Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 08 septembre 2005

Hiatus irrationalis

Choses que coule en vous la sueur ou la sève,

Formes, que vous naissiez de la forge ou du sang,

Votre torrent n’est pas plus dense que mon rêve,

Et si je ne vous bats d’un désir incessant,

 

 

 

 

 

Je traverse votre eau, je tombe vers la grève

Où m’attire le poids de mon démon pensant;

Seul il heurte au sol dur sur quoi l’être s’élève,

Le mal aveugle et sourd, le dieu privé de sens 

 

Mais, sitôt que tout verbe a péri dans ma gorge,

Choses qui jaillissez du sang ou de la forge,

Nature –, je me perds au flux d’un élément :

 

Celui qui couve en moi, le même vous soulève,

Formes que coule en vous la sueur ou la sève,

C’est le feu qui me fait votre immortel amant.

Jacques Lacan

Peinture de Antoine Wiertz : La belle Rosine

Commentaires

Et wi(ertz), encore un Belge.

Lacan, il n'est pas mort d'un cancer de l'anus ? C'est moins poétique que la gangrène de Rimbaud. Non ?

"Lacan, ta trisse chauffe !" [ex trait de mon recueil d'aphos à paraître.]

Écrit par : Rick Hunter - Président des saoulréalistes du Hainaut | jeudi, 08 septembre 2005

Ce Rick (il est Belge) on ne comprend pas toujours très bien où il veut en venir, pas davantage ses contrepetteries. Et dire que je lui dois toujours 5 € !

Écrit par : P.A.G de l'Académie Française | jeudi, 08 septembre 2005

C'est clair, tout commentateur devra être muni d'un titre de transport (à partir de dorénavant jusqu'à désormais)

Écrit par : Ray | vendredi, 09 septembre 2005

Les commentaires sont fermés.