vendredi, 12 mai 2006
Le corbeau
- Et le corbeau, immuable, est toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d'un démon qui rêve; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gît flottante sur le plancher, ne pourra plus s'élever, - jamais plus!
- Edgar Poe (traduit par Charles Baudelaire)
14:37 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Correspondances entre l'acuité poétique et la vacuité politique.
On nous joue Maverick, vous sortez un classique.
Bien vu.
Écrit par : Qwyzyx | vendredi, 12 mai 2006
Ce n'est pas une question de manque de Poe !
Écrit par : Ray | vendredi, 12 mai 2006
Ah, oui... De l'Edgar Poe traduit par Baudelaire, quelle splendeur, toujours...
Écrit par : Chut | samedi, 13 mai 2006
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