est essentielle. Il doit être permis aux personnages de respirer un air qui leur appartient. L’auteur ne peut les enfermer ni les entraver pour satisfaire le goût, l’inclination ou les préjugés qui sont les siens. Il doit être prêt à les aborder sous des angles variés, dans des perspectives très diverses, ne connaissant ni frein ni limite, les prendre par surprise, peut-être, de temps en temps, tout en leur laissant la liberté de suivre le chemin qui leur plaît. Ça ne fonctionne pas toujours. Et la satire politique, bien évidemment, n’obéit à aucun de ces préceptes, elle fait même précisément l’inverse, ce qui est d’ailleurs sa fonction première.
02:34 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 03 avril 2006
Deux lectures à la Baignoire
Accueil de la compagnie Là-bas Théâtre
Le 6 avril à 19 heures
Fou de la Reine
De Pierre Astrié
Mise en scène François Macherey
Avec Denise Barreiros et Alex Selmane
Texte lu à La Cigalière et à la MJC de Béziers
en février 2005.
Première période de répétitions avril / mai 2006
au Théâtre des Franciscains.
Création janvier 2007 au Théâtre de Béziers
Elle a perdu la tête. Il risque la sienne.
Enfermés dans la plus haute tour, dite du Paradis, ils mentent et inventent la déraison, s'y perdent, pour retarder, précipiter ou oublier l'instant où la porte s'ouvrira pour décider de leurs vies.
ET
Le 7 avril à 19 heures
Stabat Mater Furiosa
De Jean-Pierre Siméon
Lu par Denise Barreiros et Dolores Davias
Le texte de Jean-Pierre Siméon est un long cri, la parole d'une femme :
mère, soeur, fille insurgée contre les hommes de guerre. Cette prise de parole pose la question de la violence dans une humanité qui l'engendre et reproduit sans cesse les désastres du monde.
"j'ai fait un songe
c'était oui c'était dans la paix fraîche d¹un matin
et soudain à l'heure non dite
d'un même mouvement l'armée des faibles s'est levée
sur les routes dans les rues de nos villes sur les pistes du désert
au bord des fleuves millénaires
face à l'ombre énorme des montagnes
des millions se sont levés »
Comme souvent l'on regarde avec le sourire du mépris celui qui rêve au
grand jour, comme souvent on dit de celui-ci qu'il est naïf, romantique, utopique, gentil mais... Le monde est ainsi, entend-on...
Je rêve aussi au grand jour et quand se soulèvera l'armée des faibles je souhaite que ce soit un mercredi en souvenir de ces milliers de petits garçons pris dans l¹étau des modèles qui se seront exercés à mourir et renaître tellement de fois par mercredi.
21:30 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (1)
Abracadabrant texte
A un an de l'élection présidentielle, cet épisode politique abracadabrantesque ne fait qu'accentuer la faiblesse de Jacques Chirac. Le président de la République française est, au regard de ses pouvoirs constitutionnels, le responsable politique le plus puissant d'Europe. Le voilà ballotté au gré des rivalités de ses successeurs putatifs, contraint de bricoler des solutions de fortune pour tenter de sortir d'une crise qu'il n'a pas su empêcher. Calamiteuse fin de règne !
17:11 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)
Remembrance of things past
Une bonne nouvelle, apprise sur le blog de Pierre Assouline : A la recherche du temps perdu, en anglais s'appelait : Remembrance of things past ; depuis peu c'est In search of lost time !
13:27 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0)
Reste à le faire entériner par une jeunesse qui
Et l'on voit déjà trop bien comment, habillée en baroud et déguisée en tour d'honneur, la journée de grève et de manifestations de mardi se réduirait à une catharsis. On sent comme, à son double encadrement syndical et policier, elle visera d'abord à renvoyer les étudiants à leurs études, les cités à leur chômage, les syndicats à un «Grenelle» de pacotille et les écuries présidentielles à leurs cuisines. Ce scénario, cosigné par tous les tenants de l'ordre libéral, constitue selon Mme Parisot, du Medef, une «solution équilibrée». Reste à le faire entériner par une jeunesse qui a, depuis dix semaines, trop appris pour ne pas déceler, dans «l'échéance» qui prétend mardi siffler sa démobilisation, une autre embrouille et magistrale celle-là, en ce qu'elle révèle de consensus trop désiré. Pour réécrire l'épilogue de demain, il reste la journée d'aujourd'hui.
09:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans la série, nos amis d'outre-Atlantique...
Steve Ballmer ... Chief Executive Officer de Microsoft :
http://www.koreus.com/media/steveballmer_show.html
http://www.koreus.com/media/steveballmer_developers.html
03:27 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 02 avril 2006
Quand le passé simple n'existe pas !
Pour “les composés de traire (au sens de tirer) comme abstraire, distraire, extraire, soustraire..., de même pour le verbe braire”, le passé simple “n'existe pas”, nous indique L'Art de conjuguer du Bescherelle.
21:47 Publié dans Sauce piquante | Lien permanent | Commentaires (0)
Rions un peu !
Levez-vous, orages désirés, murmure-t-il en faisant son jogging matinal. Les poèmes qu’il écrit fiévreusement la nuit, après une journée épuisante de négociations inutiles, sont des visions hallucinées de désordre, de tourbillons, de charges et de contre-charges incessantes. Il fait feu sur le quartier général et le ministère de l’Intérieur. Il se voit en monarque, en sauveur, en sans-culotte, en gargouille, en requin, en mouette, en mamelouk sous les pyramides d’Egypte. Quarante siècles le contemplent, et il faudrait perdre son temps au milieu des syndicats, des présidents d’université, des députés connards, des petits intérêts sociaux ? Ah non, plutôt la rue, les cris, les slogans, les pancartes, la grande rumeur d’un peuple enfin réveillé. Villepin, ne l’oublions pas, est un voleur de feu, un éternel Rimbaud qui aspire à une malédiction secrète. Qu’ils me haïssent, si ça peut enfin les faire bouger. Libération, son journal complice, a raison de l’appeler « le forcené de Matignon ». Le Canard enchaîné et Les Inrockuptibles, autres supports du complot, ne sont pas en reste. Son copain Giesbert, dans son dernier livre, l’attaque sans ménagements? C’est parfait, la légende prend corps, elle s’amplifie, elle fonctionne.
Villepin vu par Philippe Sollers, JDD- Journal du mois – Mars 2006
21:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Oui, c'est quasiment comme une sorte de honte qui me vient !
Pierre Autin-Grenier, Friterie-Bar Brunetti, Gallimard, col L'Arpenteur, 2005
21:16 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 31 mars 2006
L'embrouille
Le Résident de la République joue l'embrouille, une embrouille à première vue assez habile, mais qui risque fort de ne pas être à la hauteur de la situation. En fait on reste dans l'ordre politicien, on a réussi à ménager et Villepin et Sarko, mais le problème dépasse largement ce niveau, et c'est ce qui n'a pas été compris.
21:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)
— Raconte, ça te soulagera, ils disent. Tu parles !
À tantôt soixante piges, après s’être enfilé tout le sale boulot de vivre jusque-là, surtout quand on a commencé croupignoteux comme moi, et devoir encore buriner dur dans la clownerie pour tenter de faire bouillir l’amère marmite du quotidien, à peine de-ci de-là un instant pour trinquer un coup tranquille entre copains en guise de maigre consolation, vous pouvez imaginer que ce n’est pas dégoiser à l’infini toujours les mêmes salades sur mes interminables tourments et traques multiples qui va pouvoir m’alléger l’âme de tous les crimes et pataquès alentour. Non plus me donner à voir sous meilleur angle les crapoteux obsédés par l’idée de me chercher sans cesse des charrettes de chiens enragés dans la tête, pas davantage les regarder comme moins lâches et moins Marius, eux, et leurs bonnes femmes mieux bêtes qu’un morceau de bois, tous délirants qu’ils sont à me traiter d’individu aviné et vain guignol tant est fielleuse leur cervelle et crasse leur inculture.
Alors raconter encore et encore …
Pierre Autin-Grenier, Friterie-Bar Brunetti, début du texte
Gallimard, col L'Arpenteur, 2005
13:54 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
La jeune photographe hollandaise Desiree Dolron
11:30 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (11)
jeudi, 30 mars 2006
Printemps du rire
Toulouse le 28/03/06
Photo : Jean-Jacques Marimbert
22:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)