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mercredi, 11 janvier 2006

La cité des fleurs vivantes

medium_159.jpgIl y a des romans comme celui-ci qui "fonctionnent" tout de suite. Dès les premières pages, on y est, c'est une question d'humanité je crois. On plonge en plein coeur d'une classe d'adolescents, ça se passe en Belgique de nos jours, et tout ce joli monde (profs, parents, enfants, issus de l'immigration ou pas) va se retrouver dans un tourbillon d'intrigues, de drames, de passions. La violence qu'on sent partout dans la société est bien là, elle n'est pas escamotée dans ce roman ; les jeunes, s'ils communiquent entre eux par e-mails, chat, blogs, sont bien vivants, comme Hermeline, le personnage central - très joli portrait d'une fille d'aujourd'hui. Pas de doute, l'auteur, prof lui-même, sait de quoi il parle, mais c'est toujours sans dogmatisme, et surtout il sait bien faire parler ses personnages. Et nous les faire aimer.

La cité des fleurs fanées, Eric Dejaeger, Editions Memor, Couleurs.

 

04:44 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Merci, Ray.

Écrit par : Eric Dejaeger | mercredi, 11 janvier 2006

Je me suis régalé à lire ton roman ; au milieu de tout le reste et qui fait l'armature du livre, il y a surtout, comme un joyau, l'émotion que tu réussis à faire passer...

Écrit par : Ray | mercredi, 11 janvier 2006

moi je dis carrément que c'est LE roman (notamment belge) de l'Année 2006 ! du moins en janvier !
j'en dirai plus quand l'auteur me l'enverra et que je l'aurai lu !

gniarf gniarf !
(mais je recommande , en attendant , "contes de la poésie ordinaire" "dans la vie à coups de pioche" et "poèmes réincarnés dans un orteil aimé" d'Eric Dejaeger . Sauf si vous préférez Valery à Brautigan et Malherbe à Bukowski)

Écrit par : hozan kebo | mercredi, 11 janvier 2006

C'est au moment où on croit s'être éloigné des choses qu'on s'en rapproche le plus, le plus souvent à notre insu...

Écrit par : Ray | mercredi, 11 janvier 2006

Les commentaires sont fermés.