mardi, 22 novembre 2005
Exvagus
A la musarde
Le vagabond rêve
D’envoyer dinguer
La mort et ses valets
Trimarder à tout va
Se frotter le crin
A la cendre
Des chemins
Se moque bien
Le migrateur
D’être riche
Se moque tout autant
De frôler mistoufle
A dia !
Toujours à dia !
Désenverguer
Se hisser haut
Boire au goulot
L’orpiment
Plein les yeux
S’en mettre
Du soleil du vent
Plein les poches
Faire chanter
Les chaumines
Qui s’imaginent
Roulottes péniches
Et rire à la peine
A la barbe des flèches
Cueillir les chatteries
Fuir les souricières
Aimer comme dératé
Qui n’a que faire
D’enjolivures…
Oyez !
Les parias battent tambours
Fument des navisphères
Et troquent des nébuleuses
De première nécessité
Avec de douces sorcières
Qui les adonisent
Les ceignent de beauté.
18:36 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
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