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mardi, 04 juillet 2006

Phrase en étoile

medium_Aegypten_20DENON_20271_20Femme_20egyptienne_20dans_20le_20harem_les_20cheveux_20epars-5.jpgLe vent était contraire ; la sortie fut difficile ; nous abordâmes deux autres bâtiments ; pronostic fâcheux ; un Romain serait rentré ; mais ce Romain aurait eu tort, car le hasard, qui nous sert presque toujours mieux que nous le servons nous-mêmes, en ne me laissant rien faire comme je le voulais, en me conduisant aveuglément à tout ce que je voulais faire, me mit dès ce moment aux avant-postes, que je ne devais pas quitter de toute l'expédition.

Vivant Denon, Voyage dans la Basse et Haute Egypte

VOYAGE EN ÉGYPTE Femme égyptienne dans le harem-les cheveux épars ; Dominique Vivant-Denon.Eau-forte

 

A propos d'Angelo

Si vous voulez tout savoir de la vie édifiante d'Angelo Rinaldi, un des copains académiciens de PAG, allez lire ici !

lundi, 03 juillet 2006

Pour quelqu'un

"Personne n’a envie de parler de l’amour, si ce n’est pour quelqu’un."
Roland Barthes

19:28 Publié dans amour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amour, illumination

Et vive la France Inter !

Un joli conte médiatique, comme on les aime, à lire ici

17:06 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : médias, presse, radio, censure

Pour un peu...

Pour un peu
on dirait que l’automne

- vaste verte lumière
revers de brume –

ne finira pas

Poème de Roland Tixier à lire en entier ici (ainsi qu'une note sur Jean-Pierre Brisset)

16:28 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : poésie, littérature, casse

Vous connaissez Jean-Pierre Brisset ?

Non ? Allez lire ici ! Pas vu, pas pris !

dimanche, 02 juillet 2006

Concours de BD Salmigondis

Infos à lire ici

20:10 Publié dans BD | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Concours, BD

ne pas se retrouver, un matin, dans un monde sans Libé

Joli hommage du Monde à Libé

samedi, 01 juillet 2006

Que l'abus qu'on en fera

La vérité n'est admissible que là où elle est supportable. On la connaît très bien ici, mais on n'en veut point ; la mauvaise volonté est positive, constante et inhérente. Il n'y aura que l'abus qu'on en fera qui pourra la détruire.
Vivant Denon

vendredi, 30 juin 2006

On y va doucement

L’introduction de la femme à l’Académie, c’est comme l’ours dans les Pyrénées. On y va doucement. Musulmane de surcroît. Comme le dit PJR. A-t-on pensé lui mettre un collier GPS, comme Balou la Slovène, au cas où elle voudrait nous fausser compagnie ?

La minute de méchanceté nécessaire, avec le blog de Didier Jacob

13:55 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : académie, méchanceté

L'un des plus beaux quotidiens écrits et visuels du monde

Je quitte Libération, parce que c'est la dernière chose que je peux faire pour que vivent cette entreprise et cette équipe qui, au fil des années, auront créé et édité l'un des plus beaux quotidiens écrits et visuels du monde, certains jours le plus beau de tous.

L'adieu de Serge July, à lire ici

09:20 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : presse, médias

jeudi, 29 juin 2006

Sacré journal !

Un appel pour Libération !

Du général au particulier

"Cézanne dira, là-dessus, quelque chose de lumineux : les mauvais peintres voient l'arbre, le visage, le chien, mais pas cet arbre, ce visage, ce chien. Ils ne voient rien. Les lois passent parfois plus rapidement que les phénomènes. Cet arbre n'est pas "un arbre". C'est celui-là. En ce moment."

Philippe Sollers, Le cavalier du Louvre.

 

mercredi, 28 juin 2006

Maniérisme

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17:27 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sport, maniérisme

Vous pouvez vivre en sécurité avec l’ours noir

medium_01a_004d_2.jpgHabituellement, l’ours noir craint la présence des humains. Lorsqu’il les détecte par des bruits et des odeurs, il s’enfonce dans la forêt. Les attaques envers les humains sont rares et un faible pourcentage d’entre elles résulte en des blessures graves. 
 

Vous pouvez vivre en sécurité avec l’ours noir, en autant que vous adoptiez des comportements responsables. L’ours ne doit pas croire que la nourriture provenant de l’activité humaine est de la nourriture facile à obtenir. Si cela devient le cas, l’ours perd sa peur des humains et devient un animal à craindre.

16:03 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : humour, ours noir

Impossible d'entrevoir le terme du voyage

Nous enfilions la grande route du sentiment, et la reprenions de si haut, qu'il était impossible d'entrevoir le terme du voyage.

Vivant Denon, Point de lendemain, 1812

mardi, 27 juin 2006

Bravo au Monde, le meilleur titre instantané

Les bleus, les pires aînés de l'Espagne

23:55 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (8)

Naître dans le vin français

Naître dans le vin français est toute une histoire ; une expérience de fond qui fortifie, dégrise. La raison, et une certaine vérité d'en deçà des choses, rôdent par là. Peu de délire, l'oeil ouvert, l'oreille rapide, le pied vite levé, la main exacte. Enfant, on n'a même pas à lire Rabelais, il se vit et se parle autour de vous, on l'entend, on le constate. "De vin devin on devient."

Philippe Sollers, Le cavalier du Louvre, Vivant Denon

15:28 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (0)

Ainsi va la presse dans notre beau pays...

Comment sera-ce, le café du jeudi matin sans l'édito de Genestar ? Personne ne peut seulement l'imaginer, tant son apport conceptuel était essentiel à notre intelligence du monde...

A lire ici

13:06 Publié dans Actu | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 26 juin 2006

Carnets nomades, de Bona Mangangu

medium_229600833Xr.jpgIl y a une grande liberté dans ce livre. Bona Mangangu, peintre et écrivain, revient à Kinshasa, la ville de son enfance. Et on plonge avec lui, emporté dans ce creuset, de vie, de misère, de sensualité et de violence. Il ne nous épargne rien, n'esquive rien, décrit, explique, montre, et du coup on entre dans ce monde par les sens et le sens aussi. Et le livre est comme cette ville, multiforme, bondissant, "gorgeous" comme diraient les anglais : Car il y a un fond religieux puissant ici. Le vin du désir coule dans ses veines. L'encre de la nuit ardoise s'épaissit et la ville s'y vautre fiévreusement. Ou encore : Le ciel de cette ville est bas. Il est sur les pistes d'ocre blonde et de latérite, sur les trottoirs, dans les nombreux bars et buvettes, sur les déhanchements des filles de petite vertu, dans les fumées des viandes boucanées sur les étals posés à même le sol, qui cuisent à la braise dans les rues commerçantes au milieu des mouches et des miasmes fétides, dont les relents empestent les maisons des quartiers vétustes et attirent les quelques rares chats et chients errants qui rôdent autour, avant d'être transformés en viande des jours sans nourriture. Ce ciel est omniprésent, à hauteur d'homme. Cette ville pour Bona, c'est son enfance, c'est lui, et il revisite tout en même temps, ses échecs, ses peurs, ses espoirs. On ressort un peu vidé de ce livre, vidé mais apaisé, avec l'impression pour quelqu'un comme moi qui en a une vision assez lointaine de mieux avoir compris l'Afrique, de mieux l'aimer, de mieux la comprendre. Sans jamais donner de leçon, en racontant, en égrénant les souvenirs, on pénètre dans cet univers baroque et déconcertant de Kinshasa, qui est un peu le nôtre finalement. La vie ici, malgré les souffrances insoutenables, est une oeuvre d'art.

Editions l'Harmattan, collection encres noires.

Bona  Mangangu a aussi un blog, et un site pour découvrir ses peintures.

20:24 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, Afrique