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mardi, 09 mai 2006

Où vont nos nuits perdues

Elles se nichent dans l’ombre. Le goût de l’ombre. Dans l’inconnu, la nuit, dans l’obscur des êtres, dans la « part maudite » que recèlent aussi bien l’amour que la mort, dans l’ordure, les guenilles, la langue incompréhensible, dans la question qui est au cœur de la question, la chine de l’esprit, le noir noir, un mystère attire, aspire, fascine - d’autant plus qu’on le sait irréfragable.
C’est pourtant là qu’on veut aller creuser, bien sûr.
Sans doute pour creuser en soi-même et retraverser ces expériences vécues, entendues, inventées, retrouvées, ce battement de mille vies dont « je » suis la figure provisoire.

Alain Duault, Figures au jardin,
Le Nouveau Recueil n°70, mars-mai 2004, pp. 75-76.

16:29 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Je lis et relis et ne m'en lasse pas...
Merci

Écrit par : Lydia | jeudi, 11 mai 2006

Bien tout pareil... Je lis et relis...

Écrit par : S. | samedi, 20 mai 2006

Les commentaires sont fermés.