mercredi, 23 novembre 2005
Le chemin se fait en marchant
Tout passe
et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Voyageur, le chemin
C'est les traces
de tes pas
C'est tout ; voyageur,
il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier
Que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer
Antonio Machado
22:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Et dire qu'il y a des gens qui n'ont jamais vu la mer mais qui l'ont entendue au creux d'un coquillage. les papous n'avaient jamais vu de coquillage ils ont été totalement subjugué la première fois qu'on les leur a montré.
Écrit par : Danielle | mercredi, 23 novembre 2005
J'adore Machado, en espagnol c'est encore plus beau à écouter... mais pourquoi cette photo... dommage...
Écrit par : Calou | mercredi, 23 novembre 2005
Salut Calou, la petite note du jour pour (essayer de) répondre au : "dommage..."
Écrit par : Ray | jeudi, 24 novembre 2005
Je ne te reproche pas ta "disharmonie", je donne mon avis Ray. Machado, je l'ai tellement lu et relu que j'ai été choqué par cette image qui n'est pas du tout celle qui s'est installée inconsciemment depuis des années dans ma tête, d'où le dommage. Et j'ai beau la regarder, je la trouve vraiment pas à sa place avec ce poème magnifique. La photo est très belle, ne me fais pas dire ce que je ne pense pas, mais pour moi, elle n'a rien à voir, de près ou même de très loin, avec le texte. On dirait que cette femme, avec ce sourire en coin, se moque de Machado...
Écrit par : Calou | jeudi, 24 novembre 2005
Oui j'avais bien compris, ça m'a juste permis de préciser certaines choses, y compris pour moi ! Bonne journée !
Écrit par : Ray | jeudi, 24 novembre 2005
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