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mardi, 20 novembre 2007

Ces rives de l'Italie

739b449d24b7457ed067f802f9bdd94c.jpgAprès tout, pourquoi se soucier de ce que je ne connais pas ? Jamais je n’avais eu cette perception, que tout est bien, le monde, le désir, le cercle des jours. Se déroule dans une parfaite harmonie. Les délires baroques de Spaccanapoli, eux aussi, sont là de toute éternité. Ils figurent l’autre côté des choses, la folie, la mort, l’amour fou. Des étendards, balises de l’univers onirique qui me hante, s’étalent là devant mes yeux.

Ils sont avec moi, ils sont moi, ces frontons d’église, ces figures alambiquées, torsadées, sculptures aériennes, fluides, qui défient le temps, la logique, la mesure. Cette folie-là, je m’y suis lové, comme on se glisse entre les draps pour y trouver le repos, ne plus agir, ne plus être envahi du désordre et de l’incongruité du monde. Un grand calme enfin.

J’aime ces ruelles sombres où clabaude la vie, ces cours, ces palais de marbre, ces rives de l’Italie...

 

Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", édtions n & b, 1998

Frédérique Azaïs, 20 x 20

du 15 novembre au 20 décembre au

CLUB HOUSE de la JALADE 

4 rue de la Jalade MONTPELLIER

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