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mardi, 22 novembre 2005

Chevauchée

Placide, l’eau s’élance

Au grand galop sous le pont,

Ecume ses dents sur les galets

Use ses longs cheveux de vent.

 

Les yeux brillants flottent dans les airs

C’est la chevauchée des crinières

Le sable en tourbillons dorés

La peau au grain miraculé.

 

Les naseaux palpitent d’ivresse

Et brillent de la sueur du sang

Fougueux sous les muscles saillants

Tonnerre du sang contre l’écorce

Sculptée, finement ciselée.

 

Valérie Canat de Chizy

21:50 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

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