Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 13 décembre 2007

Denis Leenhardt expose

1a5b4ddd4cb04f5b0a4615e4bb08dbd0.jpgDenis Leenhardt expose des encres toutes fraîches à l'Atelier d'Isa, 7 rue Brueys, Montpellier, les Samedi 15 et dimanche 16 Décembre...(14-19h)... Vernissage le 15, à 19h ...



mercredi, 12 décembre 2007

A propos du "Sourire de Cézanne"

068bdbdb4daae9c70cb81fde5d90d1d6.jpgLire ici l'article de Daniel Bégard dans Olé Magazine

A propos de "Eloge de l'infini"

Voir ici le passage de Philippe Sollers à "Bouillon de culture"

CONCERT VERNISSAGE À L’ATELIER CLAUDE-HENRI BARTOLI

À l’occasion de la parution sur le label Nûba du disque vinyle de jean Morières

« Large virage », nous vous convions à un concert / exposition

 le samedi 15/12/07 à l’atelier de Claude-Henri Bartoli

Au programme :

18h : Exposition du travail graphique de Marie Warscotte sur les pochettes du disque

18h 30 : Concert solo de Jean Morières sur la flûte zavrila

Participation libre aux frais

Atelier C-H Bartoli : 22 rue du Genéral. Lafon, 34000, Montpellier  proche de la poste rondelet et des parking ex sernam

Renseignements, réservations :

nubaprod@free.fr, 04 66 63 25 29

chb2001@wanadoo.fr, 04 67 92 50 82, 06 20 81 74 85

lundi, 10 décembre 2007

Sarkozy et mai 68

Vu par Philippe Sollers, à voir ici

Taslima Nasreen encore et toujours menacée

Vu sur l'excellent blog de Blandine Longre, ce lien sur celui de la Quinzaine Littéraire, à lire ici donc

dimanche, 09 décembre 2007

Shi Tao

7cfadaaf40332fbf9706f060f32c4f53.jpg« Le monde et moi-même nous nous rencontrons en esprit, et les traces se transforment. »

Shi Tao (Shih T'ao) 1640-1718?

Lire ici

22:05 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Chine, Shi Tao

Une moderne Olympia

5adbfee5d07631dfbdc6021a339c693a.jpgIl ouvre un livre : L’Oeuvre de Zola. Dans les premières pages, au milieu d’un Paris pluvieux, l’orage gronde. Claude Lantier, alias Cézanne, trouve une jeune fille perdue devant sa porte. Il l’héberge pour la nuit mais rien ne se passe. Le lendemain matin, le soleil plonge à travers la verrière de l’atelier et jette une lumière chaude, veloutée sur elle. Tout à sa dernière toile, le peintre, à qui manquait un personnage, saisit sa palette, ses pinceaux et lui vole son intimité. Les pensées de Gaétan deviennent un kaléidoscope d’images, de mots, puis emporté par ce vertige, il s’endort.

Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, éditions n & b, 2007

Cézanne, Une moderne Olympia

samedi, 08 décembre 2007

Téléchargez votre vin !

Un simple clic ici (recommamdé par Pierre Autin-Grenier bien sûr !)

09:59 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : vin

En pleine nuit

69106ff1fdfa2600a421978f5cc03148.jpgIl y a une expérience, un voyage (le seul que j’ai fait) que je ne t’ai jamais raconté, je suis allée une fois avec des amies en Grèce. Et le souvenir le plus fort est arrivé au début du voyage, sur la route : une halte à Venise, en pleine nuit. Il était trois heures du matin, on est reparties au lever du jour. Traversée de la ville, ses ombres et ses lumières comme une fête. Personne dans les rues, plongée dans un décor de théâtre, le plus fabuleux qui soit, et c’était vrai, tant de beauté réunie : jamais depuis je n’ai ressenti d’émotion aussi forte en un endroit de la terre. Ce n’était pas le jour mais la nuit et Venise n’est pas sur terre, mais dans le ciel …

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

Claude Monet, Le Palais de Mula

vendredi, 07 décembre 2007

La marche virtuelle de Bali

1ae58dd52340ea72160e86610a00ac5d.jpgC'est ici, et la pétition

Photo : Nina Houzel

Comment contourner l'orthographe !

J'aime bien cette histoire, trouvée chez C.C. :

Le propriétaire d'une ménagerie écrit à un marchand d'animaux : "Pouvez-vous me procurer deux chacaux ?"
Ce pluriel lui paraissant bizarre, il recommence sa lettre :
"Pouvez-vous me procurer deux chacals ?"
Toujours hésitant, il recourt à une troisième formulation :
"Pouvez-vous me procurer un chacal ?
P.S. : Pendant que vous y êtes, mettez-en deux."

01:28 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Orthographe, chacals

jeudi, 06 décembre 2007

"Cézanne m'apprit à regarder la nature chinoise"

A lire ici, sur pileface, un article de Viktor Kirtov : A partir de mon roman : "Le Sourire de Cézanne" et de cette citation de Zao Wou Ki, vous y trouverez des éléments sur ce peintre (dont une interview de France Huser) et diverses considérations sur la Chine.

Soutine à Paris

d6eec1a414ef0ffaeea54dcdf92d5cc6.jpgA Paris, à la Pinacothèque, voir ici

Ou sur Lunettes rouges, ici et

02:11 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Soutine

mercredi, 05 décembre 2007

Où l'on reparle de Maame Royal

Quand Michel Rocard vient exiger, sûr de son fait, qu’elle se désiste en sa faveur, elle amortit:

"Je me suis inventé, dans ces circonstances, un regard d’ethnologue. Je me mets en situation d’observation, comme si j’étais face à une tribu étrange, ou en voie de disparition, et donc passionnante à observer."

Lire ici sur Rue89

mardi, 04 décembre 2007

Les réfractaires

0646232432cb0a2aea651833167540f1.jpgComment atteindre la négation de la négation, l’affirmation même ? ça les préoccupe très tôt, les réfractaires. On croit les élever, les éduquer, les terroriser, les domestiquer, on obtient avec eux les résultats minimaux, ils apprennent anormalement vite à lire et à écrire, mais c’est comme si ce don particulier ne les menait à rien, ils le gardent pour eux, on ne comprend pas ce qu’ils projettent d’en faire. Ils ne partagent pas volontiers, ne semblent pas attirés par les sacrifices et les mortifications, l’ascèse ou lla discipline. Le garçon sera un salarié bidon, un déserteur, un simulateur, incapable de la moindre carrière. La fille ne sera ni actrice, ni mannequin, ni professeur, ni docteur, ni publicitaire, ni bonne mère, et encore moins hystérique ou anorexique. Que leur reste-t-il ? L’art ? Mais comme, là encore, le caractère réfractaire persistera dans cette dérivation, il y a fort à parier qu’il s’agira d’un art non conforme à ce que les contemporains considèrent comme tel. Un art de vivre, alors ? Ce n’est pas impossible, c’est même ce qui fait peur. Que voulez-vous, ce sont des irresponsables. On dirait qu’ils se moquent de leur réputation. Ils s’habillent n’importe comment (mais aussi, parfois, avec une élégance inexplicable), dépensent tout leur argent, interrompent leurs relations d’un moment à l’autre, se lèvent et partent sans s’excuser dans des dîners, oublient leurs amis, leurs femmes, leurs maris, leurs amants, leurs maîtresses, ne font pas de cadeaux, ne donnent aucune indication sur leurs maladies ou leurs états d’âme. Ce sont des asociaux, même pas conservateurs, incontrôlables, irrécupérables. Mal vus à droite, mal vus à gauche, vomis par le centre, étrangers aux marges, où voulez-vous les mettre ? Dans l’au-delà ? Même pas.

Philippe Sollers, L'étoile des amants

Frédérique Azaïs, Histoires

lundi, 03 décembre 2007

Des rêves d'Orient

468817aca70fa0528f816e0d1528e09d.jpgLe Midi a ses plaisirs décalés, la plage en hiver et le cœur des villes en été. Écrasées par la chaleur d’août, assoupies, on peut saisir leur substance, le rythme des pierres, s’y promener sans se presser, ne penser à rien. Seulement des notes de musique en tête, ou un désir d’architecture. Les rues vides, tout souci de rendement a disparu. Ces villes du Sud redeviennent les cités antiques qu’elles n’ont jamais cessé d’être, des rêves d’Orient.

Raymond Alcovère, extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent" : roman en cours d'écriture

Photo : Nina Houzel

 

dimanche, 02 décembre 2007

Histoires, de Frédérique Azaïs

cccc3f4dda26f22d71370ea440789cad.jpgJusqu'au 20 décembre au

CLUB HOUSE de la JALADE 
4 rue de la Jalade MONTPELLIER
¨   
du 10 au 20 décembre ATELIER PORTES OUVERTES
de 10h à 20h  3 avenue de Montpellier VENDARGUES
Présentation d’un nouveau travail évolutif & modulable…

¨   
Dimanche 16 décembre Marché de Noël de Vendargues devant les Arènes.

Visite de l’atelier tous les jours sur rendez-vous au 04 67 87 54 56 et quand la porte est ouverte… !



Frédérique Azaïs

04 67 87 54 56
06 87 27 62 91

Un grand calme

b3af1c0ddee1c8a99a3a2a2874c5fa62.jpgElle parcourt l’œuvre des modernes. De plus en plus elle aime cette liberté du non figuratif, mouvement, sensation pure, féerie des couleurs, formes, matières en écho, sauts, chutes, ruptures, tensions, harmoniques. La peinture, tout en gardant le stimulant de la vie réelle, pouvait devenir elle-même, a écrit Larionov. Son regard se modifie. Ces couleurs assemblées, dans l’œuvre de Miro ou Klee, arabesques, strates, linéaments, on les retrouve dans le désordre des feuilles d’automne, au fond d’une rivière, au creux de la roche tendre et friable de la montagne, sur le bleu de la mer ou les nuages en écharpe. Se débarrasser des canons classiques, de la peinture figurative ne les éloigne pas de la nature, au contraire. Zao Wou-Ki a écrit : Picasso m’avait appris à dessiner comme Picasso, mais Cézanne m’apprit à regarder la nature chinoise. J’avais admiré Modigliani, Renoir, Matisse. Mais c’est Cézanne qui m’aida à me retrouver moi-même, à me retrouver peintre chinois. Voilà l’hypothèse confirmée, Cézanne a montré le chemin, il a trouvé le lieu et la formule, l’harmonie intérieure, grâce à sa recherche de l’unité du tableau. Pourquoi divisons-nous le monde ? dira-t-il à Gasquet. Pour les chinois, la peinture n’est pas représentation du monde, elle est le lieu de sa présence réelle. Les tableaux de Zao Wou-Ki sont des giboulées de couleurs affrontées, la création de la terre racontée, jaillissement, effraction, on a percé un secret. Des arbres accrochés aux montagnes, feu rampant, glissant sur la toile, parfois on discerne en échos lointains l’œuvre de Corot, Le Lorrain ou Degas, cieux de neige, ouragans en formation ; toujours une fête de l’esprit. Une peinture qui parle de l’âme, de ses dérangements, en pointillés. Emotions, rêve, brisures mais épanouissement, vertige atteints, perte du sens, plongée dans le plaisir - voilà la leçon de Cézanne à Zao Wou-Ki -, le plaisir guide et on est sauvé, on découvre des portes, de nouveaux horizons, ceux d’avant étaient factices, des images s’instillent, glissent, surgissent, un dévoilement progressif, un opéra, musique symphonique, harmonies entrecroisées, légèreté, l’énergie de la matière concentrée en si peu de temps, les deux dimensions du tableau largement dépassées, oubliées, rien à voir. La vie parfois ressemble à une mélodie de Gershwin, drôle, inattendue, iconoclaste, pétillante. Transformer les couleurs, les notes en mots, du rythme et toujours surprendre. Perfection dans la composition.  Votre couleur préférée ? L’harmonie générale a répondu Cézanne. On est assailli de flèches contradictoires, certaines vous atteignent, d’autres non, arrive une toile, un andante, un livre et tout s’éclaire.

Raymond Alcovère, extrait de "le Sourire de Cézanne", roman, éditions n & b, 2007

vendredi, 30 novembre 2007

L'éloigner de soi

abf9c7f655d50c59521692feb751a297.jpgAprès tout pourquoi pas ! Pourquoi pas le désir ! Ce que j’aime avant tout en Elle. Le velouté de sa peau, une étoffe, une seule sur son corps, le visible et  l’invisible, ce qu’à mesure Elle dévoile, ses tressaillements, la légèreté de son corps, soudain, cet abandon qui n’en est  pas un, cette liberté... Tout ce qui s’envole, ces émotions qui disparaissent  à peine éprouvées. Je donnerai cinq ans de ma vie pour une heure de plaisir avec Elle. Une heure de grâce. Une heure de folie et de mort. C’est dans le sexe qu’on est le plus près de la mort, et c’est pour ça justement qu’on en est le plus loin, qu’on veut absolument la fuir, l’éloigner de soi. 

Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", éditions n & b, prix 98 de la ville de Balma

Photo : Nina Houzel