mardi, 10 janvier 2006
Pensées du jour
Et inédites de Cioran, retrouvées grâce à une vente aux enchères
CELINE : " A compromis définitivement les points de suspension".
MALLARME : "La prose de Mallarmé donne l'impression d'une traduction littérale d'un texte infiniment subtil"
14:01 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (8)
Le secret d'Ali Agça
Rappelons que Philippe Sollers faisait de cette tentative d'assassinat le point central de son roman : "Le secret". Hypothèse : Commandité par le KGB, le tueur estime que la somme allouée est insuffisante. Il balance tout à la CIA, laquelle lui recommande d'honorer le contrat mais en évitant pas les parties vitales. Ensuite, il dira "Je suis le Christ" !
09:30 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
Viens Cypris...
Les étoiles autour de la beauté de la lune
cachent de nouveau leur visage brillant
maintenant que la pleine lune éclaire de tout son éclat
la terre sombre.
... Sur l'eau fraîche,
... le vent qui souffle chante dans les branches vertes
et dans les feuilles à qui il donne vie
coule un profond sommeil. ...
Viens, Cypris, et dans les coupes d'or, avec grâce,
prépare pour les convives le nectar
que tu serviras.
Sapho
05:39 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 09 janvier 2006
La racaille
"Qu'est ce qui est Bien ? La circulation de plus en plus élargie des marchandises. Qu'est-ce qui est Mal ? Ce qui risque de la freiner. Comment mettre le Mal au service du Bien ? Par la formation de terroristes qualifiés, recrutés dans le désespoir des populations soumises. Ils démontrent le bien par la négative explosive, le hurlement et le fanatisme de la créature opprimée. Le Bien a enfin trouvé le Mal qu'il lui fallait : c'est Lui ou la décomposition, le chaos, l'anarchie, la folie. Lui ou la racaille. Lui, la bonne racaille, contre la mauvaise racaille. Vous n'avez pas le choix, vous survivez, c'est parfait. Vous pouvez même vous supprimer, personne ne vous en empêche."
Philippe Sollers, Une vie divine
03:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (5)
Ce qu'il y a au monde de plus silencieux et de plus léger
Un jour, ce qu'il y a au monde de plus silencieux et de plus léger est venu à moi
Nietzsche
03:18 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 08 janvier 2006
Un glissement généralisé
" La première phase de la domination de l’économie sur la vie sociale avait entraîné dans la définition de toute réalisation humaine une évidente dégradation de l’être en avoir. La phase présente de l’occupation totale de la vie sociale par les résultats accumulés de l’économie conduit à un glissement généralisé de l’avoir au paraître, dont tout avoir effectif doit tirer son prestige immédiat et sa fonction dernière "
Guy Debord, " La société du spectacle ".
20:30 Publié dans Société du spectacle | Lien permanent | Commentaires (2)
Paradis
" Dans sa partie principale, l’expulsion du paradis est éternelle : ainsi il est vrai que l’expulsion du Paradis est définitive, que la vie en ce monde est inéluctable, mais l’éternité de l’événement (ou plutôt en termes temporels : la répétition éternelle de l’événement) rend malgré tout possible que non seulement nous puissions continuellement rester au Paradis, mais que nous y soyons continuellement en fait, peu importe que nous le sachions ou non ici ".
Kafka, Préparatifs de noce à la campagne
19:46 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3)
Les intervalles
« La grande peinture est une peinture où les intervalles sont chargés d’autant d’énergie que les figures qui les déterminent »
André Masson
18:55 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (18)
Mallarmé à propos de Manet
"Griffes d'un rire du regard... Sa main - la pression sentie claire et prête... Vivace, lavé, profond, aigu ou hanté de certain noir"
09:13 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 07 janvier 2006
Pareil à un animal marin qui prend le soleil entre les rochers
Il est ensoleillé, lisse, heureux, pareil à un animal marin qui prend le soleil entre les rochers. Après tout, cet animal marin, c'était moi : presque chaque phrase de ce livre a été pensée, est éclose hors de cet entassement confus de rochers, près de Gênes où j'étais seul, dans l'intimité de la mer.
Nietzsche à propos d'un de ses livres, huit ans plus tard
(Cité par P. Sollers dans "Une vie divine")
23:18 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0)
Une main en embuscade dans "le déjeuner sur l'herbe" de Manet...
17:37 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (3)
Chez le Père Lathuille
Manet
16:57 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (6)
Mery Laurent, modèle de Manet
Marie devint Mery, en hommage au léger accent américain du docteur. Elle fit venir de Nancy une jeune domestique, Elisa, et elle meubla sa maison où accoururent les écrivains, les peintres et les poètes, ravis de l’opulence toute neuve de leur amie.
Henri de Régnier a laissé, dans ses souvenirs, une description de l’appartement de la rue Rome où le mauvais goût de la fin du siècle s’étalait dans une profusion de passementeries et de pompons, de fourrures, de coussins, de tapis d’Orient, de poufs, de consoles dorées, de bibelots, Au mur, une tapisserie représente l’apothéose du premier Consul. Des satyres, peints au plafond, clignent de l’œil vers Mery qui reçoit, vêtue d’un ample déshabillé blanc. Et Marcel Proust se servira du décor de sa maison des talus pour l’intérieur de Mme Swann.
Elle connaissait les poèmes de Coppée par cœur.
Coppée ça n’est pas un poète c’est un garçon coiffeur ! Parlez moi de Mallarmé ou de Verlaine. Lui avait dit Manet.
Manet avait fait souscrire par sa belle amie un abonnement à La République des lettres, dont s’occupait Catulle Mendès et il avait remis à sa belle Mery, la collection de la Dernière Mode. Il ne tarrissait pas d’éloge sur celui qu’il tenait pour le plus grand poète de l’époque !
Mery avait aussi souscrit à ce long poême qu’était Le Faune, refusé pour le Parnasse Contemporain.
Mery était devenue l’amie en titre de Manet.
14:03 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
Les livres
"Prends-les comme s'adressant directement à toi, on n'est pas à l'école"
Philippe Sollers, Une vie divine
13:42 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 06 janvier 2006
Appel à candidatures
Peinture, sculpture, photographie, art, numérique, installation...
22:29 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (8)
Reflets
Vus par Dali
21:31 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
Manet
Pissarro à Matisse : « Manet est plus fort que nous tous, il a fait de la lumière avec du noir. »
Manet : Un bar aux Folies-Bergère
15:04 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (6)
Je prends une mitrailleuse !
Picasso : « Certains appellent mon œuvre d’un temps, surréaliste. Je ne suis pas un surréaliste. Je n’ai jamais été hors du réel. J’ai toujours été au cœur du réel. Si quelqu’un veut exprimer la guerre, il pourrait se servir d’un arc et d’une flèche, ce serait plus élégant, plus littéraire parce que plus esthétique, mais, quant à moi, si je veux exprimer la guerre, je prends une mitrailleuse ! Le temps est venu, dans cette période de changements et de révolution, de peindre d’une manière révolutionnaire ; on ne peut plus peindre comme avant. »
Question : « Pourquoi peignez-vous d’une telle manière que votre expression est si difficilement intelligible au public ? »
Picasso : « Je peins ainsi parce que c’est là le résultat de ma pensée. J’ai travaillé pendant des années pour l’obtenir, et si je fais un pas en arrière, ce sera une offense au public, parce que c’est le résultat de mes réflexions. Je ne peux pas me servir d’un procédé ordinaire simplement pour avoir la satisfaction d’être compris. » (Extraits d’un entretien réalisé en 1945.)
13:50 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
Structure mentale
Mitterrand à propos de Chirac : "C'est un type sympathique, dommage qu'il manque de structure mentale"
09:02 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)
jeudi, 05 janvier 2006
Picasso
"Je ne comprends pas votre tableau", dit quelqu'un à Picasso. Et lui : "Il ne manquerait plus que ça"
20:05 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)