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jeudi, 03 février 2005

Se voir en peinture...

Notre temps est devenu fou. Ordre, contrôle, rentabilité. Alors que bonheur et plaisirs sont faits de rien. De riens. Ce rien on vous le laisse comme disait Léo Ferré. Eh bien prenons-le ! Prenons la parole, s’il ne reste que ça ! Même si ça ne sert à rien, ou justement à cause de cela ! Reste à jouer ! D’ailleurs la parole des grands écrivains est faite de silence. Quand on lit un grand texte, aussitôt le silence se fait, un silence de neige, tout autour. Comme si le monde s’arrêtait de tourner, si tout le bruit inutile apparaissait d’un coup comme ce qu’il est vraiment, c’est à dire vide, creux et inutile.
Il y a ces grands textes et puis la peinture. Certains tableaux happent le monde, l’insèrent, l’intègrent à eux, subrepticement...
Les regardant, vous êtes happés, intégrés à eux. Attention la chose peut même se faire à votre insu. Regardez mieux un tableau de Watteau, Delacroix, Poussin, Véronèse ou Fragonard…
Observez attentivement, peut-être vous y découvrirez-vous, dans un coin, tenant une guitare, ou dialoguant avec l’ange…

12:05 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

je me découvrirai bien, le temps d'un café, dans un coin avec toi Ramon...

Écrit par : nin | vendredi, 04 février 2005

Nin, à "découvrirai" il faut mettre un "s".
Si à peine sur les ondes il me faut faire tout le boulot sur ce blog, alors où va-t-on !

Écrit par : P.A.G | vendredi, 04 février 2005

Personnellement, j'aurais laissé sans "s", histoire d'envisager l'avenir avec une touche de rose… Le seul problème, c'est que "le temps d'un café", ça fait peu, non ? Ou alors très sucré, tassé, avec pousse-café et tout et tout ! Et puis, "un coin", c'est quoi un coin, hein ?
Quelle angoisse, la vie !

Écrit par : MARIMBERT | vendredi, 04 février 2005

Un coin, cher Marambert, c'est un truc situé dans un angle. En somme on peut considérer qu'elle voulait se faire épousseter un coin ou même tous les recoins par le blogueur.
Quant au "temps d'un café qui fait peu", on voit bien que vous devez être Suisse ou assimilé et pas pressé du tout dans la vie pour imaginer qu'il faille mille ans et quelques fiançailles pour épousseter vite fait bien fait un simple petit coin!
Enfin, Ramon, Nin, Marambert et les autres, s'il y en a, tenez-moi quand même au courant d'où peut mener tout ça et si je peux envisager avoir ma part, même dans un coin.

Écrit par : P.A.G | vendredi, 04 février 2005

Ni Nin, ni coin, ni couac, je trouve déplorable qu'on s'en prenne ainsi à de pauvres petites bêtes sans défense. Tenez : attrapez un PAG bien fait par la queue ou la crinière et faites-le virevolter en chantant "Le temps des cérises", vous verrez à quoi ressemble Montmartre pendant la révolution de 48, et puis lâchez-le bien haut, bien haut, allez un effort, vers Dieu qui roupille, plus haut, voilà, ça y est. Maintenant tendez l'oreille. Vous entendez ? Bip bip bip, bip bip bip ! Eh oui ! Mis sur orbite le PAG chantant, éclaté en plein éther, un ether torride pour lui grilller la moustache, non mais !

Écrit par : URL | samedi, 05 février 2005

Comme quoi, la peinture délie les langues.

Écrit par : SR | samedi, 05 février 2005

Les commentaires sont fermés.