dimanche, 11 septembre 2005
Zao Wou Ki
Les tableaux de Zao Wou-Ki sont des giboulées de couleurs affrontées, la création de la terre racontée, jaillissement, effraction, on a percé un secret. Des arbres accrochés aux montagnes, feu rampant, glissant sur la toile, parfois on discerne en échos lointains l’œuvre de Corot, Le Lorrain ou Degas, cieux de neige, ouragans en formation, toujours une fête de l’esprit. Une peinture qui parle de l’âme, de ses dérangements, en pointillés. Emotions, rêve, brisures mais épanouissement, vertige atteints, perte du sens, plongée dans le plaisir - voilà la leçon de Cézanne à Zao Wou-Ki -, le plaisir guide et on est sauvé, on découvre des portes, de nouveaux horizons, ceux d’avant étaient factices, des images s’instillent, glissent, surgissent, un dévoilement progressif, un opéra, une musique symphonique, mélodies entrecroisées, légèreté, l’énergie de la matière concentrée en si peu de temps, les deux dimensions du tableau sont largement dépassées, oubliées, rien à voir.
10:40 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (10)
samedi, 10 septembre 2005
Conjurer les noeuds sinistres du destin
Françoise Gilot, compagne de Picasso, et peintre : « Ces dernières années, j’ai peint par terre de grandes toiles sur lesquelles je rampe, je m’étends, des toiles que je bénis en les aspergeant de couleurs, des toiles qui m’englobent, des toiles sidérales. Elles m’emmènent en voyage. Ce sont des marques fastes faites pour conjurer les fortunes adverses, les nœuds sinistres du destin ».
22:45 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (10)
Pour P.A.G.
"Quand je n'aurai plus qu'une paire de fesses pour penser, j'irai l'asseoir à l'Académie Française"
Georges Bernanos
14:45 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
Une génération de kids définitifs
« Ce que nous essayons de créer c'est une humanité factice, frivole, qui ne sera plus jamais accessible au sérieux ni à l'humour, qui vivra jusqu'à sa mort dans une quête de plus en plus désespérée du fun et du sexe ; une génération de kids définitifs. »
Michel Houellebecq, la possibilité d'une île
11:12 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
En attendant les secours
Oh Katrina tchi tchi...
Il n'y a que les bouteilles au bar
qui supportent bien le tangage,
même l'ombre sur le mur
répète le geste de ma main
s'épongeant le front.
Celle qui rêve de passer
l'équateur à dos d'âne
regarde impuissante et incrédule
la Vieille Orléans ruisseler
à travers les barreaux d'un monde noir.
Je ne fraierai pas ma route parmi
les fachos et les gouttes.
Si les chats blancs vont sous les bancs à midi
vérifier que les ombres sont toujours noires,
que l'écho fasse ici résonner,
non pas un chant de l'équateur
mais ma toux de l'antarctique.
Calou
09:26 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (5)
Comme on attend le train
Je ne suis pas un prophète
mais il arrive que je voie ce que
les autres voient comme moi,
mais ne veulent pas voir.
Le monde moderne regorge
aujourd'hui d'hommes d'affaires
et de policiers, mais il a bien
besoin d'entendre quelques
voix libératrices, [...]
Les voix libératrices ne sont pas
les voix apaisantes, les voix
rassurantes. Elles ne se contentent
pas de nous inviter à attendre
l'avenir comme on attend le train.
Georges Bernanos
02:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 09 septembre 2005
Une bonne leçon d'humidité
Quand je levai les yeux, je le vis qui souriait d'un sourire étrange, celui de l'homme qui vient d'entrevoir son avenir, et qui sait l'accepter sans se plaindre."
James CRUMLEY, Fausse piste, 10-18, 1997, 336-337. Traduction : Ata.
20:20 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (0)
Houellebecq ou le paradoxe gigogne
Propos d'un libraire de proximité :
A la librairie, nous en avons vendu 4 ou 5, alors qu'il s'en ait tiré 250 000 exemplaires et que ça marche du tonerre ailleurs. Certes, c'est souvent comme ça à Lirabur. Notre clientèle ne répond pas à l'exigence médiatique (sauf pour Harry Potter, mais bon, lui, c'est un sorcier...). Nous vendons les romans que nous conseillons, parce que nous les avons aimé, c'est vraiment ce que les gens attendent. Mais là, pour Houellebecq, ça coince. Mon gros coup de coeur pour le livre ne vaut pas tripette face à ce que les gens sont sûrs de savoir dessus, à savoir la diarrhée médiatique de tous les critiques frustrés de n'avoir pas reçu les épreuves cet été. C'est la première fois que ça m'arrive en un an de librairie, une telle violence et une telle certitude dans les réactions. Je n'en tire pas de conclusions sur mes clients, je serai forcément dans l'erreur, mais je regrette que pour une fois, les médias aient raison face à la sincérité d'une libraire de proximité.
14:31 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (4)
jeudi, 08 septembre 2005
Fête
Ambrose Bierce, dans son « Dictionnaire du Diable » la définit ainsi : « Célébration. Une fête religieuse se distingue généralement par un abus de nourriture et de boissons, assez souvent en l’honneur de quelque saint personnage qui s’était distingué par son ascétisme ».
21:30 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (17)
Hiatus irrationalis
Choses que coule en vous la sueur ou la sève,
Formes, que vous naissiez de la forge ou du sang,
Votre torrent n’est pas plus dense que mon rêve,
Et si je ne vous bats d’un désir incessant,
Je traverse votre eau, je tombe vers la grève
Où m’attire le poids de mon démon pensant;
Seul il heurte au sol dur sur quoi l’être s’élève,
Le mal aveugle et sourd, le dieu privé de sens
Mais, sitôt que tout verbe a péri dans ma gorge,
Choses qui jaillissez du sang ou de la forge,
Nature –, je me perds au flux d’un élément :
Celui qui couve en moi, le même vous soulève,
Formes que coule en vous la sueur ou la sève,
C’est le feu qui me fait votre immortel amant.
Jacques Lacan
Peinture de Antoine Wiertz : La belle Rosine
20:35 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 07 septembre 2005
Cézanne toujours
"Il faut être incorruptible sur son art, et pour l'être dans son art, il faut s'entraîner à l'être dans sa vie" "En somme il y a le savoir-faire et le faire-savoir. Quand on sait faire, on n'a pas besoin de faire savoir. Ca se sait toujours".
Cézanne
22:40 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (8)
Les Vénitiens et les Espagnols
Cézanne visitant le Louvre, à propos des Vénitiens et des Espagnols : "Quand on ne sait pas, on croit que ce sont ceux qui savent qui vous arrêtent. Alors qu'au contraire, si on les fréquente, au lieu de vous encombrer, ils vous prennent par la main et vous font gentiment balbutier votre petite histoire".
Joachim Gasquet, Cézanne
21:58 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)
Et voici le grand style...
Imaginez qu’à l’été finissant, les camaïeux de verts se disputent le paysage avec les ocres d’un automne qui s’avance à pas lent. La nature est en joie de la vendange qui approche, et les cuvages que l’on aère exhalent les effluves des crus passés. Cette terre de Bourgogne prête à donner son fruit est comme un corps de femme: grasse, toute en courbes et vallons … Ah ! mon amie que j’aime ce pays si plein de délicieux souvenirs de l’enfance que je garde en mon cœur gravés comme autant d’eaux-fortes, témoins d’un temps qui fut et qui fuit.
09:10 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (27)
mardi, 06 septembre 2005
Petit extrait d'un dictionnaire à venir
Sollers. Après avoir animé la revue " Tel quel ", et écrit des livres plutôt expérimentaux, il a surpris tout le monde avec son roman : " Femmes ", touffu, foisonnant qui balaye et fouille l’histoire contemporaine. Avec cette fameuse phrase (presque) initiale : " Le monde appartient aux femmes. C’est-à-dire à la mort. Là-dessus, tout le monde ment ". " Femmes ", ce sont aussi des portraits devenus célèbres de Lacan, Garaudy, Barthes (étonnantes pages où il décrit les dernières années et la mort de celui-ci). Ensuite avec " Le cœur absolu ", " Portrait du joueur ", " La fête à Venise ", il poursuit une série de romans déroutants, atypiques, mêlant intrigues romanesques, citations et réflexions sur l’histoire passée et en cours. Très riche et moins connu : " Le secret ", confession d’un agent secret travaillant pour le Vatican ; Pas d’armes ni de gadgets, ici il est question de pensée et de stratégie (références nombreuses au Maréchal de Saxe, à Lawrence et Sun Tzu) : " Dans la guerre irrégulière, ce que les hommes font est assez peu important, mais ce qu’ils pensent, en revanche, est capital ". Collaborateur régulier au " Monde des livres ", Sollers a rassemblé ses articles et d’autres contributions ou préfaces dans "La guerre du goût " puis " L’éloge de l’infini " : deux recueils volumineux pour découvrir ou redécouvrir les classiques, aborder la Chine, le XVIII ème, Venise, Rimbaud, la Bible, la peinture, la musique, et interroger la religion, le sexe et la poésie comme axes fondamentaux. Sollers a en outre écrit des livres sur Vivant Denon, Casanova et Mozart. Romans qui ressemblent à des essais, et réciproquement (un peu à la manière des " Fictions " de Borges et fidèles à la leçon magistrale de Guy Debord dans " La société du spectacle " : " Dans le monde réellement renversé, le faux est un moment du vrai "), livres fourre-tout, indéfinissables, truffés de notes, d’aller-retour, de réflexions : une œuvre originale et forte qui a éclairé paradoxalement le désert littéraire français de la fin du XXème siècle.
11:25 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (2)
Dissection de la réalité contemporaine
Houellebecq, c’est sa force, dépasse le seul domaine de la littérature, ou se sert de la littérature pour une œuvre bien plus fondamentale de dissection de la réalité contemporaine, et, à sa façon, de moraliste, qu’il poursuivra peut-être désormais sous une forme cinématographique. Il a su décrypter, incarner et assumer le malheur du monde moderne, le concentrer en lui et le rendre sous une forme accessible à un grand nombre. (...) Houellebecq est rejeté principalement par ceux-là qu’il dénonce, dont il décrit les ridicules et l’ignominie, et qui accaparent tous les pouvoirs : cette génération issue de 68 de libertaires alliés aux libéraux et qui tiennent la quasi totalité des médias, qui règlent la vie culturelle et universitaire. Qui font la loi – et la police de la pensée.
09:50 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (13)
lundi, 05 septembre 2005
Pour George Bush, les pauvres n'existent pas
Pour la première fois, la pauvreté n'était plus une statistique mais des personnes qui ont faim, qui pleurent, qui sont en colère, qui sont obèses, qui sont vieilles, des mères célibataires avec des enfants, qui n'ont pas d'assurance médicale (comme 44 millions d'Américains), ni d'assurance pour leur maison. Et même pas de voiture. Ces images resteront dans la mémoire collective, comme celles de la répression des manifestations noires pour les droits civiques en 1963. Elles resteront comme un symbole de la présidence Bush. Elles forceront l'Amérique à regarder la pauvreté d'une autre manière. Cela prendra peut-être plusieurs années, mais c'est le début d'une prise de conscience. Les gouvernements seront obligés de s'intéresser à la santé, à l'éducation, au logement, aux moyens de transport de ces populations. Et à l'environnement. Les attaques du 11 septembre avaient rendu l'Amérique plus patriote, plus militariste et plus conservatrice. Là, c'est le contraire. L'horreur de La Nouvelle-Orléans va nous forcer à regarder en face nos problèmes intérieurs de pauvreté et d'inégalité. Et à faire quelque chose...
09:41 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 04 septembre 2005
Petit panorama subjectif de la littérature française récente
Profitant de l’arrivée de Houellebecq, j’ai eu envie de regarder dans le rétroviseur, et voir ce qui s’était passé dans le « désert » de la littérature française de ces vingt ou trente dernières années. J’ai signalé dans un précédent commentaire que plusieurs écrivains avaient nourri quelque espoir puis n’avaient pas confirmé. Tel fut le cas pour moi de Philippe Djian, dont dans les années 80 j’avais aimé « 37 ° 2 le matin » et « Bleu comme l’enfer » puis qui s’est peu à peu enlisé jusqu’à vouloir complètement changer de style (passage chez Gallimard !) et devenir passablement illisible. Dans un tout autre genre Christian Bobin, un peu plus tard, avait apporté un sang neuf (une écriture, un univers), mais au fur et à mesure, ces livres se ressemblaient trop il me semble, et je me suis lassé. J’avais eu la même impression quelques années avant, avec Michel Tournier, après quelques livres forts comme « Le roi des Aulnes » ou « Les météores ». J’ai une préférence par contre pour les derniers livres de Marguerite Duras, et leur style très épuré. De même que ceux de Beckett, écrits en français (mais est-ce un écrivain français ?). De même Claude Simon, encore que j’aime moins sa toute dernière production. Julien Gracq aussi n’a pas retrouvé il me semble dans ses derniers livres la force et le souffle du « Château d’Argol » et du « Rivage des Syrtes ». Je n’ai jamais été totalement convaincu par Modiano, Le Clézio, malgré de belles choses bien sûr. Pascal Quignard a écrit de beaux livres. Plus intéressants aussi me semblent Michon et Bergougnioux, surtout le premier. Dans le même mouvement, Autin-Grenier et Jouanard ont apporté un univers et une écriture. J’aimais beaucoup Queneau, mais j’avoue ne pas avoir une grande passion pour l’OULIPO, même Perec ne m’a jamais totalement emballé, et ceux qui l’ont suivi encore moins. Côté polar, c’est mieux, avec Manchette qui a créé un nouveau souffle, et amplement renouvelé le genre dans les années 80 ; depuis le polar français est parti de nouveau un peu dans toutes les directions. La série des « Poulpes » crées par Jean-Bernard Pouy ne manquait pas d’intérêt et Franck Pavloff a frappé un grand coup avec « Matin brun ». Nicolas Bouvier, par la qualité de son écriture, a largement transcendé le genre « littérature de voyage », il est pour moi un des écrivains les plus forts de cette période. Pour finir ce bref panorama, celui qui m’a le plus marqué (et Houellebecq le cite aussi en référence) reste Philippe Sollers, le seul dont j’ai lu pratiquement toute la production (elle est très importante, notamment les livres d’interviews, certains d’entre eux devenant à la longue un peu répétitifs). Dans les romans « Femmes » me semble de loin le plus fort (étonnantes pages où il raconte les dernières années et la mort de Roland Barthes), et j’aime beaucoup aussi « Le secret » où il livre justement la plupart des ses secrets. « La guerre du goût » et « L’éloge de l’infini » (recueils d’articles) sont des mines inépuisables, qui permettent surtout de découvrir ou redécouvrir les « Classiques » mais aussi d'interroger la Chine à laquelle Sollers se réfère en permanence, et toujours avec bonheur. Le personnage s’est toujours ingénié à paraître détestable, et le plus amusant (car c’est un jeu et il s’en explique lui-même dans ses livres) est que beaucoup de gens sont tombés dans le panneau. Restent les livres et là où il a été le meilleur justement et annoncé Houellebecq est qu’il n’a cessé d’interroger l’histoire contemporaine, ses mouvements de fond, - la religion, le sexe et la poésie étant ses questionnements permanents – ce que n’ont pas vraiment fait, même si le propos est sans doute à nuancer et ça reste leur défaut principal, la plupart des auteurs français de la période. D’où le coup de balai (salutaire) houllebecquien. Bonnes lectures et pardon pour ceux que j’ai oubliés !
05:45 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (43)
samedi, 03 septembre 2005
Le numéro 31 de Microbe vient de paraître
Au sommaire, des textes courts d’Éric Allard, Pierre Autin-Grenier (un extrait des « Radis bleus »), Marc Bonetto, Daniel Charneux, Alexandre de Wind, Pascal Feyaerts et Joaquim Hock. Des aphorismes de Jacques Carrier et Jean L’Anselme (extraits de « Ça casse pas trois pattes à un canard »). Des poèmes de Laurence Emily, Frédérick Houdaer, David Sabini, Bruno Toméra, Alice Van Windekens et Lila Widmer. Illustrations : Perlette Adler.
Renseignements : rvmicrobe@yahoo.fr
19:54 Publié dans Revues | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Titien
«Ce peintre vit la nature mieux qu'aucun autre et il la peignit plus ressemblante. Il avait un esprit solide, tranquille, plein de sagacité, porté à chercher la vérité plutôt que le neuf et le spécieux. C'est par ces qualités qu'il est arrivé à être regardé généralement comme un des quatre plus grands peintres de l'Italie.»
Stendhal
11:05 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (20)
vendredi, 02 septembre 2005
Pourquoi Houellebecq est si important
Il suffit d'un écrivain parfois, d'un seul, pour rendre caduque, "ringarde", presque toute la production d'une époque, laquelle prend soudain un coup de vieux considérable. Pourquoi ? Parce que Houellebecq considère que le sexe est une question centrale, et qu'il la traite comme telle, et surtout qu'il montre à quel point elle est instrumentalisée par la société d'aujourd'hui, et de plus en plus : il raconte même dans "La possibilité d'une île" jusqu'où nous mènera cette instrumentalisation. Ce qui nous amène au deuxième point, Houellebecq est attentif comme personne à l'évolution de la société qu'il scrute comme un entomologiste, et notamment ses découvertes scientifiques (encore un aspect oublié par la plupart des romanciers), en particulier tout ce qui touche au vivant et à la reproduction mécanique des corps (les clones). Ce qui est remarquable chez lui est justement sa faculté d'observation, il a ce sens du détachement - une certaine froideur qu'on retrouve dans son écriture, et qui lui est souvent reprochée, encore qu'avec son dernier roman le style soit plus fluide et plus ondoyant - et une façon très particulière de mettre de côté à la fois les affects et les déterminants sociaux (et toujours dans une perspective historique) pour décrire le réel, qui donne tant d'acuité et de finesse à son regard, voilà ce qui dérange...
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