mardi, 15 janvier 2008
Le site internet n & b, par Dominique Autié
13:35 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : n & b, Dominique Autié
Mais dans ce monde, quand on est petit, difficile de rester un gnome libre
J’attache d’ailleurs du prix à la littérature et ne suis pas le seul. Petite Pilule D’Amertume affirme qu’à la prochaine rentrée le Renaud bon dos baissera de deux pour cent dans les gondoles à Denise de la grande distribution. Banco chez Casino ? Christine Angot Auchan avec Jardin ? Embouteillage Sollers – Bruckner au Carrefour ? Desforges Lidl des vieilles ? Le tout est d’avoir des E.D. Un coup de well bec par ci, sabre au Leclerc par là… J’irai cracher sur Nothomb. Ne Suze que si l’on sent Serres. Bernard Henry haut les vits. Médis six ou sept fois, mais pas de mépris, la littérature mérite ses Prisunic. Que la porte s’ouvre et le gond court. Mieux vaut ça plutôt que le con s’gourre. Mais dans ce monde, quand on est petit, difficile de rester un gnome libre. »
Jean Azarel
A lire ici d'autres extraits des textes de Jean Azarel, sur ce blog02:28 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Jean Azarel
Un recueil sur Mai 68 par Autour des Auteurs
Je viens de terminer pour l'association Autour des auteurs, une nouvelle sur mai 68. Le recueil devrait sortir au mois de mai aux éditions Cap Béar. Particularité, les textes sont liés entre eux, certains personnages se retrouvent même dans plusieurs nouvelles.
Occasion pour moi de relire l'excellent Commentaires sur la Société du Spectacle de Guy Debord, sorti en 1988. Voici les citations mises en exergue de la nouvelle :
Le spectacle organise avec maîtrise l'ignorance de ce qui advient et, tout de suite après, l'oubli de ce qui a pu quand même être connu. Le plus important est le plus caché.
Guy Debord, La Société du Spectacle, 1967
La désinformation se déploie maintenant dans un monde où il n’y a plus de place pour aucune vérification.
Guy Debord, Commentaires sur La Société du Spectacle, 1988
Il me semble que le mystère est considéré comme insoluble, par la raison même qui devrait le faire regarder comme facile à résoudre — je veux parler du caractère excessif sous lequel il apparaît… Dans des investigations du genre de celle qui nous occupe, il ne faut pas tant se demander comment les choses se sont passées, qu’étudier en quoi elles se distinguent de tout ce qui est arrivé jusqu’à présent.
Edgar Allan Poe, Double assassinat dans la rue Morgue, 1841
Tableau récent de Frédérique Azaïs
02:00 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mai 68, Autour des Auteurs, Frédérique Azaïs
dimanche, 13 janvier 2008
Mais qu'est-ce qu'ils ont vu ?
22:38 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : photo, Jean-Louis Bec
Les arbres amoureux
21:46 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : photo, Jean-Louis Bec
samedi, 12 janvier 2008
L'Art de la Guerre
« Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien ; c’est dans les occasions où tout est à craindre, qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsqu’on est environné de tous les dangers, qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans aucune ressource, qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris, qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même. »
SUN-TSE, L’Art de la Guerre
22:01 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Sun-Tse
Fatata te miti
Paul Gauguin. Fatata te miti (Near the Sea). 1892. Oil on canvas. The National Gallery of Art, Washington
18:30 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Gauguin
vendredi, 11 janvier 2008
Un article sur Le Sourire de Cézanne
15:01 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (2)
Et un portail des livres et des idées !
Bonne lecture !
01:56 Publié dans Info | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nonfiction, info, littérature
jeudi, 10 janvier 2008
Un nouveau site d'info à découvrir
16:52 Publié dans Info | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : info, bakchich info
mercredi, 09 janvier 2008
Dans la campagne aixoise, ce début janvier...
Dans la campagne aixoise, ce début janvier a les couleurs d’un automne tardif. Ocelles claires des chênes verts, fauve des feuilles caduques, dans les arbres touches mélangées de jaune, ocre, vermillon, rouille, reflets ombrés, aspect frêle des feuilles sur le point de chuter, translucides et légères, puis s’effondrant en poussière. Partout la végétation, en flot inépuisable, dégorge de gigantesques vasques sur les collines, les combes et les ravines. Bientôt les arbres dessineront des pinceaux, dressant leurs nervures dans le gris du ciel. Au milieu, clairsemés, les oliviers. Lumineux et purs comme des incendies, les seuls à irradier de l’éclat quand l’horizon se couvre de gris, décharnés, noueux, rivés à la terre. Le vent se mêle aux forêts dans des vapeurs blanchâtres, traînées de gaze qui couronnent la Sainte-Victoire.
Miracle, en cette saison les journées sont courtes, rares les promeneurs, lumière d’or étalée, formes étagées en volumes. A six heures, nuit noire, les gens s’affairent dans les rues comme en plein jour. Le mistral s’engouffre dans les venelles en bousculant les passants, danse des feuilles sur le soir mauve.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, éditions n & b, 2007
23:45 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Le souire de Cézanne, littérature, roman, Raymond Alcovère
Vive l'an nouveau !
19:33 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 2008
mardi, 08 janvier 2008
Le site du peintre Robert Lobet
Robert Lobet a participé à la revue L'instant du monde. Voir ici son site
10:42 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : peinture, Robert Lobet
100 photos de Sabine Weiss pour la liberté de la presse

Faites-vous plaisir en faisant une « bonne action » / Pour 9,90 €, soutenez la liberté de la presse
Reporters sans frontières publie trois albums de photographies par an. Aujourd’hui, la vente de ces ouvrages est la principale ressource de Reporters sans frontières. Les 9,90 € que coûte ce recueil sont intégralement reversés à l’organisation pour mener des actions en faveur de la liberté de la presse au jour le jour : assistance aux journalistes et à leurs familles ainsi qu’aux médias en difficulté, investigations sur le terrain afin de déterminer les responsabilités dans les cas d’assassinats, frais d’avocats dans les procès impliquant des journalistes, etc.
Après Yann Arthus-Bertrand, cette monographie est consacrée au travail de la photographe Sabine Weiss, représentée par l’agence Rapho. « Montrer simplement et sobrement, sans lieu, ni but, la vie et les gens » est ce qui lui importe le plus. La photographe a offert à Reporters sans frontières des photos d’enfants et de scènes de rue d’ici et d’ailleurs.
100 photos de Sabine Weiss pour la liberté de la presse est vendu chez les marchands de journaux et dans les Relay, grâce au soutien des NMPP, de l’UNDP et du SNDP. A la FNAC, dans 500 librairies en France et dans les grandes surfaces grâce à Interforum Editis.
144 pages (100 pages de photographies et plusieurs portraits de journalistes, cyberdissidents ou blogueurs emprisonnés).
9,90 €, en vente à partir du 10 décembre 2007.
01:28 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Reporters sans Frontières, Sabine Weiss, photo
dimanche, 06 janvier 2008
Ainsi va le monde (Et Nicolas Sarkozy avec)

Partout où règne le spectacle, les seules forces organisées sont celles qui veulent le spectacle. Aucune ne peut donc plus être ennemie de ce qui existe, ni transgresser l’omertà qui concerne tout. On en a fini avec cette inquiétante conception, qui avait dominé durant plus de deux cents ans, selon laquelle une société pouvait être critiquable et transformable, réformée ou révolutionnée. Et cela n’a pas été obtenu par l’apparition d’arguments nouveaux, mais tout simplement parce que les arguments sont devenus inutiles. À ce résultat, on mesurera, plutôt que le bonheur général, la force redoutable des réseaux de la tyrannie.
Jamais censure n’a été plus parfaite. Jamais l’opinion de ceux à qui l’on fait croire encore, dans quelques pays, qu’ils sont restés des citoyens libres, n’a été moins autorisée à se faire connaître, chaque fois qu’il s’agit d’un choix qui affectera leur vie réelle. Jamais il n’a été permis de leur mentir avec une si parfaite absence de conséquence. Le spectateur est seulement censé ignorer tout, ne mériter rien.
Guy Debord, Commentaires sur la Société du spectacle, 1988
20:30 Publié dans Société du spectacle | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Guy Debord, La Société du Spectacle, Gildas Pasquet
samedi, 05 janvier 2008
Il est toi
Le Sud, toujours. Au bord de la mer ; Léonore sait qu’elle y restera. Immensité bleue, reflet doux ou violent des vagues. Vie neigeuse de l’écume. Pluie d’étoiles. Le mois de mai est arrivé, brillance, fulgurance, netteté. Un vrai jour de bonheur. Rivière de couleurs qui se fondent en un ciel de lune. Nuances disséminées, chute sans fin du soleil. Maintenant commence Le Temps calme. Gaétan, je sais que tu penses à moi, même quand tu ne m’aimes pas, tu penses à moi, parfois tu ne penses pas à moi, mais tu m’aimes...
Promenade au pied de La Sainte-Victoire. Ciel vibrant. La cime des arbres baignée de soleil flotte dans le vent-coulis des nuages. Le chant des oiseaux, à le suivre de près, est un langage. Paul Cézanne, je te dédie ce livre, il est à toi, il est toi, merci de m’éclairer.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, éditions n & b, 2007
13:52 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Le souire de Cézanne, littérature, roman, Raymond Alcovère
Watteau ou l'art de la silhouette
12:58 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture, Watteau, silhouette
vendredi, 04 janvier 2008
La vérité a structure de fiction
Ce dialogue entre Fals (Jacques Lacan) et le narrateur dans Femmes de Philippe Sollers :
"Il aimait cette phrase d'un philosophe : "Je dis toujours la vérité. Pas toute, parce que toute la dire, on n'y arrive pas... Les mots y manquent. C'est même par cet impossible que la vérité tient au réel." Je n'étais pas d'accord avec lui sur cette formulation. Je le lui ai dit un jour : "Le roman, et lui seul, dit la vérité... Toute la vérité... Autre chose que la vérité, et pourtant rien que la vérité... Les mots ne lui manquent pas... Au contraire... C'est pourquoi on préfère le tenir pour irréel alors qu'il est le réel lui-même... Le système nerveux des réalités... D'ailleurs comme l'a dit quelqu'un que vous connaissez bien : "La vérité a structure de fiction."
Jean-Honoré Fragonard (1732 - 1806) et Marguerite Gérard (1761-1837)
Le Baiser à la dérobée
Huile sur toile - 45, 1 x 54, 8 cm
Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage
00:30 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Sollers, Lacan, Fragonard
jeudi, 03 janvier 2008
Un principe de contestation
PHILIPPE SOLLERS : Il me semble que c’est un principe de contestation. Ce qu’on appelle la culture occidentale, l’aventure occidentale, c’est une certaine négativité énigmatique, probablement de plus en plus énigmatique, mais qui définit bien en quoi la virulence occidentale est en train de s’étendre à toute la planète, à l’ensemble de l’espèce humaine, à l’ensemble de son histoire, et je crois qu’au fond ce principe de négativité qui a pris le nom d’Occident, de culture occidentale, n’est pensable qu’à travers l’aventure chrétienne. Si on veut aller au fond des choses, il nous faut définir l’Occident comme cette très bizarre aventure, surgie du Proche-Orient, sortie de la Bible et de la culture grecque, de leur mélange contradictoire, de leur opposition fondamentale, de leur multiplication l’une par l’autre, et ça porte un nom : c’est l’aventure de la chrétienté. L’aventure de la chrétienté, c’est aussi l’aventure de ce qu’on appelle la science. ...
04:03 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Philippe Sollers, occident, crise, entretien
Tintoretto
Parfois dans l'ombre de Titien et Véronèse, le Tintoret est un des grands de Venise. Il est souvent plus étrange, plus violent, plus trouble qu'eux. Dans les scènes bibliques, il cherche toujours (et trouve) des angles différents. Dans les scènes mythologiques, un érotisme subtil transparaît, ici Tarquin et Lucrèce.
03:31 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Tintoret, peinture, Venise