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mardi, 25 avril 2006

Pour les dévoiler sans qu'ils s'en doutent

"De la même manière, vous ne parviendrez pas à faire admettre à des subjectivités de plus en plus façonnées par le modèle de la communication répétitive et instantanée, que la langue qu'ils habitent vient de plus loin qu'eux et les traverse physiquement pour les dévoiler sans qu'ils s'en doutent. C'est ainsi que, logiquement, concept a pu devenir un terme de publicité."

Philippe Sollers, le paradis de Cézanne.

lundi, 24 avril 2006

L'indicateur Kafka et autres considérations sur un immense écrivain

medium_franz-kafka-favorite-sister.2.jpg(Kafka avec sa soeur préférée, Ottla)

Une pièce de plus ici sur le procès Kafka, maintes fois évoqué. Ou dans la série "Il fallait bien que ça arrive" ; On apprend ceci sur le blog de François Bon :

Un indicateur surnommé "Kafka" pour mesurer la bureaucratie en France

source : LEMONDE.FR | 13.04.06 | 16h17 • Mis à jour le 13.04.06 | 17h02

Le gouvernement est en train de mettre en place, dans le cadre de ses efforts de modernisation de l’Etat, un indicateur "Kafka" de complexité des démarches administratives, a annoncé jeudi 13 avril le ministre délégué au budget.

"On a emprunté aux Belges quelque chose qu’ils ont mis en place, ainsi d’ailleurs que les Néerlandais, qui est un indicateur qu’on appelle entre nous l’indicateur Kafka", a dit Jean-François Copé lors d’une conférence de presse. L’écrivain tchèque Franz Kafka (1883-1924) a décrit les méandres cauchemardesques d’une bureaucratie absurde - on dirait aujourd’hui "kafkaïenne" - dans son roman Le Procès. Le nouvel instrument, introduit parallèlement aux audits effectués depuis l’automne dans tous les ministères français,"est un indicateur pour mesurer de manière aussi objective que possible les procédures les plus complexes, de manière à les simplifier", a expliqué Jean-François Copé.

Selon son entourage, il essaie par exemple de mesurer la charge que représente pour une entreprise ou un particulier une demande de subvention, d’aide, d’autorisation, etc. "On calcule la charge que cela représente en recherche d’informations, en démarches. Les chiffres varient entre 1 et 100, précise-t-on de même source. Après, on se pose la question de savoir si on peut réduire, si ça a un sens de réduire ou de ne pas réduire un certain nombre de règles." Jean-François Copé a admis que c’était encore un "gadget". "Mais mon idée, c’est qu’on soit capable de faire une espèce de norme de type ISO 9002 sur la complexité des procédures et qu’on ait une vraie classification - telle procédure en fonction du nombre de courriers à envoyer, des délais, ça représente tant sur l’indicateur Kafka", a expliqué le ministre.

Avec Reuters

L'analyse que fait ensuite François Bon n'est pas moins intéressante. Il revient sur la notion d'adjectif déjà abordée ici :

"C’est la version agence de presse pour résumer l’œuvre et la vie de Kafka. D’ailleurs, preuve que c’est vrai, l’adjectif kafkaïen. Et la loi des adjectifs : méandre est cauchemardesque, et absurde la bureaucratie.

Un des plus immenses plaisirs que nous apporte Kafka, c’est pourtant la langue sans adjectif. Un rapport au nom qui rend immensément concrète la réalité appelée par le langage, au point très précis qu’il développe."

(...)

Il n’y a pas de cauchemar dans Kafka. Il y a toucher le monde concret, la table et la fenêtre dans la pièce où là tout de suite on écrit. Il y a le bruit minuscule qui demeure, dans l’infini silence où l’on creuse son terrier. Il y a la très grande sérénité du champion de jeûne.

Les fonctionnaires requièrent donc le nom de Kafka, pour le constat de leur propre encombrement, leur propre incapacité en somme. C’est déjà une insulte : Kafka, c’est une œuvre exceptionnellement réussie, en pleine conscience de son accomplissement (jusqu’où elle bute, ainsi dans la décision de ne pas publier les romans parce qu’ils n’obéissaient pas à une loi linéaire qui lui semblait organique à l’idée même du roman comme genre).

(...)

J’étais justement à lire la très belle traduction par Gérard Macé de Giorgio Agamben, L’Idée de la prose. Agamben revient à la Colonie pénitentiaire, et de l’interprétation considérablement agrandie qu’on peut avoir de ce récit si on considère que l’appareil décrit ici est le langage. Et qu’au bout du compte, lorsque l’officier s’installe lui-même sur la machine, et qu’elle écrit avec ses pointes dans son dos non plus la punition (l’officier n’a transgressé aucun commandement), mais le texte ultime qui régit son fonctionnement, c’est Sois juste. Et que le langage ici n’a plus de contenu ni d’impératif : la machine alors se détruit. Voici la fin de la très brève étude de Giorgio Agamben :

 

Le sens ultime du langage - semble alors dire la machine - est l’injonction « sois juste » ; cependant, c’est précisément le sens de cette injonction que la machine du langage n’est absolument pas en mesure de nous faire comprendre. Ou plutôt, elle ne peut le faire qu’en cessant d’accomplir sa fonction pénale, elle ne peut le faire qu’en se brisant, en assassinant au lieu de punir. De la sorte, la justice triomphe de la justice, et le langage du langage. Que l’officier n’ait pas trouvé dans la machine ce que les autres y avaient trouvé est alors parfaitement compréhensible : à partir de ce moment il n’y avait plus rien à comprendre pour lui dans le langage. C’est pourquoi son expression est restée exactement telle qu’elle était quand elle était vivante : le regard limpide, convaincu, le front traversé par une grosse aiguille de fer.

 

 

jeudi, 20 avril 2006

La tournée internationale passe par Martigues

SAMEDI 22 AVRIL    de 14 à 19 heures  Pierre AUTIN-GRENIER sera à la librairie L'alinéa
12, rue Jean-Roque Quartier Ferrières  à Martigues

Renseignements : 04 42 42 19 03

e-mail : lalinea@wanadoo.fr
site: www.librairielalinea.fr

Les bébés

Dans les bons moments, je suis son bébé, sa poupée, son petit lion, son petit philosophe, son nounours, ou toute autre chose dans ce genre. Les femmes n’aiment ni les hommes ni les femmes mais les bébés : il faut leur offrir ce qu’elles aiment.

Philippe Sollers

mercredi, 19 avril 2006

Le bonheur de Matisse

Vu par medium_bvv_bonheur_matisse.jpgBram Van Velde.

A lire sur le blog de Bona une note sur ce peintre

14:58 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 18 avril 2006

Lecture dégustation...

                    LE VIN NOIR, CAVISTE
                                        Avec

         LA LIBRAIRIE  "LE GRAIN DES MOTS"
                                       Organise

      UNE LECTURE, DEDICACE, DEGUSTATION
 
       AVEC PIERRE AUTIN GRENIER, AUTEUR
                                      ET
              CHRISTIAN FAURE, VIGNERON
 
  LE JEUDI 27 AVRIL A PARTIR DE 19 HEURES
        A LA LIBRAIRIE LE GRAIN DES MOTS
                22 BD DU JEU DE PAUME
                          
       A     MONTPELLIER.

A lire aussi de haut en bas

Petit exercice de style ; texte à lire dans le sens normal puis de haut en bas :

Dans notre parti politique, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
nous ne lutterons pas contre la corruption.
Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous:
L'honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
Nous démontrons que c'est une grande stupidité de croire que  
les mafias continueront à faire partie du gouvernement comme par le passé.
Nous assurons, sans l'ombre d'un doute, que
la justice sociale sera le but principal de notre mandat.
Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s'imaginent que
l'on puisse continuer à gouverner
avec les ruses de la vieille politique.
Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que
soit mis fin aux situations privilégiées et au trafic d'influences
nous ne permettrons d'aucune façon que
nos enfants meurent de faim
nous accomplirons nos desseins même si
les réserves économiques se vident complètement
nous exercerons le pouvoir jusqu'à ce que
vous aurez compris qu'à partir de maintenant
nous sommes l’UMP, la "nouvelle politique".

11:05 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (5)

Bienvenue dans le labyrinthe

A voir ici un site ressources sur la littérature française contemporaine, avec notamment toute une liste de blogs et sites littéraires

Parution de : La revue mode d'emploi

Roland Fuentes sur son blog fait une présentation de "La revue mode d'emploi" de Jean-Jacques Nuel, aux éditions L'oie Plate. A lire ici

samedi, 15 avril 2006

We apologize

medium_connecticut1.jpg

10:13 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 14 avril 2006

L'arrogance est un signe des temps

La cocaïne, ça fait juste des cons arrogants, bavards, très sûrs d'eux, agressifs, paranos, certainement pas géniaux (...)

A lire ici

14:08 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7)

Place aux événements voyous, par Jean Baudrillard

Le pouvoir, lui ou ce qu'il en reste, n'a plus qu'une fonction sécuritaire, préventive et policière : annuler, liquider, effacer les traces de ces événements hors norme. Quant à en effacer les causes, c'est impossible ­ il faudrait changer toutes les données ; or le pouvoir tel qu'il est ne vit que de cette situation pourrie. Désamorcer de telles situations, sauver les apparences (exactement ce qui se fait actuellement en France). Mais on sait que toutes ces procédures de récupération n'ont jamais fait que fomenter d'autres événements plus graves encore. Derrière les défis idéologiques des uns aux autres, derrière la confusion de la scène médiatique, il faut saisir quelle situation mondiale est en jeu : celle de l'affrontement entre une puissance hégémonique, maîtresse des rapports de force, et une résistance irréductible qui peut surgir de partout.

A ce niveau-là, les jeux ne sont pas faits, et le suspense est total.

Article complet à lire ici

09:32 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

mercredi, 12 avril 2006

Résultats des élections italiennes : l'aide internationale s'organise

Après que Silvio Berlusconi ait réfusé de reconnaître sa défaite tant qu'un recomptage des bulletins n'aura pas été effectué, la communauté internationale s'est unanimement déclarée "préoccupée". G.W.Bush a immédiatement proposé l'aide américaine et pourrait dépêcher sur place dès cette nuit ses experts personnel depuis la Floride. Vladimir Poutine a pour sa part proposé ses forces armées pour "éradiquer les déviationnistes" avant l'organisation de nouvelles élections. Enfin, Jacques Chirac a appelé le premier ministre sortant pour organiser la mobilité professionnelle de Dominique de Villepin qui pourrait prendre, à Rome, la tête d'un gouvernement de transition "dans un esprit de responsabilité et d'ouverture".

C'est sur Désinformations.com

15:15 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2)

Sans moyen de vous en détacher...

Implacable. "Le Quatre de coeur" est un roman implacable. Tout commence sur le ton le plus léger possible. Nous sommes dans les studios à Hollywood en 1938. Monde frivole et quasi surréaliste : Acteurs, producteurs, scénaristes, journalistes. Où peut être l'erreur puisqu'elle est partout ? La situation complexe qui lie les quatre personnages principaux intrigue quand même, on poursuit, et les fils se resserrent peu à peu jusqu'à vous lier vous, le lecteur, sans moyen de vous en détacher... "Dans les romans d'Ellery Queen, écrit Borges dans ses chroniques de la revue El Hogar (La Pléiade, tome I), l'action est toujours intéressante ; l'ambiance en général est désagréable. Ceci jusqu'à présent n'était pas forcément un désavantage. L'auteur exagérait habituellement le désagrément pour obtenir des effets terrifiants ou grotesques. Mais il y a dans The Four of Hearts une insensibilité presque minérale qui dépasse presque toutes les possibilités humaines, voire biologiques. Ellery Queen, dans ce dernier ouvrage, ne semble pas se douter à quel point tous ses personnages sont pénibles. Il nous inflige gauchement l'indignité d'assister à leurs amours et d'être les témoins de leurs colères et de leurs baisers. Cela dit, je dois avouer un fait additionnel qui corrige, en quelque sorte, ou atténue mon jugement. J'ai lu en deux soirées les vingt-trois chapitres de The Four of Hearts et aucune page ne m'a ennuyé. Je n'ai pas non plus deviné la solution exacte du problème, laquelle cependant, est logique."

Borges ignorait (mais il aurait apprécié j'imagine) que Ellery Queen était en fait deux personnes. Voici une petite bio, extraite du site Polars.org :

Ne cherchez pas Ellery Queen, le bonhomme n’existe pas. Car Ellery Queen est double. Il s’agit en fait du pseudonyme conjoint de deux cousins américains, qui devaient mettre leurs talents en commun pour créer une des sagas policières les plus lues dans le monde. Le premier naît le 11 janvier 1905. Il se nomme Manford Lepofsky. Le second naît le 20 octobre de la même année et s’appelle Daniel Nathan. Mais à ce stade, les choses sont encore trop simples et avant de ne faire qu’un, ces deux fils d’immigrés polonais préfèrent très vite américaniser leurs noms. Ils deviennent Manfred Bennington Lee et Frederic Dannay. Le tandem fréquente le même collège de Brooklyn. Les deux travaillent ensuite dans la publicité, le premier pour les studios de cinéma, le second comme directeur artistique dans une agence. Ils scellent leur destin en participant en 1929 à un concours du magazine McClure’s : leur roman, Le Mystère romain, remporte le prix, et est édité sous leur pseudonyme commun, Ellery Queen, qui conte à la troisième personne ses exploits de limier, clone du Sherlock Holmes de Conan Doyle et du Philo Vance de SS Van Dine. Plus de 30 aventures vont suivre, Ellery Queen parvenant à évoluer pour rester en phase avec son temps. Les spécialistes découpent d’ailleurs l’oeuvre en trois ou quatre périodes distinctes. La première, de 1929 à 1936, est celle des traditionnels romans à énigme : le narrateur met au défi le lecteur d’assembler les pièces du puzzle. Durant la deuxième (1936-1942), les deux cousins prennent leur distance avec cette structure classique. Leur talent culmine alors avec la troisième période (1942-1952) et le cycle de Wrightsville, chronique sociale d’une petite cité de la Nouvelle Angleterre. Enfin, la quatrième consacre le retour à la primeur de l’intrigue, et l’arrivée de nombreux auteurs qui travaillent pour le tandem, les cousins s’attachant à tour de rôle à superviser l’affaire. Ils ne se contenteront pas d’Ellery Queen et créeront en 1931, cette fois sous le pseudonyme de Barnaby Ross, un détective ancien acteur shakespearien, Drury Lane, apparaissant dans quatre romans. Ils fonderont surtout en 1941 la revue Ellery Queen Mystery Magazine, qui devait révéler de nombreux auteurs et être à l’origine d’anthologies remarquables qui marquent toujours la littérature policière. M.B Lee est mort le 3 avril 1971 d’une crise cardiaque, et Frederic Dannay le 4 septembre 1982 d’un cancer.

Ses principaux ouvrages sont : Le Mystère égyptien, Le Mystère de la cape espagnole, Il était une vieille dame, La décade prodigieuse, Griffe de velours, L’Adversaire, Et le huitième jour.

04:32 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 11 avril 2006

Heureusement il y a la Belgique

Les véritables états d'âme du belge, envoyés par Eric Dejaeger...

medium_clou_20du_20jour.jpg

19:45 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)

Le bonheur de Lacan ?

Quelques considérations autour du thème de la femme crucifiée, ici sur Lunettes Rouges

13:19 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

Condamnation de Jean-Michel Maulpoix

Communiqué :

L'écrivain Jean-Michel Maulpoix, également professeur à l'Université de Nanterre et Président de la Maison des écrivains, vient d'être condamné par la Cour d'appel de Montpellier à 5000 euros d'amende et de frais de justice pour avoir relayé sur son site web personnel un témoignage relatif à des violences policières. Par la même décision, la Cour relaxe le poète Brice Petit, auteur de ce récit largement diffusé sur internet.

Il n'y a eu aucune instruction du dossier. Jean-Michel Maulpoix n'a jamais eu affaire à la justice. Il ne connaissait ni Brice Petit ni les personnes visées par ce texte. Personne ne lui a jamais demandé le retrait de ce texte de son site, ni de la quinzaine d'autres qui l'ont également publié sans être inquiétés. Il a seulement accompli un geste de solidarité citoyenne sur internet.

Dans son texte Brice Petit reprochait aux agents de police de l'avoir brutalisé et mensongèrement accusé d'outrage. Il a été relaxé de l'accusation d'outrage par la même décision qui condamne Jean-Michel Maulpoix. Il a aussi été relaxé des poursuites engagées contre lui pour avoir affirmé que les policiers l'avaient brutalisé. C'est donc qu'il disait la vérité et c'est donc la vérité que le texte publié sur internet dénonçait.

Mais Jean-Michel Maulpoix, simple internaute solidaire, a lui été condamné grâce aux règles procédurales de la diffamation qui lui interdisent de démontrer qu'il a dit la vérité et qu'il était de bonne foi. On lui a appliqué à la lettre une loi obsolète au bénéfice de policiers dont les mensonges et la brutalité ne sont pas démentis par la même décision de justice

Existe-t-il une liberté d'expression si elle ne protège pas une personne qui dit la vérité et est de bonne foi ?

Soutien : soutien.maulpoix@gmail.com

Lettre de JM Maulpoix :

Chers amis,

Je vous remercie de vos messages de soutien. Le mieux que l'on puisse faire est de donner quelque publicité à cet insensé verdict. Il faudrait que des écrivains, des libraires, des éditeurs, des animateurs de sites internet ou de blogs, et de simples lecteurs, protestent contre l'absence de discernement et de mesure de l'aveugle machine judiciaire qui met en cause la liberté d'expression qui nous est chère.

Je vous transmets, à ce propos, le texte d'un communiqué rédigé par mes avocats. Si vous en avez la possibilité, aidez-moi à le répandre...

Bien amicalement à vous,

JM.Maulpoix

Son site : ici

10:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

lundi, 10 avril 2006

"De battre le pavé mon coeur s'est relancé."

Eric Fottorino, dans sa chronique du jour du Monde, note cette formule trouvée par un manifestant anti-CPE, en hommage au film de Jacques Audiard bien sûr. Lequel, par son titre, nous rappelait que la poésie tient parfois à des petits riens. En effet les mêmes mots, dans leur ordre normal n'auraient pu faire un titre de film, alors que là... En attendant, sans doute que la vie de nombreux lycéens et étudiants aura pris un cours nouveau, ce printemps...

15:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)

365 contes en ville

medium_365_contes_en_ville.jpegSortie de "365 contes en ville" chez Gallimard Jeunesse, illustré par Ricardo Mosner, qui a travaillé par deux fois pour la revue "L'instant du monde"

dimanche, 09 avril 2006

African Queen

medium_gallery_248980_8_143324.jpgMagique ce film de John Huston, avec Katherine Hepburn et Humphrey Bogart, leurs mimiques hallucinantes, et ce voyage invraisemblable sur un vieux rafiot au milieu de l'Afrique, l'eau et le feu réunis, cocktail explosif !

22:35 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (1)