samedi, 10 septembre 2005
Comme on attend le train
Je ne suis pas un prophète
mais il arrive que je voie ce que
les autres voient comme moi,
mais ne veulent pas voir.
Le monde moderne regorge
aujourd'hui d'hommes d'affaires
et de policiers, mais il a bien
besoin d'entendre quelques
voix libératrices, [...]
Les voix libératrices ne sont pas
les voix apaisantes, les voix
rassurantes. Elles ne se contentent
pas de nous inviter à attendre
l'avenir comme on attend le train.
Georges Bernanos
02:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
En attendant les secours
Oh Katrina tchi tchi...
Il n'y a que les bouteilles au bar
qui supportent bien le tangage,
même l'ombre sur le mur
répète le geste de ma main
s'épongeant le front.
Celle qui rêve de passer
l'équateur à dos d'âne
regarde impuissante et incrédule
la Vieille Orléans ruisseler
à travers les barreaux d'un monde noir.
Je ne fraierai pas ma route parmi
les fachos et les gouttes.
Si les chats blancs vont sous les bancs à midi
vérifier que les ombres sont toujours noires,
que l'écho fasse ici résonner,
non pas un chant de l'équateur
mais ma toux de l'antarctique.
Calou
Écrit par : Calou | samedi, 10 septembre 2005
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