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vendredi, 09 septembre 2005

Houellebecq ou le paradoxe gigogne

Propos d'un libraire de proximité :

A la librairie, nous en avons vendu 4 ou 5, alors qu'il s'en ait tiré 250 000 exemplaires et que ça marche du tonerre ailleurs. Certes, c'est souvent comme ça à Lirabur. Notre clientèle ne répond pas à l'exigence médiatique (sauf pour Harry Potter, mais bon, lui, c'est un sorcier...). Nous vendons les romans que nous conseillons, parce que nous les avons aimé, c'est vraiment ce que les gens attendent. Mais là, pour Houellebecq, ça coince. Mon gros coup de coeur pour le livre ne vaut pas tripette face à ce que les gens sont sûrs de savoir dessus, à savoir la diarrhée médiatique de tous les critiques frustrés de n'avoir pas reçu les épreuves cet été. C'est la première fois que ça m'arrive en un an de librairie, une telle violence et une telle certitude dans les réactions. Je n'en tire pas de conclusions sur mes clients, je serai forcément dans l'erreur, mais je regrette que pour une fois, les médias aient raison face à la sincérité d'une libraire de proximité.

La suite à lire ici

14:31 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (4)

Commentaires

Doit-on s'étonner que cette librairie ne fonctionne pas comme les autres ?!

Écrit par : Dan | samedi, 10 septembre 2005

Non mais revoir quelques idées reçues ne peut pas faire de mal !

Écrit par : Ray | samedi, 10 septembre 2005

La revue "Lire" est tout à fait de cet avis ...

Écrit par : Dan | samedi, 10 septembre 2005

Il y a du mouvement dans l'air en ce moment, et ça fait du bien !

Écrit par : Ray | samedi, 10 septembre 2005

Les commentaires sont fermés.