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mercredi, 14 juin 2006

Le ciel de cette ville est bas

Le ciel de cette ville est bas. Il est sur les pistes d'ocre blonde et de latérite, sur les trottoirs, dans les nombreux bars et buvettes, sur les déhanchements des filles de petite vertu, dans les fumées des viandes boucanées sur les étals posés à même le sol, qui cuisent à la braise dans les rues commerçantes au milieu des mouches et des miasmes fétides, dont les relents empestent les maisons des quartiers vétustes et attirent les quelques rares chats et chients errants qui rôdent autour, avant d'être transformés en viande des jours sans nourriture. Ce ciel est omniprésent, à hauteur d'homme.

Bona Mangangu, Kinshasa, Carnets nomades, l'Harmattan.

07:23 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 13 juin 2006

Goal !

La question du jour : Pourquoi les écrivains footballeurs (Montherlant, Camus, Nabokov) jouaient-ils tous goal ?

09:44 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (24)

dimanche, 11 juin 2006

Concours de nouvelles

Ici, un répertoire assez complet avec des liens des concours de nouvelles

samedi, 10 juin 2006

La Chevelure

medium_parisiennes_in_algerian_dress.jpgO toison, moutonnant jusque sur l'encolure!
O boucles! O parfum chargé de nonchaloir!
Extase! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure
Des souvenirs dormant dans cette chevelure,
Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir!

La langoureuse Asie et la brûlante Afrique,
Tout un monde lointain, absent, presque défunt,
Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique!
Comme d'autres esprits voguent sur la musique,
Le mien, ô mon amour! nage sur ton parfum.


J'irai là-bas où l'arbre et l'homme, pleins de sève,
Se pâment longuement sous l'ardeur des climats;
Fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève!
Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve
De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts:

Un port retentissant où mon âme peut boire
A grands flots le parfum, le son et la couleur
Où les vaisseaux, glissant dans l'or et dans la moire
Ouvrent leurs vastes bras pour embrasser la gloire
D'un ciel pur où frémit l'éternelle chaleur.

Je plongerai ma tête amoureuse d'ivresse
Dans ce noir océan où l'autre est enfermé;
Et mon esprit subtil que le roulis caresse
Saura vous retrouver, ô féconde paresse,
Infinis bercements du loisir embaumé!

Cheveux bleus, pavillon de ténèbres tendues
Vous me rendez l'azur du ciel immense et rond;
Sur les bords duvetés de vos mèches tordues
Je m'enivre ardemment des senteurs confondues
De l'huile de coco, du musc et du goudron.

Longtemps! toujours! ma main dans ta crinière lourde
Sèmera le rubis, la perle et le saphir,
Afin qu'à mon désir tu ne sois jamais sourde!
N'es-tu pas l'oasis où je rêve, et la gourde
Où je hume à longs traits le vin du souvenir?

Baudelaire, La chevelure

Renoir, Parisiennes habillées en algériennes, 1872

07:09 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : Littérature

jeudi, 08 juin 2006

Un beau matin

Un beau matin, l'un d'entre nous n'eut plus de noir, et l'impressionnisme est né

Renoir

21:14 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

Les étoiles autour de la beauté de la lune

medium_samary_grand.jpgLes étoiles autour de la beauté de la lune

cachent de nouveau leur visage brillant

maintenant que la pleine lune éclaire de tout son éclat

la terre sombre.

... Sur l'eau fraîche,

... le vent qui souffle chante dans les branches vertes

et dans les feuilles à qui il donne vie

coule un profond sommeil.

... Viens, Cypris,

et dans les coupes d'or, avec grâce,

prépare pour les convives le nectar

que tu serviras.

Sapho

Renoir, Portrait de Jeanne Samary (1877)

19:54 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

L'imposture

"Si la poésie n’a pas bouleversé notre vie, c’est qu’elle ne nous est rien. Apaisante ou traumatisante, elle doit marquer de son signe ; autrement, nous n’en avons connu que l’imposture."
Andrée Chédid, Terre et Poésie, 1956.

(Lu sur le blog de Myriade)

19:40 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Tsunami sur l'Elysée

Renvoi du co-auteur du livre qui attaque Villepin

19:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

mercredi, 07 juin 2006

Concours de BD Salmigondis

Infos ici

23:12 Publié dans BD | Lien permanent | Commentaires (0)

Eros aux doigts de rose

Sur le site de JLK, une belle interview de Alina Reyes, qui vient de sortir  "Carnet de Rrose" chez Robert Laffont.

20:30 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (0)

Le caractère d’un homme fait son destin

Cette citation célèbre de Démocrite m'est venue à l'esprit en lisant l'excellente interview de Duong Thu Huong sur le site de Calou

Pardon pour cette interruption de l'image...

Indépendante de ma volonté... Depuis le 13 mai, il m'était impossible de publier la moindre note ; les commentaires n'apparaissaient pas non plus... Aucune explication de Haut et fort ; jusqu'à aujourd'hui, où inexplicablement ça remarche ; tant mieux, et bonjour à tous !

15:39 Publié dans Actu | Lien permanent | Commentaires (6)

dimanche, 28 mai 2006

Claude Corbier, derniers travaux photographiques

medium_carton_6_3.2.jpgAu restaurant "LE 6", quartier des Beaux-Arts à Montpellier, 55 rue de la Cavalerie, du 18 mai au 12 juin. Vernissage le 18 mai à partir de 19 h 30.

Contacts 

LE 6 : 04 99 58 18 91.

Claude Corbier : 06 08 57 86 38

20:26 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 13 mai 2006

Vive la liberté !

Le régime est toujours de boue, comme l'écrivait "Le canard enchaîné" il n'y a pas longtemps !

Voir l'édito du Monde du jour

18:06 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (13)

vendredi, 12 mai 2006

Le corbeau

Et le corbeau, immuable, est toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d'un démon qui rêve; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s'élever, - jamais plus!
Edgar Poe (traduit par Charles Baudelaire)

Les tribulations dans Paris d'un argentin

medium_image.jpgFeuilleton en 12 épisodes de Ricardo Mosner à partir du dimanche 14 mai
aux "Papous dans la tête" le dimanche à 12h45 sur France Culture 93.5

jeudi, 11 mai 2006

Chanson d'après-midi

medium_stuck62.jpgQuoique tes sourcils méchants

Te donnent un air étrange
Qui n'est pas celui d'un ange,
Sorcière aux yeux alléchants,

Je t'adore, ô ma frivole,
Ma terrible passion!
Avec la dévotion
Du prêtre pour son idole.

Le désert et la forêt ,
Embaument tes tresses rudes,
Ta tête a les attitudes
De l'énigme et du secret.

Sur ta chair le parfum rôde
Comme autour d'un encensoir;
Tu charmes comme le soir,
Nymphe ténébreuse et chaude.

Ah ! les philtres les plus forts
Ne valent pas ta paresse,
Et tu connais la caresse
Qui fait revivre les morts !

Tes hanches sont amoureuses
De ton dos et de tes seins,
Et tu ravis les coussins
Par tes poses langoureuses.

Quelquefois, pour apaiser
Ta rage mystérieuse,
Tu prodigues, sérieuse,
La morsure et le baiser ;

Tu me déchires, ma brune,
Avec un rire moqueur,
Et puis tu mets sur mon cœur
Ton œil doux comme la lune .

Sous tes souliers de satin,
Sous tes charmants pieds de soie,
Moi, je mets ma grande joie,
Mon génie et mon destin,

Mon âme par toi guérie,
Par toi, lumière et couleur !
Explosion de chaleur
Dans ma noire Sibérie.

Baudelaire, Chanson d'après-midi

Portrait of Frau Feez, Franz Von Stuck, 1900

17:31 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Les règles capitales

Les blogueurs de "Langue Sauce piquante" ne m'en voudront pas, mais je recopie ce texte chez eux pour son intérêt pratique :

"L’emploi des capitales (ou cap) pour les titres d’œuvre, dans les textes courants, pose souvent problème, d’autant que les affiches de cinéma ou les jaquettes des livres ne permettent pas de s’y retrouver, les titres y étant imprimés tout en majuscules, pour attirer l’œil.
Il existe à ce sujet un consensus dans la presse et l’édition, qui s’attachent grosso modo à respecter les mêmes règles. Précisons aussi que capitale et majuscule sont des synonymes, le premier étant un terme d’imprimerie, le second, plus ancien, venant des copistes et scribes.
Commençons par le cas sans doute le plus fréquent : un article défini suivi d’un substantif ouvrent le bal : Le Concile d'amour ou Les Animaux malades de la peste. Une cap à l'article et au substantif, c’est simple.
Attention, si le titre forme une phrase complète (sujet et verbe), seul le premier mot prendra la capitale : La dialectique peut-elle casser des briques ? Dans ce cas, pas de cap au premier substantif.
Variante : si le titre est formé de deux substantifs mis sur le même plan, les deux prendront la cap : Le Rouge et le Noir (même chose s’il n’y a pas d’article : Guerre et Paix).
Si un adjectif vient s’intercaler entre l’article et le substantif, les trois prendront la cap : Le Vieil Homme et la mer ou La Dolce Vita.
Si un article indéfini commence le titre, il prendra seul la cap : Un chapeau de paille dItalie ou Des souris et des hommes.
Quand un substantif sans article, un adverbe, une préposition, un verbe, un pronom commencent le titre, ils prennent seuls la cap : Mon pote le gitan, Ascenseur pour l’échafaud, Y a-t-il un pilote dans lavion ? ou Quand passent les six cognes, ou encore Jembrasse pas."

mercredi, 10 mai 2006

Allez, on s'la refait !

Chirac rend visite au Président George debeuliou Bush. - Dis-moi, George, comment fais-tu pour avoir une équipe aussi performante, alors que moi je suis entouré d'une bande de crétins ? - C'est simple, Jack, je teste mes ministres en permanence. S'ils répondent juste, ils restent. Sinon, je les vire. C'est la sélection naturelle, je suis sûr de ne garder que les meilleurs. Attends, tu vas voir. Et Bush appelle Condoleezza Rice. - Condy, je vais te poser une question. Tu connais la règle, si tu te trompes, tu es virée, OK ? Alors voila : C'est l'enfant de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta soeur, qui est-ce ? Condoleezza réfléchit quelques secondes, puis dit :
- Facile : c'est moi ! - Parfait, dit Bush, je te garde.
Chirac est très impressionné. A peine rentré à Paris, il convoque Villepin - Galou, je vais te poser une question. Si tu réponds juste, tu restes à Matignon. Sinon, tu es viré. Voilà : C'est l'enfant de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta soeur, qui est-ce ?
Villepin, qui connaît ses limites, demande un délai de réflexion. Chirac lui donne 24 heures. L'autre fonce à Matignon, convoque son cabinet, et bientôt une furieuse bande d'énarques planche sur la question. Les hypothèses fusent. A la fin, un type plus malin que les autres dit :
- Il faut demander à Juppé ! Il a toujours raison, et il sait ce que le Président a derrière la tête. Excellente idée ! Villepin appelle aussitôt Juppé :
- Allô Alain ? Voilà, c'est l'enfant de ta mère, mais ce n'est ni ton frère, ni ta soeur, qui est-ce ?
Juppé ricane légèrement, et avec le ton supérieur qu'on lui connaît répond :
- Facile, c'est moi. Le lendemain, Villepin se précipite à l'Elysée :
- Monsieur le Président, Monsieur le Président, je sais qui c'est !
- Bien, bien Galou ! Alors, l'enfant de ta mère qui n'est ni ton frère ni ta soeur, qui est-ce ?
- C'est Juppé, Monsieur le Président.
Chirac ouvre des yeux ronds. - Fais tes bagages, Galou... La bonne réponse, c'est Condoleezza Rice .

16:26 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)

Ce n'est plus un gouvernement

A lire ici et

10:58 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)