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vendredi, 03 mars 2006

Georges Frêche poursuivi pour injures publiques

Dossier à lire ici, avec notamment l'extrait audio des propos de Georges Frêche

11:45 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (7)

L'ère du réflexe

Mais Villepin ne joue pas le jeu. Il va trop vite. En désarmant les médias, il laisse crûment apparaître ce qu'ils tentent de cacher : leur inclinaison profonde à la résonance plutôt qu'au raisonnement, leur soumission aux réflexes plutôt qu'à la réflexion.

Article à lire ici

09:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (4)

jeudi, 02 mars 2006

Roman ou réalité ?

La vie est mal faite: aux Etats-Unis on reproche au roman de ne pas être vrai, en France on lui reproche de l'être trop. Deux récentes «affaires» littéraires montrent à quel point l'art du roman est devenu difficile, paradoxal, complexe et menacé.

A lire ici

Et les maisons citron

medium_picasso.jpg"Lumière d'or sur la mer, sur les sables, sur les blocs. Le soleil est là, et les arbres sveltes, et les maisons citron."

James Joyce

 

Picasso - Baigneuse au bord de mer, 1932

09:49 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

Trublions !

Enfin un hommage à Anatole France !

mercredi, 01 mars 2006

« La littérature, comme toute autre forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas »

Plus que la solitude, ce que j'aime, c'est être sur les marges. A la limite entre mon univers et le monde. J'aime beaucoup le spectacle des frontières, pour le mystère, leur situation en limite entre le connu et l'inconnu.

A lire une intéressante interview de Eric Faye, ici, sur le site de Calou

17:24 Publié dans Interview | Lien permanent | Commentaires (3)

Les antisémitismes français

A lire ici

11:26 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

L’impression d’être des comédiens

Les hommes aux pensées profondes, dans leurs rapports avece les autres hommes, ont toujours l'impression d'être des comédiens, parce qu'ils sont forcés, pour être compris, de simuler une superficie"

Nietzsche

00:55 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)

mardi, 28 février 2006

Secret

« Si vous ne voulez pas qu’une décision soit connue, ne la prenez pas ! »

François Mitterrand

Rien n’était si beau, si leste, si brillant...

Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversèrent d’abord à peu près six mille hommes de chaque côté; ensuite la mousqueterie ôta du meilleur des mondes environ neuf à dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baïonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter à une trentaine de mille âmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie héroïque. Enfin, tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin; il était en cendres: c’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes; là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs; d’autres, à demi brûlées, criaient qu’on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés. 

Voltaire, Candide

Ce que Ségolène nous apprend

A lire ici

15:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

A moins de penser que Dionysos et le Christ ne font qu'un...

medium_detalle_cana.jpg...Ce qui est proprement vénitien (P. Sollers, dictionnaire amoureux de Venise)

Véronèse, détail des Noces de Cana

02:34 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1)

lundi, 27 février 2006

Quel pitre ce Villepin !

Il va nous déclarer la guerre avec l'Italie, on aura tout vu !

22:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)

Eaux-fortes et pointes sèches de Rembrandt

A voir et lire ici

13:41 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2)

Visages

« J'ai un visage qui prend bien la vieillesse, comme d'autres prennent bien la lumière. » Charlotte Rampling

12:17 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (1)

Si le monde signifie quelque chose, c'est qu'il ne signifie rien - sauf qu'il est

« Je suis maintenant un vieil homme, et, comme beaucoup d'habitants de notre vieille Europe, la première partie de ma vie a été assez mouvementée : j'ai été témoin d'une révolution, j'ai fait la guerre dans des conditions particulièrement meurtrières (j'appartenais à l'un de ces régiments que les états-majors sacrifient froidement à l'avance et dont, en huit jours, il n'est pratiquement rien resté), j'ai été fait prisonnier, j'ai connu la faim, le travail physique jusqu'à l'épuisement, je me suis évadé, j'ai été gravement malade, plusieurs fois au bord de la mort, violente ou naturelle, j'ai côtoyé les gens les plus divers, aussi bien des prêtres que des incendiaires d'églises, de paisibles bourgeois que des anarchistes, des philosophes que des illettrés, j'ai partagé mon pain avec des truands, enfin j'ai voyagé un peu partout dans le monde... et cependant, je n'ai jamais encore, à 72 ans, découvert aucun sens à tout cela, si ce n'est, comme l'a dit, je crois, Barthes, après Shakespeare, que «si le monde signifie quelque chose, c'est qu'il ne signifie rien - sauf qu'il est»

Claude Simon, Discours de réception du prix Nobel de littérature, 1985

dimanche, 26 février 2006

Je crois aux forces de l'esprit, je ne vous quitterai pas (TAS suite)

medium_veronese05.jpgExtrait du Journal du mois de Philippe Sollers, JDD du jour :

Jusqu'où pourra aller Ségolène Royal ? Ce qui est sûr, c'est qu'elle est en train de vieillir d'un coup ses partenaires socialistes. Ils pérorent, elle se tait. Ils font semblant d'avoir un programme, elle n'en a pas, d'où sa force. On dit qu'elle n'est qu'une image, mais nous sommes définitivement dans une société d'images. Plus profondément, on a oublié la déclaration métaphysique de Mitterrand avant sa disparition : "Je crois aux forces de l'esprit, je ne vous quitterai pas". Le miracle de Jarnac a eu lieu : Mitterrand s'est bel et bien réincarné sous nos yeux à travers sa fille, mais aussi à travers l'absente, Ségolène elle-même. Le vieux magicien avait préparé son coup fantastique : revenir en femme parmi nous, en force tranquille souriante et rassurante. Toutes les angoisses, toutes les catastrophes, toutes les violences travaillent pour Ségo. C'est l'infirmière courageuse et chic qu'il nous faut. Et c'est là qu'il convient d'écouter attentivement Bernadette Chirac depuis la ville sainte de Bénarès : "Segolène Royal peut être une candidate sérieuse, elle peut même gagner. Ses petits camarades socialistes ne lui feront pas de cadeaux, mais l'heure des femmes a sonné. Regardez Angela Merkel en Allemagne. Ségolène a un look, et à l'heure actuelle ça compte beaucoup. A l'avenir il y aura de plus en plus de femmes pour commander les hommes. C'est bien embêtant pour eux mais c'est ainsi. " Eh bien si Bernadette le dit, c'est parti.

Paolo Véronèse, Léda et le cygne

12:22 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (10)

samedi, 25 février 2006

Isabelle Huppert

medium_jb_isabelle_huppert02.jpgLa voilà encore une fois au centre névralgique d'un film passionnant : "L'ivresse du pouvoir" de Claude Chabrol. Le scénario s'inspire de l'affaire Elf et met en scène toute une galerie de personnages, tout à la fois troubles, cocasses, grotesques et pitoyables (Berléand, Balmer, notamment, sont eux aussi excellents), aux pouvoirs considérables. La juge d'instruction qu'interprète ici Isabelle Huppert (et qui ressemble fort à Eva Joly) donne un formidable coup de pied dans la fourmilière, avec opiniâtreté, pragmatisme, force et détachement ; on sait que la difficulté de son combat dépasse ses forces, qu'elle ne pourra pas le mener jusqu'au bout ; la lutte est si âpre que sa vie privée en sera bouleversée. Sans cesse le film pose la question des limites ; et s'il ne s'y perd pas c'est en grande partie grâce au talent de cette actrice, dont la finesse et l'intelligence repoussent une nouvelle fois celles du travail de comédien.

19:45 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (6)

Les deux virus

Dans la série déjà trop bien connue hélas, deux poids, deux mesures, à lire ici

14:24 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Il serait dommage que vous en pâtissiez

Au sous-sol du BHL, à lire ici

10:06 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0)