dimanche, 19 mars 2006
Sur la question de la "Petite édition"
> Paris, le 18 mars 2006
> Chers amis éditeurs,
> Vous trouverez ci-dessous la copie du mail que j’adresse ce jour à Monsieur le Président du Syndicat national de l’Edition. Il semblerait en effet que mardi prochain le SNE va présenter des propositions concrètes pour la petite édition, l’édition indépendante. Aucun éditeur indépendant n’a participé aux travaux et à la réflexion. Aucune association proche de vous n’a également été conviée. Je vous remercie de relayer ce mail si possible à d’autres éditeurs, mais également à quelques relations presse que vous auriez. Bien cordialement
VINCENT GIMENO
> délégué général de l’association Circé >
>
> Monsieur le Président,
>
> Mardi prochain vous présenterez des « propositions concrètes pour la petite édition ». L’an passé déjà, au cours d’un premier débat, il me semble que les quelques interventions d’éditeurs indépendants auraient dû attirer votre attention sur le devoir de les associer aux travaux. Or, ni eux, ni quelques associations qui travaillent à leur côté depuis des années n’ont été invitées à quelque réunion que ce soit, pour évoquer nos problèmes. Depuis près de deux ans, nous croisons au détour de couloirs vos représentants, en leur signalant l’existence de ces éditeurs, et leur volonté de se joindre à la réflexion.
Vous avez donc voulu ignorer ces petits éditeurs indépendants, micro éditeurs pour vous, en leur imposant ainsi une tutelle préalable du Syndicat national de l’Édition.Ces maisons d’édition ne vous sont pas acquises, loin de là, et depuis des années. Dans ces conditions, en tant que représentant de l’un de ces associations, Circé (qui regroupe aujourd’hui quelques cents éditeurs, mais qui bientôt va atteindre le seuil de près de 500), je ne viendrai pas ce mardi 21 écouter vos propositions, ni en retenir le moindre mot, d’autant que les échos que j’en ai eus par quelque indiscrétion me paraissent inquiétants.
Par votre attitude, vous avez ainsi renforcé une suspicion déjà latente. Bien entendu, dès ce jour, j’adresse copie de ce mail à grand nombre de ces acteurs que vous avez jusqu’alors même empêché de participer à cette réflexion.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.
Vincent Gimeno délégué général de l’association Circé
>
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vendredi, 17 mars 2006
La jeunesse triomphe de tout
La faiblesse fondamentale de l'homme ne réside nullement en ceci qu'il ne peut pas être vainqueur, mais dans le fait qu'il ne peut pas exploiter la victoire. La jeunesse triomphe de tout, de l'imposture originelle, de la sournoise invention diabolique, mais personne n'est là pour saisir la victoire au vol, pour lui communiquer la vie, car alors la jeunesse est déjà passée. La vieillesse n'ose plus toucher à la victoire, et la nouvelle jeunesse, torturée par la nouvelle attaque qui va incessamment s'engager, veut sa victoire personnelle. C'est ainsi que le diable est certes constamment vaincu, mais jamais anéanti.
Kafka
15:57 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (5)
Prise d'otages à l'hôtel Matignon
14:42 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Le point de vue de Eva Joly sur le film de Chabrol
Malheureusement, la mondialisation financière est aussi celle des réseaux et de la finance grise, jusqu'à la tête des Etats - et la France a tort de l'oublier. Restée passionnément française, j'ai été appelée par la Norvège, mon pays natal, depuis trois ans, à transmettre ce que j'ai appris. Je rencontre dans le monde entier des hommes et des femmes qui risquent leur vie pour lutter contre la délinquance financière. Nous leur apportons conseils, assistance technique et aide. Je constate tous les jours à quel point la corruption est un fléau, qui, à l'étranger, arrive partout en tête des préoccupations des citoyens. Sauf en France selon Claude Chabrol. Dommage.
09:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
jeudi, 16 mars 2006
Art, vérité et politique
09:27 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)
Qu'est-ce qui manque?
08:56 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)
mercredi, 15 mars 2006
Et toujours la Chine

20:01 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)
L'heure des choix

19:21 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2)
Le CPE sur le web
18:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Voix de la Méditerranée
15:27 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Il n'a peur de rien ni de personne, pas même de lui-même, ce qui est un grand tort
08:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 14 mars 2006
Loin d'être une expérience...
C’est que, loin d'être une expérience, comme on nous l’a affirmé, une nouvelle mouture du Contrat première embauche (CPE) pourrait être généralisée au beau milieu de l'été, au moment où les syndicats sont les plus vulnérables. C'est ce qu'affirmait déjà Le Canard Enchaîné du 15 février. Et ce que Dominique de Villepin aurait affirmé lors d'un dîner, le 8 février. Un CPE peu ou prou modifié aurait ainsi vocation à devenir le contrat de travail unique... qui mettrait fin à l'embrouillamini des multiples contrats plus ou moins précaires. Ainsi, l'exception deviendrait la règle, sous prétexte qu'il y a trop d'exceptions ! On comprend mieux que les syndicats de salariés musclent leur riposte et soutiennent les journées d’action étudiantes d’aujourd’hui et de jeudi, avant les manifestations de samedi qui fonctionneront comme point d’orgue de cette mobilisation.
17:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (8)
Les sensations
"Les sensations formant le fond de mon être, je crois être impénétrable" Cézanne.
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lundi, 13 mars 2006
Napoléon, de Gaulle, Platini !
Ces photos sont mes notes de voyage. Elles se veulent constats plus qu’analyses ou jugements. L’oeil touche par les sens et non par les idées, même si parfois les uns nourrissent les autres. S’il est vrai que la photographie peut montrer le monde, surtout quand il change, il est difficile de faire le portrait d’une Chine qui bouge si vite. L’image risque d’être floue et même contradictoire. Dans les rues et les villages où j’ai beaucoup marché, un coup d’oeil est souvent démenti par le suivant, celui d’hier par celui d’aujourd’hui. Mais passer d’un monde dans un autre stimule la curiosité. Les surprises du promeneur en Chine seront aussi, je l’espère, celles du lecteur tournant ces pages où les face-à-face, dans un jeu de miroir et de contrastes, ignorent volontairement chronologie et géographie. La Chine est ici en noir et blanc. Mais tout n’y est pas noir. Ni rose… Ni rouge non plus. Le communisme, on en parle davantage à Paris qu’à Shangai. Les Chinois aiment se comparer au bambou qui plie sans se rompre. Je les ai vus se plier sous la dure férule de Mao qui voulait les libérer à jamais du profit et des inégalités. Aujourd’hui, nous les voyons portés par une vague nouvelle, celle de l’argent roi, du commerce et du jeu où ils ont toujours excellé. Ce déferlement du modernisme venu de Taiwan et de Hong Kong réveille en même temps les vieilles croyances bannies par Mao. Peut-on dire alors qu’en Chine tout bouge et rien ne change ? Que le maoïsme ne fut qu’une parenthèse ? Peut-on parler de pérennité ? Ces surdoués du capitalisme ont réussi le prodigieux boom économique qui fascine notre vieux monde et permet à la multitude chinoise de gravir les montagnes sacrées de la consommation. Simultanément, les beautés d’une culture millénaire semblent s’effacer sous nos yeux. Avons-nous le droit de nous en attrister alors que, malgré les laissés-pour-compte, nous n’avons pas rencontré un Chinois qui regrette les années Mao ? Et pourtant, tout l’Orient que nous aimions pour la permanence des choses et de l’esprit se mue brusquement en un occident extrême, dans une course qui est sans doute le film accéléré de la nôtre. Si nous savons peu de la Chine, nous savons ce que nous y aimons, et d’abord l’intensité de la vie. Mais le Chinois de la rue, que connaît-il de nous ? Un Shanghaien m’abordant un jour sur le Bund me dit fièrement : « Moi je connais trois Français : Napoléon, de Gaulle, Platini !»
Texte et photographie : Marc RIBOUD
22:25 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Festival des Voix de la Méditerranée n'aura pas lieu
18:39 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (3)
Forza
18:29 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (12)
dimanche, 12 mars 2006
Lire et relire
17:45 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (1)
Nouvelles de Chine
Ci dessous la chronique de Bernard Guetta, hier matin, sur France Inter à propos du discours de Wen Jiabao au parlement chinois.
Texte de la chronique :
Si ce n'était pas une autocritique, ça y ressemblait. Ouvrant, hier, la session annuelle du Parlement chinois - 2927 délégués dont la fonction essentielle est d'entériner les décisions de la direction communiste -, le Premier ministre Wen Jiabao a promis de mieux répartir les bénéfices de la croissance afin, a-t-il dit, que « l'ensemble de la population partage les fruits de la réforme et du développement ».
C'était dire que ce n'est pas le cas aujourd'hui et ce l'est même si peu que 87 000 manifestations de mécontentement, protestations collectives et, parfois, émeutes, ont été officiellement recensées l'année dernière dans les campagnes. La colère gronde parmi les paysans chinois, 800 millions de personnes, 60% de la population, car, en trente années de croissance économique continue, deux Chine se sont créées - celle des grandes villes et, surtout, de la côte, en plein boom, et celle des campagnes, abandonnées à leur sort et traitées en réservoir de main-d'oeuvre bon marché fuyant la misère.
A côté de ce qui se passe dans cette autre Chine, Dickens et Zola n'avaient rien vu et la tension sociale est devenue si grande dans ce pays, si menaçante pour sa stabilité et la pérennité du régime communiste, que Wen Jiabao n'a pas hésité à énumérer les injustices les plus criantes du moment.
Il a notamment cité les conditions dexpropriation des terres agricoles au profit des nouvelles industries, source des manifestations les plus violentes de ces derniers mois ; l'envol des coûts de la santé et de l'éducation qui ferme les écoles et les hôpitaux aux plus pauvres ; le développement de la pollution industrielle qui ravage les campagnes quand elle n'empoisonne pas l'eau des villes et l'abandon pur et simple des populations évacuées des zones de construction de barrage.
C'est clair, c'est dit. La direction chinoise a pris la mesure de maux dont la dénonciation avait coûté licenciements et prison à tant de journalistes, de médecins et de militants des droits de l'homme. Alors, promis, « l'essentiel des investissements d'infrastructure ira aux zones rurales », les fonds de soutiens à l'agriculture seront augmentés cette année de 15% par rapport à 2005, les villes vont soutenir les campagnes et l'industrie « payer de retour l'agriculture » afin de construire une « nouvelle campagne socialiste », une « tâche historique majeure », a dit Wen Jiabao.
Il était temps mais, s'il est à la hauteur des promesses, ce coup de barre social risque de se heurter à deux difficultés de taille. La première est que 8% de croissance ou pas, le budget chinois n'est pas sans limites, que ce qui sera donné à une Chine sera retiré à l'autre et que cela risque de freiner le développement des zones en expansion, autant dire la croissance. Le puissant monde des affaires grogne déjà et, plus inquiétant encore, la corruption des administrations régionales auxquelles Wen Jiabao s'en est pris hier pourrait bien faire disparaître ces budgets sociaux en fumée. La « tâche historique » ne sera pas aisée.
17:10 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Où est le réel ?

16:41 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2)
Le prix de dessin de la fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain
Le prix de dessin de la fondation d'art contemporain Daniel et Florence Guerlain sera officiellement lancé le 15 mars 2006 dans le cadre de la foire d'Art Paris au Grand Palais.
Daniel et Florence Guerlain ont souhaité accompagner ce lancement dune présentation, dans lenceinte même de la foire (cercle entreprise Sud, situé dans le paddock), dune trentaine de dessins contemporains issus de leur collection personnelle : Kcho, Philippe Cognée, Mark Brusse, Valério Adami, Chloé Piene, Jean-Luc Verna
Ce prix de dessin contemporain est réservé aux artistes, français ou étrangers, habitant ou non en France mais entretenant avec notre pays un lien culturel privilégié et pour qui le dessin constitue une part significative de leur uvre, et ce quelque soit leur mode principal dexpression (peinture, sculpture, photographie, etc
).
Ce premier prix sera décerné le 28 mars 2007 au cur de la foire dArt Paris. Le lauréat recevra une dotation de 15 000 euros et les deux autres nominés 1 500 euros.
Daniel et Florence Guerlain figurent parmi les collectionneurs français à vouloir partager, avec tous, leur passion pour la création contemporaine.
La collection de dessins Daniel et Florence Guerlain.
Présentation dune trentaine duvres, visibles par le public
Du jeudi 16 mars au 20 mars 2006
Tous les jours de 11h à 20h, nocturne le vendredi 17 mars jusquà 22h
Art Paris au Grand Palais
Avenue Winston Churchill 75008 Paris
La Collection et le parc privés de Daniel et Florence Guerlain
ouverts sur rendez-vous à des groupes damateur dart.
Une participation, sous forme de dons, sera demandée aux groupes, au profit de la Fondation.
5, rue de la Vallée
78490 Les Mesnuls
Tél.01 34 86 23 24
Relations avec la presse :
Heymann, Renoult Associées :
6, rue Roger Verlomme
75003 Paris
tel/ +33(0)1 4461 7676
http://www.heymann-renoult.com
info@heymann-renoult.com
15:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)



















