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jeudi, 06 octobre 2005

Au zoo, suite

Les animaux sauvages, lorsqu'ils parlent de ceux qui vivent dans les parcs zoologiques, les qualifient, avec mépris, de "bureaucrates"

Ramon Gomez de la Serna (dit le grand Ramon)

Le suc des mots

" Quand une fois on a goûté au suc des mots, l’esprit ne peut plus s’en passer. On y boit la pensée "

Joubert

16:31 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (2)

Les Cimaises d'automne 2005

SALON de PEINTURE


du 7 au 13 OCTOBRE
Espace Armingué, VENDARGUES

 

VERNISSAGE :VENDREDI 7 Octobre 18H30

 Peinture représentée ici : Frédérique Azaïs

10:45 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0)

Le P.A.G. nouveau est arrivé

Aujourd'hui en librairie :

Friterie-Bar Brunetti, Pierre Autin-Grenier

Gallimard collection L'Arpenteur

Modeste petit café des années 1960, la friterie-bar Brunetti est « un de ces bistrots qui parvient quand même à faire tenir debout ensemble un certain nombre de vies ». C’est aussi le lieu de formation de l’auteur quand il avait vingt ans, là où il a fait ses véritables universités, appris la vie, et aussi la politique et la littérature, auprès d’habitués hauts en couleurs : le grand Raymond qui n’en finit pas de se rejouer l’Indochine, Madame Loulou au grand coeur qui fait des passes, Domi le cantonnier, le père Joseph, Renée la bistrotière et bien d’autres…
Dans une prose pittoresque et gouleyante, Pierre Autin-Grenier fait revivre toute cette faune sympathique en diable, que l’embourgeoisement et la bien-pensance vont tuer petit à petit. Ce qui donne à l’auteur l’occasion de redire avec force ses quatre vérités à l’époque contemporaine et de réaffirmer le bien-fondé de l’anarchisme, « seule force capable de contrer la prise en main de la société par la réglementation bourgeoise. »

La 4ème de couverture

« – Raconte, ça te soulagera, ils disent. Tu parles !
À tantôt soixante piges, après s'être enfilé tout le sale boulot de vivre jusque-là, surtout quand on a commencé croupignoteux comme moi, et devoir encore buriner dur dans la clownerie pour tenter de faire bouillir l'amère marmite du quotidien, à peine de-ci de-là un instant pour trinquer un coup tranquille entre copains en guise de maigre consolation, vous pouvez imaginer que ce n'est pas dégoiser à l'infini toujours les mêmes salades sur mes interminables tourments et traques multiples qui va pouvoir m'alléger l'âme de tous les crimes et pataquès alentour. Non plus me donner à voir sous meilleur angle les crapoteux obsédés par l'idée de me chercher sans cesse des charrettes de chiens enragés dans la tête, pas davantage les regarder comme moins lâches et moins Marius, eux, et leurs bonnes femmes mieux bêtes qu'un morceau de bois, tous délirants qu'ils sont à me traiter d'individu aviné et vain guignol tant est fielleuse leur cervelle et crasse leur inculture.
Alors raconter encore et encore... »

L'auteur

Pierre Autin-Grenier est notamment l’auteur aux Éditions Gallimard de la trilogie « Une histoire » : Je ne suis pas un héros (L’Arpenteur, 1993, Folio n° 3798) ; Toute une vie bien ratée (L’Arpenteur, 1997, Folio n° 3195) ; L’éternité est inutile (L’Arpenteur, 2002), et d’un journal, Les radis bleus (Folio n° 4136).


10:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (10)

L’organisation s’est réunie et a tranché (Note confidentielle - très signalé)

Il faut en finir avec la lecture qui est un obstacle à toute forme de consommation et donc à nos intérêts. Tous les moyens seront mis en œuvre. L’école au premier chef désapprendra (sous couvert de méthodes et d’une idéologie issues directement des processus contestataires en cours) à lire et à écrire. L’édition ensuite ; on inondera le marché de livres creux, insipides et mal écrits. Les livres exigeants et bien écrits seront eux marginalisés et n’auront plus accès à la grande édition, laquelle sera rapidement absorbée par de grands groupes afin d’organiser ce glissement progressif. Enfin, et ceci est rendu possible par le développement de la technologie, ce processus sera accompagné d’une diffusion massive et permanente d’images, de divertissements et de bruit : l’objectif à terme est de détourner de toute forme de silence et d’aptitude à l’esprit critique.

mercredi, 05 octobre 2005

Grisé !

  • Il faut être assez fort pour se griser avec un verre d’eau et résister à une bouteille de rhum (Flaubert)

17:21 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (2)

Comment ça s'appelle ?

"La parole appelle, ne nomme pas. Le français le dit : nous ne nommons pas les choses, nous les appelons" : Valère Novarina

16:51 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (0)

Ne pas dire

Le difficile en littérature est de savoir quoi ne pas dire. (Flaubert)

16:39 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (11)

L'être idéal ? Un ange dévasté par l'humour

  • L'essentiel surgit souvent au bout d'une longue conversation. Les grandes vérités se disent sur le pas de la porte.
  • Quand on rencontre quelqu'un de vrai, la surprise est telle qu'on se demande si on n'est pas victime d'un éblouissement.
  • Compté en vain sur l'aubaine d'être seul. Toujours escorté par soi-même !
  • Quand on sait que tout problème est un faux problème, on est dangereusement près du salut.
  • Nous sommes tous des farceurs : nous survivons à nos problèmes.
  • Un homme ennuyeux est un homme incapable de s'ennuyer.
  • Ce n'est pas la peur d'entreprendre, c'est la peur de réussir, qui explique plus d'un échec.
  • Il est évident que Dieu était une solution, et qu'on n'en trouvera jamais une autre qui soit aussi satisfaisante.
  • Je donnerais tous les paysages du monde pour celui de mon enfance.
  • La vérité ? Une marotte d'adolescent, ou un symptôme de sénilité.
  • L'être idéal ? Un ange dévasté par l'humour.
  • Le fait que j'existe prouve que le monde n'a pas de sens.
  • L'homme est libre, sauf en ce qu'il a de plus profond. A la surface il fait ce qu'il veut; dans ses couches obscures, "volonté" est vocable dépourvu de sens.
  • N'a de conviction que celui qui n'a rien approfondi.
  • Se méfier des penseurs dont l'esprit ne fonctionne qu'à partir d'une citation.
  • À quoi bon fréquenter Platon, quand un saxophone peut aussi bien nous faire entrevoir un autre monde ?
  • Ce qui n'est pas déchirant est superflu, en musique tout au moins.
  • La philosophie hindoue poursuit la délivrance, la grecque à l'exception de Pyrrhon, d'Épicure et de quelques inclassables est décevante : elle ne cherche que la vérité.
  • Oeuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d'un effort qui ne mène qu'à de accomplissements sans valeur, estimer qu'on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant- voilà une chose révoltante et incompréhensible.
  • Tous les êtres sont malheureux; mais combien le savent?

Cioran

11:45 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (4)

Assez d'entames !

Sur Langue sauce piquante !

11:20 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0)

Humour involontaire

C'est bien sûr le meilleur ! Voir les dernières perles des assureurs, cliquez !

10:56 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2)

mardi, 04 octobre 2005

Au zoo

"Au zoo. - Toutes ces bêtes ont une tenue décente, hormis les singes. On sent que l'homme n'est pas loin"

Cioran

22:49 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (8)

Prolétaires de tous

"Prolétaires de tous les pays, PUNISSEZ-VOUS ! Vous n'avez toujours rien compris." (Éric Dejaeger)

22:26 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (2)

Prétexte

"L'histoire est un prétexte pour continuer à tromper l'humanité"

Ramon Gomez de la Serna, Greguerias

20:55 Publié dans Greguerias | Lien permanent | Commentaires (7)

Balzacien

"C'est un personnage balzacien, comme tout le monde"

Scutenaire

20:41 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)

Nuit

"Se coucher tard nuit"

Raymond Devos

20:35 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0)

Une page belge

N'oublions pas que nos maîtres ont des âmes d'esclave

Vous dormez pour un patron

Quand j'étais tout jeune, les accidents de travail étaient si fréquents dans mon pays que les gens, au passage d'un mort suivi du train de ses funérailles, ne demandaient pas : Qui est-ce ? mais, avec leur noire ironie : Quel trou ? ce qui voulait dire : Dans quelle carrière a-t-il été tué ? Comme si toutes ces morts n'eussent point suffi, aux grèves les gendarmes venaient tirer sur les ouvriers

Il est regrettable pour l'éducation de la jeunesse que les souvenirs sur la guerre soient toujours écrits par des gens que la guerre n'a pas tués

Prolétaires de tous les pays, je n'ai pas de conseil à vous donner

Un grand travailleur est un pauvre diable qui s'ennuie

Après avoir œuvré dans la nonchalance, je me suis converti dans l'oisiveté

Louis Scutenaire


Morceux choisis extraits de Mes Inscriptions (1943-1944), Allia, 1982, 276p. - Mes Inscriptions (1945-1963), Allia, 1984, 298p. - Louis Scutenaire par Raoul Vaneigem, Seghers, 1991, 186p.

17:06 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (1)

Trop long !

"Les romans sont trop longs"

Louis Scutenaire

16:48 Publié dans citation | Lien permanent | Commentaires (27)

Brasil or not Brasil

Brésil, le gâchis, à lire ici

12:11 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0)

Au moment le plus inattendu

Les herbes de la nuit, vastes, sombres, fluides, tournent autour de moi, ombre errante, placide merry go round, avancées de l’esprit sur la matière, au moment le plus inattendu l’unité se fait…