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mercredi, 28 septembre 2005

Aux abois

Film d'une rare élégance, qui s'amuse au fur et à mesure à déjouer les codes qu'il met en place, et qui gagne ainsi en intensité dramatique. On pense à "L'étranger" de Camus mais aussi à "La vie sera un sourire du ciel clément" de Jean-Jacques Marimbert. Le personnage principal, dit Philippe Collin le réalisateur (à qui l'on doit "Les derniers jours d'Emmanuel Kant") est "un soliste plutôt qu'un solitaire". Temps suspendu, multiples identités, variations bunuelliennes, plans large suivis de plans serrès, tout est fait pour dérouter le spectateur, le troubler... D'après un roman de Tristan Bernard.

07:25 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5)

Commentaires

Simplement citer, en écho de ta note, un passage de "Mastroianni-sur-mer", paru depuis peu, où Enrique Vila-Matas dit de lui-même :
"Dans mon cas, ne rien comprendre n'est pas un problème. Je n'ai pas seulement mis au net, mentalement, les chroniques ou les livres que je ne comprends pas, mais plus encore ma propre poétique se nourrit de mon incompréhension. Je charge de sens la sensation d'absurde que donne la vie et, en passant, je considère que l'essentiel de la réalité se trouve dans les livres. Mëme si je n'ai jamais rien compris à ce monde […] même si je n'ai jamais compris pourquoi je vis ni même pourquoi un jour je serai mort, même si je n'ai rien compris, j'ai continué à chercher et à trouver dans la littérature, toujours, et paradoxalement dans l'absurde même, le sens du monde".

Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 28 septembre 2005

Le grand Enrique dans son oeuvre !

Écrit par : Calou | mercredi, 28 septembre 2005

Quel est le rapport avec Mastroianni ? Fellinien ?

Écrit par : Ray | mercredi, 28 septembre 2005

J'ai trouvé un extrait, ça me plaît, il est là ! et puis un catalan ne peut pas être complètement mauvais !

Écrit par : Ray | mercredi, 28 septembre 2005

Pour le rapport avec Mastroianni, cf le dernier numéro du Mag Litt (sur le Dada de Tzara à Debord, si si). Il y a un article sur le dernier Vila-Matas, dont l'extrait cité plus haut. CQFD.

Écrit par : J.-J. M. | mercredi, 28 septembre 2005

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