vendredi, 01 avril 2005
Un passage
"Nous le savons tous très bien, tout au fond, que l'intérieur est le lieu non du mien, non du moi, mais d'un passage, d'une brèche par où nous saisit un souffle étranger."
Valère Novarina
18:19 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
La fin de l'histoire
"La fin de l'histoire est sans parole"
Valére Novarina
18:07 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 31 mars 2005
Répétition
Il n’y a que deux sortes de comique, le comique de répétition et... le comique de répétition
14:12 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (4)
La ville a mis sa robe de plaisir
C'est ainsi les jours de printemps, on sait bien que rien n'a d'importance, corps alanguis, désirs flottant sur les sourires, regards en coin, un rien de lenteur dans les démarches, la ville a mis sa robe de plaisir
13:44 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
mercredi, 30 mars 2005
Les bêtises...
Les bêtises des gens intelligents sont fascinantes
Roland Barthes
17:16 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
Marcher...
Mon pied droit est jaloux de mon pied gauche. Quand l'un avance, l'autre veut le dépasser. Et moi, comme un imbécile, je marche !
Raymond Devos
17:05 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 27 mars 2005
Bénéfices
Les entreprises du CAC 40 ont réalisé 57 milliards d'euros de bénéfices en 2004, soit une hausse de plus de 64 %. (Et rajoute le Canard Enchaîné) : Comme le soutiennent les huiles du MEDEF, la plus grande fermeté à l'égard des salariés s'impose donc.
19:57 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)
La chambre
"J'ai glissé
Sur le bord d'une vie
Auréole où flottent
Les draps d'un lit
Blancheur de lavande
S'assoupit pâlit
Mon coeur sur mes lèvres
Le bleu le mauve
Autour des voiles
Dans la fraîcheur
De cils battus
Le vertige soulève l'air
Chambre lumineuse
Où se perdent mes pas"
Valérie Canat de Chizy (La licorne d'Hannibal n°8)
11:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 26 mars 2005
Dresse des flambées
"Pousse à la roue. A la grande roue. Combat sur tous les fronts de l'utopie. Mêle ta sueur aux terres les plus arides. Comme un seul homme, dresse des flambées."
Michel Gorsse (La licorne d'Hannibal, n°8)
19:54 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
Résister
"Résister, toujours résister, voilà la vie, et le monde vit parce qu’il nous résiste et que nous lui résistons."
Jean-Jacques Marimbert
16:13 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
Nous serions tous des artistes...
"Je me rappelle avoir lu quelque part que si nous pouvions voir la réalité telle qu’elle est, nous serions tous des artistes, et nous verrions des tableaux, des sculptures que la vie façonne dans la nature, sans voile"
Jean-Jacques Marimbert, extrait de Raphaëlle, roman.
10:58 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (4)
Un grand théâtre d'ombres...
« ce français qu'on dit parfois inaccentué, sec, raisonneur et gourmé, est une langue très invective, très secrète et très arborescente, faite pour pousser. Très native, très germinative. La plus belle langue du monde, parce que c'est à la fois du grec de cirque, du patois d'église, du latin arabesque, de l'anglais larvé, de l'argot de cour, du saxon éboulé, du picard d'oc, du doux-allemand et de l'italien raccourci. Un grand théâtre d'ombres, de transformismes, de variétés rythmées... »
Valère Novarina
10:41 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (7)
mercredi, 23 mars 2005
L'été, le silence, l'approche de l'aube...
"Pourquoi dans toutes nos langues occidentales dit-on « tomber amoureux » ? Monter serait plus juste. L’amour est ascensionnel comme la prière. Ascensionnel et éperdu. (…) Je la revoyais une nuit à mes côtés, sur la jetée du port de ma ville natale. L’été, le silence, l’approche de l’aube. (…) Je la trouvais superbe. Nous marchions du même pas, sans aucun bruit. Je reconnaîtrais sans peine l’endroit où j’ai senti comme une aveuglante déchirure dans le noir, où j’ai eu les poumons dévorés de bonheur. La vie d’un coup acérée, musicale, intelligible. Surtout ne rien dire. "
Nicolas Bouvier
23:02 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
Une île
"Une île est comme un doigt posé sur une bouche invisible et l'on sait depuis Ulysse que le temps n'y passe pas comme ailleurs"
Nicolas Bouvier
22:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
Ciel
Ciel de pagodes,
Lumière effilochée,
Vide parfait.
10:21 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
Tôt
Fleurs ouvertes, épanouies,
Tôt levé,
Journée parmi les nuages.
10:17 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
Matin
Matin gris et bleu,
Ombre portée des nuages,
Ciel de neige.
10:14 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 22 mars 2005
Une ombre sur tes yeux
Ton sourire
Le délié de ton corps
Une ombre sur tes yeux
13:47 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 20 mars 2005
Un retournement
"le baroque est un retournement permanent"
P Sollers dans "Mystérieux Mozart"
21:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (30)
L'art baroque
"Il est impossible d’oublier que la découverte de l’Extrême-Orient et le développement de l’art baroque au 17 è et 18 è siècle ont été synchroniques et que c’est de la première que le second a probablement reçu l’accentuation définitive"
Paul Claudel
21:52 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)