mardi, 15 novembre 2005
John Lennon
Le meurtrier de John Lennon, Mark Chapman, a expliqué dans un enregistrement que la télévision américaine diffusera vendredi, comment il tua le musicien, poussé par une irrépressible pulsion. "C'était un besoin absolu," raconte Chapman, aujourd'hui âgé de 50 ans, qui a abattu Lennon de cinq balles dans le dos il y a près de 25 ans, le 8 décembre 1980, devant l'immeuble new-yorkais du musicien.
"Je suis profondément convaincu en mon âme et conscience que je n'aurais rien pu faire à ce stade pour m'empêcher, j'en suis totalement convaincu... C'était comme un train, un train sans conducteur, que rien ne pouvait arrêter. Rien n'aurait pu m'arrêter", dit-il dans ces enregistrements audio de 1991 et 1992 jusque-là jamais diffusés. Ce témoignage fait partie d'un documentaire que la chaîne britannique Channel 4 doit programmer à l'occasion de l'anniversaire de la mort du Beatle, et ces extraits seront diffusés par le réseau américain NBC vendredi. Chapman, qui avait été arrêté sur les lieux du drame, purge une peine de prison à perpétuité dans l'Etat de New York. L'an dernier, sa demande de liberté conditionnelle a été rejetée, la justice évoquant ses "intentions extrêmement malveillantes". Dans l'enregistrement, il livre une explication amère de son crime. "Voila un homme qui avait le monde à ses pieds, et moi... j'étais juste une personne, sans personnalité. Quelque chose en moi s'est cassé... Et je me souviens avoir pensé que peut-être mon identité se révélerait dans le meurtre de John Lennon." Il évoque aussi le jour du crime, quand il voit la limousine de Lennon se garer devant le Dakota building. "Alors je sais que c'est lui, j'ai ce sentiment incroyable... J'entends une voix dans ma tête qui dit "fais-le, fais-le, fais-le". Et tandis qu'il passe devant moi, je sors l'arme, je vise son dos et j'appuie cinq fois sur la détente". (Dépêche AFP)
|
22:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Un crime dans la tète, John ?
Écrit par : frankenheimer | mardi, 15 novembre 2005
Les commentaires sont fermés.