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jeudi, 04 mai 2006

Une autre époque

 "Ceux qui lancent ces boules puantes finissent par sentir plus mauvais que ceux qui les reçoivent", avait un jour déclaré le général de Gaulle pour expliquer son refus d'"utiliser" dans la campagne présidentielle de 1965 la francisque reçue par François Mitterrand pendant la guerre. C’était une autre époque où le président de la république payait les factures d’électricité de ses appartements privés, pas encore celle des "frais de bouche", pour ne parler que ça.

Extrait de l'édito de Jean-Marcel Bouguereau, Nouvel Observateur

09:18 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Ah ma bonne dame, le respect s'perd ! Oui, pourquoi rappeler sa francisque à François Mitterrand, ce Je-suis-partout qui nous a tant apporté, les années fric, la montée de Le Pen, les affaires, les drôles de morts, les écoutes téléphoniques, le mensonge d'Etat systématisé... J'en passe, je me tais, on pourrait m'accuser de sentir plus mauvais que lui, moi qui n'ai jamais pratiqué le pouvoir... La duplicité était son fort, pourquoi ne pas le rappeler à ceux qui allaient voter pour lui et la sentir bien passer, sa duplicité ? Est-ce que les hommes changent ? Allons, les yeux dans les yeux : non, ils ne changent pas.

A part ça, pour ce qui est des frais de bouche et compagnie : je me demande ce qui est le pire, voler dans le porte-monnaie des citoyens ou les empoisonner à petit feu de son mépris caché. Non je ne me demande pas, je sais ce qui est le pire.
Le problème c'est qu'ils font tout maintenant, le pire et le moins pire avec.

Écrit par : la bouche émissaire | jeudi, 04 mai 2006

Ah oui, de bien belles années, je me souviens, j'étais à Paris à l'époque, par mon boulot j'avais réussi à avoir une entrée, c'était au Pavillon Gabriel, l'arrivée (comme une manne libératrice !) de la télévision privée en France grâce à Mitterrand, et Berlusconi (himself) venu présenter sa nouvelle chaîne (elle s'appelait la 5), j'ai dû me pincer pour y croire, son sourire satisfait et dominateur au moment de prendre la parole, ensuite on a vu la grosse merde en question, qui n'a fait que se développer depuis...

Écrit par : Ray | jeudi, 04 mai 2006

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