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samedi, 22 décembre 2007

Nocturnes 5.0

5e3997fdb3fa2fcc0862c904ad85eebc.jpg72 pages

30 photographies

80 poèmes

de Jean-Luc Aribaud

Zorba Editions, 16 rue de l'Egalité, 31 140 Saint-Alban

Prix : 15 euros

jeudi, 20 décembre 2007

Publicité pour le livre à la télévision : danger !

Une grande partie des éditeurs sont hostiles à cette mesure. Parce qu’elle creuserait les inégalités de chances entre grands et petits éditeurs, qu’elle favoriserait la politique des groupes, les seuls qui auraient vraiment les moyens d’investir dans des spots télévisés, pas seulement pour lancer des dictionnaires ou des encyclopédies, mais pour imposer des livres jeunesse, des albums de bandes dessinées et des romans grand public. Enfin parce que même les grandes maisons indépendantes seraient de temps en temps obligées de suivre sur ce terrain, qu’elles feraient glisser leurs budgets publicitaires définitivement de la presse écrite vers l’audiovisuel et l’internet, et que les comptes des journaux plongeraient donc davantage encore, ce qui menacerait l’équilibre déjà précaire non seulement des revues littéraires mais l’existence même des suppléments littéraires des quotidiens et les sections culturelles des hebdomadaires. Or eu égard à son efficacité, à sa vitesse d’exécution et à son pouvoir, quand Nicolas Sarkozy a une idée en tête, il est rare qu’elle ne soit pas suivie d’effet. Une commission, un rapport et c’est plié. D’autant que le président n’est pas un homme du livre mais un enfant de la télé.

Lire ici l'article en entier de Pierre Assouline

Comment être cadeauphobe ?

Si le fond de la nature humaine, comme on dit, n’était pas la pure et simple violence, y aurait-il tous ces rituels ? C’est pourquoi l’engrenage cadeau est une reconnaissance implicite de cette violence - un aveu, une excuse. Le célèbre Viennois (beaucoup moins charlatan que ne l’a dit l’auteur du Don) n’avait pas tort de constater que le cadeau primitif était celui des excréments de la part du bébé à sa mère.

Lire ici l'article en entier ! 

mercredi, 19 décembre 2007

Un archétype

"Prenez comme modèle un être humain, et vous découvrirez que vous avez créé un archétype ; prenez comme modèle un archétype, et vous découvrirez que vous n'avez rien créé du tout."

Scott Fitzgerald

Des nouvelles du village gaulois

Internautes et intellectuels s'insurgent contre "la mort de la culture française"

02:17 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (5)

mardi, 18 décembre 2007

Une expérience du corps

1fb8444ac2704863b486b48fb8132df1.jpgTu sais ce qui m’est arrivé un jour ? J’étais au Musée d’Orsay, je prenais des notes devant un tableau de Manet, tiens justement, ce Manet que tu vénères, ce maître absolu en effet ! Eh bien en écrivant tout d’un coup, j’ai vu les mots se détacher, devenir solides, sortir de la page, j’ai compris qu’ils s’inscrivaient en moi d’une façon bien plus aiguë que je n’avais cru, ils étaient bien plus que des mots, ils étaient la vie tout simplement, avec un pouvoir de transformation total ! C’était terrible, j’ai su qu’à cet instant, une ère nouvelle de ma vie commençait et pour toujours… Une expérience du corps et une percée dans le temps !

Raymond Alcovère, Extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent" : roman en cours d'écriture

Vase de pivoines sur piedouche, Musée d'orsay, Edouard Manet

dimanche, 16 décembre 2007

Les éditions n & b ouvrent leur site

7beced566c6a59772b62cdb2726c13ee.jpgParce que le poème
débute toute chose,
parce que le réel du monde est là,
qui chaque jour nous altère davantage,
il y a urgence à dire ce qui nous fonde,
ce qui nous apprend à être
de l’aube à la nuit profonde.

n&b, tout simplement.
Photo : Jean-Luc Aribaud

21:48 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : n & b éditions

Cecilia Bartoli

Ce soir à 19 H, sur Arte, Cecilia Bartoli chante Mozart

Julia Kristeva

A voir et entendre ici, quelques extraits d'interviews sur la société du spectacle, l'automatisation, les rites...

16:56 Publié dans Philo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Julia Kristeva

Je suis trop heureux

 

c4d4905ee0d41f455336ad6222f4bbc3.jpgJe suis trop heureux pour écrire, trop heureux pour penser. Je regarde le soleil se coucher dans l’eau ou Elle se verser une tasse de café et l’univers est renversé, sens dessus dessous, pulvérisé, atomisé comme mon cerveau qui se répand  dans toutes les directions. Allongés sur un rocher, au fond d’une crique. Juste un clapotis et les coquillages qui, bercés par les vagues émergent ou glissent dans  l’eau profonde, si noire près de la côte. Alors qu’une brume s’échappe à l’horizon, rend l’atmosphère presque fraîche et nous pousse à rentrer. Nous montons, l’escalier se perd en balustrades qui dominent les flots. Arrivés là-haut, on fait l’amour encore. Par la fenêtre ouverte, les senteurs salines sont en nous comme on était dans le bleu de la mer tout à l’heure.  Je suis au-delà de la pensée, dans un moment de sensualité pure, où les émotions pour vivre n’ont besoin d’aucune charpente, d’aucun secours. Il y a un million d’années-lumière entre ce que je vivais avant de la rencontrer  et ces quelques jours où tout m’a été donné, l’Italie, la sensualité et Elle. A moins que ce ne soit  la même chose. J’ignore si cette mystérieuse alchimie pourra se poursuivre mais une chose est sûre et vaut pour tout le reste, elle aura été.

 

Raymond Alcovère, Extrait de "Fugue baroque", roman, n & b éditions, 1998

Peinture de Frédérique Azaïs

samedi, 15 décembre 2007

La destruction de la nature en cours

11054668622343571f703ec153b4e838.jpg- Peut-être qu’il n’y a rien finalement… Après avoir fait le tour de tout, revenir au point de départ, dans le cercle, qui tourne sur lui-même… Et si c’était la vérité dernière, passée sous silence ? Sinon, tu imagines, ils s’arrêteraient tous de courir, de tuer, d’envier, de travailler ! Alors, la question est : comment remplir le vide ? Avec le vent dans les arbres, la jouissance de l’instant, l’extraordinaire beauté de la nature, la contemplation, le plaisir ? Comment, tout ça pour rien ? Le fin du fin, le summum de l’absurdité est peut-être atteint avec la destruction de la nature en cours, elle nous rapproche trop des sensations sans doute, alors supprimée !

Raymond Alcovère, Extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

"The Key" [1946] by Jackson Pollock.

vendredi, 14 décembre 2007

Ma Chine à écrire...

 « Allons, machine...[« Ma Chine » ? Oui, si l’on pense à la séquence de Paradis ici rejouée dans une autre situation, un autre lieu : Venise. Mais surtout « machine à écrire » comme le veut l’exergue de Faulkner : « Possède sa propre machine à écrire et sait s’en servir ».]

Lire ici

L'invité de la dernière heure

Perdus on est dans une banlieue de la galaxie, un recoin de l’univers en expansion. Pour Dieu probablement, des milliers d’années passent en une seconde... Il est le passager clandestin, l’invité de la dernière heure. De temps en temps, il file comme une comète vers d’autres cieux, laissant au passage une traînée d’étoiles, musiques, livres écrits en lettres de feu et la grande peinture, Leonardo, Titien, Véronèse, Rembrandt, Greco, Poussin, Vélasquez, Fragonard, Goya, Delacroix, Cézanne, Picasso…

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

La couleur

0a9498070b0467eb7ca9e2c414c744d6.jpg"La couleur est le point où notre cerveau et l'univers se rencontrent, c'est pourquoi elle apparaît toute dramatique au vrai peintre."

Cézanne

02:07 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cézanne

jeudi, 13 décembre 2007

Denis Leenhardt expose

1a5b4ddd4cb04f5b0a4615e4bb08dbd0.jpgDenis Leenhardt expose des encres toutes fraîches à l'Atelier d'Isa, 7 rue Brueys, Montpellier, les Samedi 15 et dimanche 16 Décembre...(14-19h)... Vernissage le 15, à 19h ...



mercredi, 12 décembre 2007

A propos du "Sourire de Cézanne"

068bdbdb4daae9c70cb81fde5d90d1d6.jpgLire ici l'article de Daniel Bégard dans Olé Magazine

A propos de "Eloge de l'infini"

Voir ici le passage de Philippe Sollers à "Bouillon de culture"

CONCERT VERNISSAGE À L’ATELIER CLAUDE-HENRI BARTOLI

À l’occasion de la parution sur le label Nûba du disque vinyle de jean Morières

« Large virage », nous vous convions à un concert / exposition

 le samedi 15/12/07 à l’atelier de Claude-Henri Bartoli

Au programme :

18h : Exposition du travail graphique de Marie Warscotte sur les pochettes du disque

18h 30 : Concert solo de Jean Morières sur la flûte zavrila

Participation libre aux frais

Atelier C-H Bartoli : 22 rue du Genéral. Lafon, 34000, Montpellier  proche de la poste rondelet et des parking ex sernam

Renseignements, réservations :

nubaprod@free.fr, 04 66 63 25 29

chb2001@wanadoo.fr, 04 67 92 50 82, 06 20 81 74 85

lundi, 10 décembre 2007

Sarkozy et mai 68

Vu par Philippe Sollers, à voir ici

Taslima Nasreen encore et toujours menacée

Vu sur l'excellent blog de Blandine Longre, ce lien sur celui de la Quinzaine Littéraire, à lire ici donc