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mardi, 01 novembre 2005

La cité des fleurs fanées

Voilà. Monsieur Bartin a écrit comme remarque : « Ta franchise représente un bon pourcentage de l’originalité de ta rédaction. » Si j’écris autant tous les jours, ce cahier sera vite rempli ! Il me reste à lui trouver une bonne cachette…

Éric Dejaeger raconte une année scolaire en distillant les pages de journaux intimes, de blogs, de chatrooms et de SMS d'une classe de troisième, profs compris.

Quatre adolescents et leur titulaire devront faire face à une série d'exclusions auxquelles ils ne sont pas préparés. Le désir de comprendre et de communiquer leur permettra de dépasser les difficultés quotidiennes, de se construire et, finalement, de préserver leur intégrité et les libertés qu'ils se donnent.

Hermeline, Bart, Fausto, Ishak et leur prof de français sont les temps forts de cette histoire faite d'amitié, d'amour, de générosité, d'amertume et de haine.

 

Éric Dejaeger est né le 31 août 1958, juste à temps pour la rentrée des classes. Aux dires de sa mère, il serait allé pour la première fois à l'école en novembre 1960. Il ne l'a toujours pas quittée, se contentant de passer côté tableau en septembre 1979.

Contact : Editions Memor http://www.memor.be/catalogue.asp

Un point miraculeux du temps

La tempête passée venait des fureurs de l'automne. Et déjà cependant l'automne tombait sous l'horizon astral. C'était donc un moment d'extrême équilibre entre les saisons, un point miraculeux du temps où le monde s'était posé sur une crête pure.

Henri Bosco, Malicroix

11:09 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (4)

En dansant

Fermez les yeux, attendez, ne pensez plus à rien. Ouvrez-les... N'est-ce-pas... On ne perçoit plus qu'une grande ondulation colorée, hein ? une irisation, des couleurs, une richesse de couleurs. C'est ça que doit nous donner d'abord le tableau, une chaleur harmonieuse, un abîme où l'oeil s'enfonce, une sourde germination. Un état de grâce colorée. Tous ces tons vous coulent dans le sang, n'est-ce-pas ? On se sent ravigoté. On naît au monde vrai. On devient soi-même, on devient de la peinture... Pour aimer un tableau, il faut d'abord l'avoir bu, à longs traits. Perdre conscience. Descendre avec le peintre aux racines sombres, enchevêtrées, des choses, en remonter avec les couleurs, s'épanouir à la lumière avec elles. Savoir voir. Sentir... Surtout devant une grande machine comme en bâtissait Véronèse. Celui-là, allez, il était  heureux. Et tous ceux qui le comprennent, il les rend heureux. Il est un phénomène unique. Il peignait comme nous regardons. Sans plus d'efforts. En dansant.

Cézanne, au Louvre, devant "Les noces de Cana" in "Joachim Gasquet, Cézanne", éditions Encre Marine

07:25 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

La lune se levait au ras des flots

La lune se levait au ras des flots, et, sur la ville encore couverte de ténèbres, des points lumineux, des blancheurs brillaient : le timon d'un char dans une cour, quelque haillon de toile suspendu, l'angle d'un mur, un collier d'or à la poitrine d'un dieu. Les boules de verre sur les toits des temples rayonnaient, çà et là comme de gros diamants. Mais de vagues ruines, des tas de terre noire, des jardins faisaient des masses plus sombres dans l'obscurité, et, au bas de Malqua, des filets de pêcheurs s'étendaient d'une maison à l'autre, comme de gigantesques chauves- souris déployant leurs ailes. On n'entendait plus le grincement des roues hydrauliques qui apportaient l'eau au dernier étage des palais ; : et au milieu des terrasses, les chameaux reposaient tranquillement, couchés sur le ventre, à la manière des autruches. Les portiers dormaient dans les rues contre le seuil des maisons ; l'ombre des colosses s'allongeait sur les places désertes ; au loin quelquefois la fumée d'un sacrifice brûlant encore s'échappait par les tuiles de bronze, et la brise lourde apportait avec des parfums d'aromates les senteurs de la marine et l'exhalaison des murailles chauffées par le soleil. Autour de Carthage les ondes immobiles resplendissaient, car la lune étalait sa lueur tout à la fois sur le golfe environné de montagnes et sur le lac de Tunis, où des phénicoptères parmi les bancs de sable formaient de longues lignes roses, tandis qu'au-delà, sous les catacombes, la grande lagune salée miroitait comme un morceau d'argent. La voûte du ciel bleu s'enfonçait à l'horizon, d'un côté dans le poudroiement des plaines, de l'autre dans les brumes de la mer, et sur le sommet de l'Acropole les cyprès pyramidaux bordant le temple d'Eschmoûn se balançaient, et faisaient un murmure, comme les flots réguliers qui battaient lentement le long du môle, au bas des remparts.

Flaubert, Salammbô

lundi, 31 octobre 2005

Une large vague qui la suivait

Sa chevelure, poudrée d'un sable violet, et réunie en forme de tour selon la mode des vierges chananéennes, la faisait paraître plus grande. Des tresses de perles attachées à ses tempes descendaient jusqu'aux coins de sa bouche, rose comme une grenade entrouverte. Il y avait sur sa poitrine un assemblage de pierres lumineuses, imitant par leur bigarrure les écailles d'une murène. Ses bras, garnis de diamants, sortaient nus de sa tunique sans manches, étoilée de fleurs rouges sur un fond tout noir. Elle portait entre les chevilles une chaînette d'or pour régler sa marche, et son grand manteau de pourpre sombre, taillé dans une étoffe inconnue, traînait derrière elle, faisant à chacun de ses pas comme une large vague qui la suivait.

Gustave Flaubert, Salammbô

22:15 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (1)

Vient de paraître Brèves n° 75 (actualité de la nouvelle)

 144 pages – format 12 x 22 – 12 euros
(Prix au numéro 12 euros - Abonnement  40 euros)
Nouvelles. Où sommes-nous, où en sommes-nous ? Tous les inédits de ce numéro semblent poser la question, à défaut d’y répondre ! Et la nouvelle s’affirme aussi comme outil d’appréhension du monde.

Avec des nouvelles inédites de

Éric Holder, Philippe Claudel, Annie Saumont, Dominique Hérody, Jean-Paul Chabrier, Jean Soublin, Guillemette de Grissac, Éric Gilbert, Michel Calonne, Jean Pézennec, André Paysan

Pas de roman, bonne nouvelle !
Annie Saumont, Anna Enquist, Françoise Gérard,Jean-Louis Ughetto, Fabienne Jacob,William Trevor, Shi Shuqing, Paul Gadenne, Pascale Gautier,Françoise Valencien, Jacques Réda …

Relire André Paysan, par Éric Dussert
Rencontre  La Fureur de lire, côté belge, par Michel Torrekens
L’invité du numéro :Jacques Gaïotti



Contact : Atelier du Gué, 1, rue du Village, 11300 Villelongue d’Aude (France)

O Pour recevoir le catalogue (papier) complet de la revue : retournez ce mail à en joignant vos coordonnées postales  : catalogue@atelierdugue.com

O Pour s’inscrire à La Lettre de l’Atelier du Gué et Brèves :  http://www.atelierdugue.com

 

A paraître : Brèves n° 76
NOUVELLISTES DE NORVÈGE
(à l’occasion du centenaire de l’indépendance de la Norvège)

Avec des nouvelles inédites en français de
Laïla Stien, Bjarte Breiteig, Roy Jacobsen, Ingvar Ambjørnsen, Lars Saabye Christensen, Johan Harstad, Liv Koltzow, Frode Grytten.
(nouvelles traduites par Jean-Baptiste Coursaud, Lena Grumbach, Terje Sinding)

La Norvège ou le pays qui refuse de dire OUI, par Didier Rigault

A propos d’Ibsen - Entretien avec Gunilla Norlund (scénographe)

Photographies de Liz Palm, Jacques Gaïotti, Sven Edgren

A voir également sur le blog de Jean-Jacques Nuel, les problèmes de Brèves avec la Commission Paritaire

16:04 Publié dans Revues | Lien permanent | Commentaires (23)

NOUVEAUX DELITS le n°14 vient de paraître

http://monsite.wanadoo.fr/nouveauxdelits
AU SOMMAIRE :
Délit de poésie : Lina Zerón (Mexique), Anita Endrezze (Etats-Unis)
Délit d'errance & d'entrave : Primitifs en position d'entraver de Tieri Briet (Lot)
Délit quotidien :  Le néon, Demain on parlera, Le Café de la Place de Gérard Lacoste (Hte Garonne)
Délit sur calepins : encore un extrait des extraordinaires et passionnantes aventures d'un journal vautré dans un autobus. par Cathy Garcia (Lot)
Délit de fauchage : la lettre ouverte à Monsieur le Préfet du Gers, de Thierry Autefage (Hte Garonne)
Avec en bonus le délit d'(in)citations et en malus le Bulletin de complicité à recopier autant de fois que de feuilles mortes à disséminer dans le vent d'automne.
Joaquim Hock joaquimhock@brutele.be Grand Illustrateur Attitré de Nouveaux Délits
Aborigènes n.p. Personnes de moindre importance qui encombrent  les paysages d'un pays nouvellement découvert. Ils cessent rapidement d'encombrer ; ils fertilisent le sol.
Ambrose Bierce
in Le dictionnaire du Diable

Nouveaux Délits est ouvert à tous les courants d'air, d'idées, envies, propositions.
Pour l'instant. alors profitez-en.
Pour vous procurer ce numéro (4 euros plus 1 pour frais de port) ou  vous abonner : nouveauxdelits@wanadoo.fr
vous recevrez un bulletin de complicité.

13:55 Publié dans Revues | Lien permanent | Commentaires (1)

Avec mon corps

Pour la première fois de ma vie, il me semblait que je pensais avec mon corps

Henri Bosco, Malicroix

De longs glaives de soleil

Mais peu de temps après, la tempête revint sur nous avec une telle violence que de nouveau je perdis l'équilibre. Pendant cinq jours elle se déploya sur la terre et les eaux en ondes hululantes. Harcelés, harcelants, tous les vents passèrent sur nous, et de nuit et de jour. Les nuages tombaient l'un après l'autre ; et de grands faisceaux de lumière illuminaient les eaux à perte de vue en tournant à travers ces masses éventrées. Les illuminations balayaient l'île et de longs glaives de soleil s'enfonçaient d'un coup dans les bois, transperçaient la maison, disparaissaient.

Henri Bosco, Malicroix

03:15 Publié dans Paysages | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 30 octobre 2005

Accueillir les mirages

Il faut accueillir les mirages pour connaître ce qui tout en se voilant veut être connu.

Alina Reyes

Dans l'esprit de Richard Brautigan

Hozan Kebo, un grutier japonais qui a connu Richard Brautigan, vient d'ouvrir un blog.

21:54 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (4)

Des livres introuvables

C'est l'info culturelle du jour, cette liste de livres introuvables qui nous est gracieusement proposée par Eric Dejaeger, qui est président de quelque chose il me semble (comme quoi il n'y a pas qu'en France) :

Un long dimanche de filles en saillies par Charles Bukowski

De l'inconvénient d'être nez par Cyrano de Bergerac

Je ne suis pas un Eros par Henry Miller

Une femme de mes nages par Johnny Weissmuller

Une femme de méninges par Simone de Beauvoir

Sur la croûte par Charles Baudelaire (essai sur les peintres du dimanche)

Nonne hante noeud franc par Frédéric Beigbeder (version belge, bien entendu !)

Vacances en glaise par Alberto Giacometti

Liberté pour les bourses par Louis Calaferte

Le lacs des signes par Umberto Eco

Plates formes par Lolo Ferrari

Père, vit au poing par soeur Emmanuelle

La double vie d'un nain con sciant par Sigmund Freud et Carl Gustav Jung (préfesse de Jacques Lacan)

Cire anneaux de verge en rac ! par Edmond Rouston

Otez l'eau ! par Pierre Autin-Grenier

Germe anal par Paul Verlaine

L'eau, dis, c'est ? par Rick Hunter

Les radis artificiels par Charles Baudelaire

Et on tuera tous les à fric par Pierre-Joseph Proudhon

L'oeuvre aux noirs par Martin Luther King

 

21:47 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (3)

Une forêt sous-marine

Les arbres fantômalement formaient comme une forêt sous-marine, où les ondes, douces et longues, de cette clarté, glissaient entre les branches, telles des nappes d'eau faiblement colorées par de fugitives phosphorescences. Pas un souffle, pas un contour qui ne fût entré en lumière. Elle était l'unique substance.

Henri Bosco, Malicroix

09:55 Publié dans Paysages | Lien permanent | Commentaires (2)

samedi, 29 octobre 2005

La Camargue

Il faut connaître la Camargue pour savoir comment s'y confondent les objets que l'on voit avec ceux que l'on croit voir, surtout quand la pensée, immobile sur elle-même, exerce, au centre de notre âme, cette fascination de l'idée unique, d'où naissent les mirages et les obsessions

Henri Bosco, Malicroix

13:25 Publié dans Paysages | Lien permanent | Commentaires (3)

Une terre chtonienne

A l'entrée de Naples, il y a les Champs Phlégréeens, une terre chtonienne, avec la Solfatare de Pouzzoles, où Virgile situe l’entrée des enfers.

"Énée, rescapé de Troie que les Grecs ont prise d’assaut au terme de dix longues années de siège, aborde les rivages de Cumes. Il vient consulter la prêtresse, la fameuse Sybille, qui lui révélera l’avenir et lui indiquera la voie à suivre pour accomplir son destin et fonder en Occident la cité nouvelle dont la gloire et la puissance parviendront à estomper le prestige de la Troie d’hier. Ensemble, par une nuit sans lune, ils descendent au milieu des volcans et pénètrent dans le royaume des morts. Énée recevra ainsi des dieux la devise qui fera la grandeur de Rome : « Voilà quel sera ton destin : imposer la paix au monde, épargner les vaincus et écraser les superbes »."

vendredi, 28 octobre 2005

Contrôler Internet

Article de

   
de Ignacio Ramonet à lire sur Bella Ciao

15:05 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Concours littéraire Salmigondis

Plus qu'un mois, règlement à lire ici

12:48 Publié dans Concours | Lien permanent | Commentaires (1)

C'est ce soir, à Vendargues

VERNISSAGE en… MUSIQUE !

Avec aussi une performance  (peinture, lecture, danse)

VENDREDI 28 OCTOBRE à 19h

Espace Jean Teissier Rue Général Berthézène

(rue principale)

VENDARGUES (34)

EXPOSITION ouverte tous les jours de 10h à 12h et de 15h à 19h

Jeudi 27 au Dimanche 30 Octobre 2005

 

 

en présence des artistes et des écrivains qui dédicaceront leurs livres.

 

Cette exposition consiste à réaliser une œuvre en DUO sur le thème de la MUSIQUE.
Un peintre ou un photographe, un sculpteur ou un dessinateur s’associe avec un écrivain pour créer un travail sur ce thème.
Le but est de croiser le texte et l’image à la manière de la revue L’INSTANT du MONDE.
Texte et image peuvent être mêlés sur un même support ou distincts sur deux supports.

RAYMOND ALCOVÈRE   SYLVIE ALET   FRÉDÉRIQUE AZAÏS   GILLES AZAÏS  JEAN AZAREL   CATHERINE BERGEROT JONES    LINA BROCHADO  FLORENCE CAILLOUX   YVONNE CHAUMUR    EVE CIRGUE   PASCALE CORNEN   CHRISTOPHE DAECHLER   FRANÇOISE DAUDEVILLE    JEAN-MARIE DE CROZALS   LUCETTE DUPONT    SYLVIE ENA   EVARAM    MELANIE GODEFROY   GORO    CLAUDE GUIMIN   REINE HORTE SAINT- JEAN    CHRISTOPHE LIRON   MARIE-HÉLÈNE LOPEZ   JEAN-JACQUES MARIMBERT   LYDIE MERCIER    HÉLÈNE OURTIES    NICOLE PFUND    JACQUES PILON    ELISABETH RAOUL   CHRISTIANE REY    JEAN-CLAUDE REY    JACQUELINE ROBIN    JACQUELINE YON  
Contacts  

ASSOCIATION PRÉSENCE des ARTS  : 

04 67 87 54 56

06 87 27 62 91

06 87 21 09 41

presencedesarts34@wanadoo.fr

raymond.alcovere@neuf.fr

VERNISSAGE : Vendredi 28 Octobre 19h

Un exemple de notre travail croisé est visible ici :

http://www.cr-languedocroussillon.fr/Commun/documents/DOC...

 

jeudi, 27 octobre 2005

TeleSur, c’est bien plus que l’anti-CNN

Al Jazeera vient de recevoir une petite soeur : TeleSur, la nouvelle télé du continent latino. Mais cet anti-CNN sera captable aussi en Europe et Afrique du Nord. De quoi révolutionner le paysage médiatique ? Nous l’avons demandé à Michel Collon, une des trente personnalités internationales appelées à faire partie de ses conseillers...

La suite à lire ici

21:47 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (3)

Sur Henri Bosco

Henri Bosco est à la fois l'objet d'un malentendu et d'un évitement. Le malentendu tourne bien sûr autour de l'image d'un gracieux écrivain pour la jeunesse et d'un débonnaire homme de terroir ; le terroir français sur lequel, de tous, pèse le cliché le plus débonnaire : la Provence, évidemment. On a conçu cet auteur en troisième roue d'un tricycle où il accompagnerait Pagnol et Giono, un peu en pneu dégonflé. C'est que contrairement à Giono, il n'a pas trouvé tous ses vrais lecteurs. Et c'est là que nous abordons le terrible évitement dont il fut l'objet : celui du registre fantastique, au sein duquel il navigue, mais peut-être pas toujours toutes voiles dehors. Du coup, il n'a pas été reconnu par ce domaine que l'on appelle la « Littérature Fantastique », qui n'a pas su aller le chercher, ni se l'approprier. Il est pourtant en plein dans le fantastique, mais les amateurs de fantastique, soit n'y sont pas allés voir, soit n'ont pu s'y reconnaître. Cela se comprend, car la constitution du « Fantastique » en domaine, comme celui de « La Poésie » et autres, crée des cloisonnements étriqués, des genres, où règnent prêtres, chapelles, thuriféraires, aficionados, « spécialistes » et fétichistes. Il y a là un « clan » qui, d'Edgar Poe à Anne Rice, en passant par H. Lovecraft, intronise des modèles. Un homme qui croit véritablement aux mystères, aux rapports religieux et millénaires de l'homme et de la nature, un homme de foi, un mystique, cela n'est pas drôle à ériger en bon faiseur d'un genre...
Synopsis du film de Jean-François Jung : "Henri Bosco"