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Houellebecq, en tout cas, a quelque chose à dire, et il le dit avec tant de force que le monde entier l'entend. Et que, primé ou non, c'est à lui que tout le monde s'intéresse, même si c'est pour le décrier !
Alina Reyes
22:35 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
j'ai sûrement tort, mais moi, quand un livre est hyper-médiatisé et que je n'ai rien lu de son auteur, je le fuis. Dommage car je dois passer parfois (très rarement, je crois) à côté de chefs-d'oeuvre, mais c'est plus fort que moi.
Écrit par : Calou | vendredi, 04 novembre 2005
« Schopenhauer avançait l’idée que la quantité de bruit qu’un homme pouvait supporter sans être incommodé était en raison inverse de son intelligence. J’aime assez cette définition. De la même manière, il est probable que bien souvent la qualité d’un livre se trouve être inversement proportionnelle au bruit qu’il a suscité, c’est-à-dire au tapage médiatique dont il est l’objet. »
Christian Garcin, extrait de son fameux essai (ceux qui aiment Kafka devraient y trouver du plaisir) Labyrinthes et Cie, éditions Verdier
Écrit par : Calou | vendredi, 04 novembre 2005
Je suis d'accord avec toi Calou, mais parfois c'est l'inverse, une parole est si forte qu'elle emporte tout ; quant au fameux tapage médiatique, nous on y est sensibles parce qu'on est dedans, mais par rapport à la masse d'informations et des messages qui nous submergent tous les jours, finalement... par contre ce que contient ce livre est bien plus fort que tous les autres et c'est ça qui fera la différence, avec le temps...
Écrit par : Ray | vendredi, 04 novembre 2005
"[...] c'est à lui que tout le monde s'intéresse [...]"
Pas vraiment d'accord, Ray : je connais au moins cinquante personnes qui n'ont jamais fait attention à lui. Il ne faut tout de même pas le confondre avec J.K. Rowling. J'adore Harry Potter. Tant pis si je me fais virtuellement lyncher après une telle déclaration...
PS - Tu peux mettre la dernière ligne du 2ème poème de Buk en italique ?
Écrit par : Rick Hunter | samedi, 05 novembre 2005
Les commentaires sont fermés.