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mardi, 27 septembre 2005

Plaisir

"La plus grande perfection de l’âme est d’être capable de plaisir"

Vauvenargues

19:40 Publié dans Maximes | Lien permanent | Commentaires (0)

Je suis été

Aujourd’hui vers 13 heures, mardi 26 septembre 2149, je suis arrivé à une telle présence à moi-même et au monde, place de la Canourgue à Montpellier, que j’étais ces roses qui se balancent doucement dans l’air léger de ce début d’automne.

Pierre Autin-Grenier au bistrot de la Fraternelle

Car si l’homme est de ceux qu’on n’oublie pas, l’écrivain est d’envergure : assurément un grand styliste mais surtout un styliste qui a quelque chose à dire en ces temps de verbe creux et de fausse parole...

Lire ici tout l'article sur le blog de Christian Cottet-Emard

Failure

Allez sur Google et tapez "failure"

Concours littéraire

Concours littéraire Salmigondis, infos ici

15:52 Publié dans Concours | Lien permanent | Commentaires (0)

Salmigondis au Salon de la revue

Une grosse affaire !

A voir ici

Ou là

11:40 Publié dans Revues | Lien permanent | Commentaires (10)

Cindy Sheehan arrêtée

L'Américaine Cindy Sheehan, symbole du mouvement anti-guerre aux Etats-Unis, a été arrêtée lundi en milieu de journée alors qu'elle manifestait contre la guerre en Irak devant la Maison Blanche.

A lire ici

Ou là

10:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 26 septembre 2005

Le moi n'est pas maître dans sa propre maison

L'homme, quelque rabaissé qu'il soit au-dehors, se sent souverain dans sa propre âme. Il s'est forgé quelque part, au cœur de son moi, un organe de contrôle qui surveille si ses propres émotions et ses propres actions sont conformes à ses exigences. Ne le sont-elles pas, les voilà impitoyablement inhibées et reprises. La perception intérieure, la conscience, rend compte au moi de tous les processus importants qui ont lieu dans l'appareil psychique, et la volonté, guidée par ces renseignements, exécute ce qui est ordonné par le moi, corrigeant ce qui voudrait se réaliser de manière indépendante (…).
Dans certaines maladies, et, de fait, justement dans les névroses, que nous étudions, il en est autrement. Le moi se sent mal à l'aise, il touche aux limites de sa puissance en sa propre maison, l'âme. Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent ; on n'est pas non plus capable de les chasser. Ces hôtes étrangers semblent même être plus forts que ceux qui sont soumis au moi ; ils résistent à toutes les forces de la volonté qui ont déjà fait leurs preuves, restent insensibles à une réfutation logique, ils ne sont pas touchés par l'affirmation contraire de la réalité. La psychanalyse entreprend d'élucider ces cas morbides inquiétants, elle organise de longues et minutieuses recherches, elle se forge des notions de secours et des constructions scientifiques, et, finalement, peut dire au moi :
"Il n'y a rien d'étranger qui se soit introduit en toi, c'est une part de ta propre vie psychique qui s'est soustraite à ta connaissance et à la maîtrise de ton vouloir. C'est d'ailleurs pourquoi tu es si faible dans ta défense; tu luttes avec une partie de ta force contre l'autre partie, tu ne peux pas rassembler toute ta force ainsi que tu le ferais contre un ennemi extérieur. (…) La faute, je dois le dire, en revient à toi. Tu as trop présumé de ta force lorsque tu as cru pouvoir disposer à ton gré de tes instincts sexuels et n'être pas obligé de tenir compte le moins du monde de leurs aspirations. Ils se sont alors révoltés et ont suivi leurs propres voies obscures afin de se soustraire à la répression, ils ont conquis leur droit d'une manière qui ne pouvait plus te convenir.(…) Le psychique ne coïncide pas en toi avec le conscient : qu'une chose se passe dans ton âme ou que tu en sois de plus averti, voilà qui n'est pas la même chose(…)."
C'est de cette manière que la psychanalyse voudrait instruire le moi. Mais les deux clartés qu'elle nous apporte : savoir, que la vie instinctive de la sexualité ne saurait être complètement domptée en nous et que les processus psychiques sont en eux-mêmes inconscients, et ne deviennent accessibles et subordonnés au moi que par une perception incomplète et incertaine, équivalent à affirmer que le moi n'est pas maître dans sa propre maison.

Freud, Essais de psychanalyse appliquée

Max Ernst. L'Ange du foyer ou Le Triomphe du surréalisme

L'art moderne

La civilisation bourgeoise, maintenant étendue à l’ensemble de la planète, et dont le dépassement n’a encore été accompli nulle part, est hantée par une ombre : la mise en question de sa culture, qui apparaît dans la dissolution moderne de tous ses moyens artistiques. Cette dissolution s’étant manifestée d’abord au point de départ des forces productives de la société moderne, c’est-à-dire en Europe et plus tard en Amérique, elle se trouve être depuis longtemps la vérité première du modernisme occidental. La libération des formes artistiques a partout signifié leur réduction à rien. On peut appliquer à l’ensemble de l’expression moderne ce que W.Weidlé écrivait en 1947, dans le numéro 2 des Cahiers de la Pléiade à propos de Finnegan’s Wake : "Cette Somme démesurée des plus alléchantes contorsions verbales, cet Art poétique en dix mille leçons n’est pas une création de l’art : c’est l’autopsie de son cadavre".

Guy Debord

15:05 Publié dans Philo | Lien permanent | Commentaires (19)

Révolution

S’il y a quelque chose de dérisoire à parler de révolution, c’est évidemment parce que le mouvement révolutionnaire organisé a disparu depuis longtemps des pays modernes, où sont précisément concentrées les possibilités d’une transformation décisive de la société. Mais tout le reste est bien plus dérisoire encore, puisqu’il s’agit de l’existant, et des diverses formes de son acceptation. Le terme "révolutionnaire" est désamorcé jusqu’à désigner, comme publicité, les moindres changements dans le détail de la production sans cesse modifiée des marchandises, parce que nulle part ne sont plus exprimées les possibilités d’un changement central désirable. Le projet révolutionnaire, de nos jours, comparaît en accusé devant l’histoire : on lui reproche d’avoir échoué, d’avoir apporté une aliénation nouvelle.
Guy Debord

14:38 Publié dans Philo | Lien permanent | Commentaires (7)

Katrina balaye les non-dits raciaux

il y a bien deux pays aux Etats-Unis, et La Nouvelle-Orléans n'était pas dans le bon.
Article à lire ici

11:11 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

La saison 2005-2006 à la Baignoire

La saison 2005-2006 s'ouvre à "La Baignoire", compagnie "Les perles de verre" à Montpellier

A découvrir ici

09:35 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 25 septembre 2005

Marx, le vrai

La bourgeoisie a joué dans l'histoire un rôle éminemment révolutionnaire. Là où elle prit le pouvoir, elle détruisit toutes les relations féodales, patriarcales, idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissaient l'homme féodal à ses supérieurs naturels, elle les a brisés sans pitié pour ne laisser d'autre lien entre l'homme et l'homme que le froid intérêt, les dures exigences du "paiement comptant". Elle a noyé les frissons sacrés de l'extase religieuse, de l'enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité à quatre sous dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d'échange et, à la place des nombreuses libertés si chèrement acquises, elle a substitué l'unique et impitoyable liberté du commerce. En un mot, à la place de l'exploitation que masquaient les illusions religieuses et politiques, elle a mis une exploitation ouverte, éhontée, directe, aride. La bourgeoisie a dépouillé de leurs auréoles toutes les activités qui passaient jusqu'alors pour vénérables et que l'on considérait avec un saint respect. Médecin, juriste, prêtre, poète, homme de science, de tous elle a fait des salariés à gages.La bourgeoisie a déchiré le voile de sentiment et d'émotion qui couvrait les relations familiales et les a réduites à n'être que de simples rapports d'argent.

Manifeste du Parti Communiste

21:07 Publié dans Philo | Lien permanent | Commentaires (2)

Poésie à l'IF

Poésie à l'IF

Le Cercle des Authentiques Cabochards
La Licorne d'Hannibal
ont le plaisir de vous inviter

samedi 1er octobre

à 18h : Vernissage de l'exposition du peintre Jean-Pierre Laboual
à 20h45 : Soirée poésie

le N° 10 de la revue est consacré au poète Gérard Salgas et au sculpteur Paul Rivieccio

Galerie l'IF
4, Bd de la Liberté 66200 ELNE
Ville haute direction cloître - cathédrale

Entrée et sortie libres

19:57 Publié dans Sorties | Lien permanent | Commentaires (0)

Ils ne se sont pas appelés Marx pour rien

Leur décontraction, ce pouvoir souverain qu’ils ont sur les choses, extrêmement jouissif, qui semble nous dire : une autre partition est possible, et elle est beaucoup plus drôle. Finalement ils ne se sont pas appelés Marx pour rien

00:05 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (5)

samedi, 24 septembre 2005

Extraits inédits de "Friterie-bar Brunetti" - 11

Le complot des banques, des beaufs et des charognards de l’immobilier a toujours été d’en finir avec et d’éliminer une bonne fois pour toutes ces petits cafés de quartier dans la chaleur desquels s’assemblait le populo en fin de son affolant labeur pour, les uns et les autres joyeusement trinquant à la solidarité, rosser en paroles le gendarme, pester contre les prétentions du proprio et le prix du pain, se rebiffer avec la fougue des humiliés contre toute autorité voire même, ainsi que l’ont toujours redouté les banques, les beaufs et les charognards de l’immobilier, manigancer quelque coup tordu à l’encontre de leurs intérêts et de leurs viles magouilles.

Voilà pourquoi tant de Friterie-Bar Brunetti, tant de Bistrot de la Mère Christain et autres Écorche-Bœufs, Comptoir du Soleil, Chez Mimi et Popaul, Aux deux Absinthes, cafés matineux pour assoiffés de l’aube, bars à vin de ruelles obscures, tardifs troquets tenant rideau levé jusqu’à point d’heure ou minuscules bouchons au kitsch époustouflant vous enjoignant d’entrée : Prenez la vie comme un Martini!, se sont retrouvés aspirés comme si de rien n’était par l’horrible trou borgne des démolisseurs, équarrisseurs de toute poésie, et métamorphosés en moins de deux par les promoteurs à bagouses et cravate club en selfs, snacks, Quick et Mac, temples de la finance aseptisés où officie dans une parfaite indifférence une poignée d’automates en uniforme au service de pantins hébétés consommant sans mot dire la merde capitaliste dans une solitude peuplée d’assassins.

(Extrait de "Friterie-bar Brunetti" : Pierre Autin-Grenier, à paraître le 6 octobre chez l'Arpenteur)

 

18:55 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (0)

Les anti-consommation veulent changer le monde hors des partis

Comme si Internet venait transformer les formes traditionnelles du militantisme...

Article à lire ici

16:27 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Que chacun fasse référence à sa vie

L'être de l'homme, non seulement ne peut être compris sans la folie, mais il ne serait pas l'être de l'homme s'il ne portait en lui la folie comme limite de sa liberté.
Que chacun fasse référence à sa vie. Est-ce qu'il a ou non le sentiment qu'il y a quelque chose qui se répète dans sa vie, toujours la même, et que c'est ça qui est le plus lui. Un certain mode du jouir, un stéréotype qui est bien le stéréotype de chacun, témoignant d'un manque vraiment essentiel.
L'être parlant ne sait pas les pensées même qui le guident. Ces pensées comme toutes les autres, se caractérisent par ceci qu'il n'y a pas de pensée qui ne fonctionne comme la parole, qui n'appartienne au champ du langage. La façon dont Freud opère, part de la forme articulée que son sujet donne à des éléments comme le rêve, le lapsus, le mot d'esprit. La nouvelle forme qu'il lui substitue par l'interprétation est de l'ordre de la traduction, et la traduction c'est toujours une réduction. Il y a toujours une perte. Cette perte, c'est le réel de l'inconscient, le réel même tout court. Le réel pour l'être parlant, c'est ce qu'il perd, et surtout qu'il se perd quelque part, et où? C'est là que Freud a mis l'accent, il se perd dans le rapport sexuel. Il y a des normes sociales faute de toute norme sexuelle.
Même si les souvenirs de la répression familiale n'étaient pas vrais, il faudrait les inventer, et on n'y manque pas. Le mythe, c'est ça, la tentative de donner forme épique à ce qui s'opère de la structure.
Où en tout ça, ce qui fait bon heur ? Exactement partout. Le sujet est heureux. C'est même sa définition puisqu'il ne peut rien devoir qu'à l'heur, à la fortune autrement dit, et que tout heur lui est bon pour ce qui le maintient, soit pour qu'il se répète. L'étonnant n'est pas qu'il soit heureux, c'est qu'il prenne idée de la béatitude, une idée qui va assez loin pour qu'il s'en sente exilé.
La tristesse c'est simplement une faute morale, un péché, ce qui veut dire une lâcheté morale, qui ne se situe en dernier ressort que de la pensée, soit du devoir de bien dire ou de s'y retrouver dans la structure.
(Lacan)

16:07 Publié dans Philo | Lien permanent | Commentaires (0)

Le langage

N'est-ce pas, chez Freud, charité que d'avoir permis à la misère des êtres parlants de se dire qu'il y a - puisqu'il y a l'inconscient - quelque chose qui transcende, qui transcende vraiment, et qui n'est rien d'autre que ce qu'elle habite, cette espèce, à savoir le langage? N'est-ce pas, oui, charité que de lui annoncer cette nouvelle que dans ce qui est sa vie quotidienne, elle a avec le langage un support de plus de raison qu'il n'en pouvait paraître, et que, de la sagesse, objet inatteignable d'une poursuite vaine, il y en a déjà là? (Lacan)

15:31 Publié dans Philo | Lien permanent | Commentaires (0)

Cindy Sheehan est devenue l'icône du mouvement contre la guerre

Article à lire ici

14:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)