dimanche, 18 décembre 2005
Immanence
La rosace palpite
Et les bleus lui cognent
Contre les tympans.
Alors elle soupire
Et s’étire,
Auréolant le ciel
De poumons blancs.
Les coraux sont les artères
Qui irriguent son cœur.
Cœur de corail.
Tu t’essouffles à monter les marches
Interminables,
L’escalier menant au dernier plateau
De la montagne claire.
Dans les cavités de tes tempes
Résonnent les bongs bongs du sang.
Tu y es, et tes yeux se vident,
Il n’y a plus que l’immanence
Du destin qui prend son envol,
L’aile lisse ses plumes le long du vent
Vol planant
Dans les courants,
Air lumineux
Dans lequel se fondre.
Valérie Canat de Chizy
17:52 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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