mardi, 11 octobre 2005
Empanaché
Le F de Félicitations doit être empanaché
R.G. de la Serna
21:50 Publié dans Greguerias | Lien permanent | Commentaires (0)
Le K
Le K est une lettre s'appuyant sur une canne
R.G. de la Serna
21:26 Publié dans Greguerias | Lien permanent | Commentaires (2)
Supériorité
Le M se sentira toujours supérieur au N
R.G. de la Serna
21:00 Publié dans Greguerias | Lien permanent | Commentaires (0)
Chaque seconde
(STERNBERG Jacques, Agathe et Béatrice, Paris, Albin Michel, 1979, 17)
19:32 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0)
Le q
"Le q est un p qui revient de la promenade"
Ramon Gomez de la Serna
16:25 Publié dans Greguerias | Lien permanent | Commentaires (3)
Sur le secret
De François Mitterand : "Si vous ne voulez pas qu'une décision soit connue, ne la prenez pas !"
16:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (15)
L'assurance d'être idiot
"En ce moment, je suis entre les mains des chanteurs, musiciens d'orchestre et autres gens de théâtre, c'est l'assurance d'être idiot pendant quelque temps..."
Claude Debussy, à Henri de Régnier, mars ou avril 1902
13:54 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (3)
Arracher des entrailles
Claudel, un des premiers à lire Rimbaud alors qu’il était inconnu, est un de ceux qui l'ont le mieux compris : " Pour la première fois voici l’enfance au lieu d’être interprétée par le reflet dans le souvenir de gens tout faits, qui s’exprime elle-même humide de nuit et de mystère. Il a plu à la Providence de donner à ce " poète de sept ans " les facultés d’expression d’un homme de génie. Voici le phénomène de cet innocent monstrueux, chargé tout d’un coup d’un message auquel il ne comprend rien, comment s’étonner qu’il n’ait pas su se l’arracher des entrailles sans toutes sortes de spasmes, de hoquets, de contorsions et de pleurs ! ".
08:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
La pluie
La pluie nous rend tristes parce qu'elle nous rappelle l'époque où nous étions poissons
Ramon Gomez de la Serna
08:45 Publié dans Greguerias | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 10 octobre 2005
Journal de Cendrars, suite
Et à lire le journal
Christ
Vie crucifiée dans le journal grand ouvert que je tiens les bras tendus
Envergures
Fusées
Ébullition
Cris.
On dirait un aéroplane qui tombe.
C’est moi.
Passion
Feu
Roman-feuilleton
Journal
On a beau ne pas vouloir parler de soi-même
Il faut parfois crier
Je suis l’autre
Trop sensible
Août 1913
22:04 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0)
La promesse de l'aube
La croyance en l’infini de la lumière, la répétition et le ciel et les femmes et la nuit, courbes et ondulations, à la promesse de l’aube et des glaciers l’univers se resserre, tremble et s’efface, s’oublie, se trouble et redevient circulaire.
21:55 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3)
Ce que je voudrais aimer
Je trouve souvent ce que j'écris dans ce que je voudrais aimer.
(Louis Scutenaire, Mes inscriptions (1943-1944), p.201, Éditions Labor, 1990)
18:40 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0)
S'évader
Je pense vraiment que le seul moyen efficace de s'évader est de s'enfoncer au plus profond de son être. Croyez-moi, ainsi l'on peut tout fuir, et soi-même en premier.
(Louis Scutenaire, Mes inscriptions (1943-1944), p.184, Éditions Labor, 1990)
18:25 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (7)
Absence de
On ne se monte pas la tête. On se monte son absence de tête.
(Louis Scutenaire, Mes inscriptions (1943-1944), p.139, Éditions Labor, 1990)
18:05 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0)
Rien
Devant l'impossibilité de tout savoir, la plupart ont choisi de ne savoir rien.
(Louis Scutenaire, Mes inscriptions (1943-1944), p.121, Éditions Labor, 1990)
17:40 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0)
Croustillé d'or
Le Kremlin était comme un immense gâteau tartare
Croustillé d’or,
Avec les grandes amandes des cathédrales toutes blanches
Et l’or mielleux des cloches...
Un vieux moine me lisait la légende de Novgorode
J’avais soif
Et je déchiffrais des caractères cunéiformes
Puis, tout à coup, les pigeons du Saint-Esprit s’envolaient sur la place
Et mes mains s’envolaient aussi, avec des bruissements d’albatros
Et ceci, c’était les dernières réminiscences du dernier jour
Du tout dernier voyage
Et de la mer.
Blaise Cendrars – Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France
17:20 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Tout est orangé
15:41 Publié dans Instantané | Lien permanent | Commentaires (0)
Je n'ai pas pu oublier
Je sais nager comme les autres, seulement j'ai plus de mémoire qu'eux, je n'ai pas pu oublier l'époque où je ne savais pas nager
Kafka
13:38 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (3)
«On les a dévêtus, déchaussés et envoyés mourir, sans eau»
Il y a d'abord eu les Espagnols qui les ont expulsés illégalement de Ceuta et Melilla, il y a un peu plus d'une semaine, en leur criant : «Puto negro, puto negro !» (putain de nègre). Les forces de sécurité marocaines les ont ensuite raflés aux abords de ces deux enclaves, mais aussi dans d'autres villes du royaume, et, transportés de nuit dans treize autobus, elles les ont abandonnés dans le désert. Sans eau ni nourriture, souvent blessés, écorchés en tentant de passer les doubles barrières métalliques hérissées de barbelés séparant le nord du Maroc des enclaves de Melilla et Ceuta.
10:23 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1)
L'errant
René Daumal, Le contre-ciel - Poesie Gallimard |
10:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)