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samedi, 21 janvier 2006

Sans le vrai deux, il n’y a pas de vrai trois

" je crois que la Chine peut amener quelque chose à l’Occident avec son intuition ternaire. L’Occident a privilégié la logique duelle, ce qui constitue sa grandeur. Cette séparation du sujet et de l’objet fut sa démarche originale. Cela étant, maintenant qu’on a conquis la matière et le monde entier, il est peut-être temps de valoriser la dimension ternaire. La Chine n’a peut-être pas assez privilégié le deux, qui représente le droit, le respect de l’autre, la démocratie et la liberté. Or sans le vrai deux, il n’y a pas de vrai trois."

C'est François Cheng qui parle et c'est à lire ici

Commentaires

Ah je l'aime bien ce François Cheng:

"Que de l'autre royaume nous revienne
Ce que nous croyions perdu. Que reviennent
Ceux qui en s'éloignant n'avaient rien dit;
Que leur cri muet soit notre pain quotidien.
Que revienne entière l'âpre déchirure:
Morsure et remords sont d'un seul tenant,

Douleur et douceur se tiennent l'une par l'autre."

Cantos toscans, éd Unes. Fr Cheng

Écrit par : Bona | samedi, 21 janvier 2006

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