vendredi, 08 février 2008
Lâché par les siens ?
17:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, Sarkozy
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Commentaires
Tu crois ? bises.
Écrit par : ariaga | vendredi, 08 février 2008
Bien sûr, ces gens-là veillent à leurs intérêts, et s'il y a danger...
Écrit par : Ray | vendredi, 08 février 2008
Grand merci à Françs JOYON (le président l'a eu amer…)
OUEST-FRANCE
Francis Joyon: le Président l'a eu amer...
Par Jean Lallouet, mercredi 30 janvier 2008
Francis Joyon, le nouveau recordman du tour en monde en solitaire à la voile, a la réputation d’être un vrai solitaire. Au caractère bien trempé, bougon et entêté. En mer comme à terre. Nicolas Sarkozy s’est cassé les dents sur ce bloc de granit.
Le marin et le Président
Dimanche 20 janvier, vers 13 heures, à Brest. Francis Joyon, tout juste débarqué du matin, déjeune en compagnie de sa famille et de quelques amis. Le portable de l’un d’entre eux sonne. L’ami prend la communication et se tourne, légèrement tendu, vers le marin. « C’est l’Élysée. Le Président de la République, il veut te parler… »
Réponse de Francis Joyon : « Je n’ai rien à dire et je suis en train de déjeuner… »
Embarrassé son compagnon explique à son interlocuteur que le héros n’est pas disponible pour le moment.
Quelques minutes plus tard, nouvel appel. C’est encore l’Élysée. Cette fois, l’ami insiste. « Tu dois le prendre, c’est le Président… »
Francis Joyon cède et reçoit en direct les félicitations de Nicolas Sarkozy. Le président de la République est particulièrement intéressé par l’aspect écologique de l’aventure de Francis Joyon, qui a réalisé son tour en utilisant uniquement des énergies renouvelables. Pas une goutte de gas-oil. Et le Président d’expliquer qu’il serait très heureux de recevoir le navigateur à l’Élysée pour discuter de cet aspect de sa performance.
« Merci, lui répond en gros Francis Joyon, mais là, je n’ai pas le temps. J’ai du boulot sur mon bateau et je ne peux pas abandonner mon équipe. » Et il raccroche.
Le lendemain, troisième appel de l’Élysée. C’est un membre du cabinet qui est au bout du fil. Il insiste. « Le Président tient absolument à vous recevoir à Paris et souhaite pouvoir échanger sur l’environnement. C’est un sujet qui lui tient à cœur. »
« Je suis désolé, mais je n’ai pas le temps. Et je n’aime pas prendre le train, ni les taxis ; je n’aime pas les villes, c’est sale et bruyant… Et puis s’il veut parler d’écologie, il n’a qu’à inviter mon ami Nicolas Hulot. Il est beaucoup plus calé que moi sur le sujet. »
Et Francis Joyon s’en est allé vers Locmariaquer…
Ce n’est pas un hasard si l’on dit de Francis Joyon qu’il est le fils spirituel du grand Tabarly.
Car cette même déconvenue était arrivée au général De Gaulle avec Éric Tabarly.
Au lendemain de sa victoire dans la Transat anglaise, le jeune officier de marine avait décliné une invitation présidentielle parce qu’au moment choisi pour le rendez-vous, il avait prévu de repeindre la coque de son bateau. On raconte que quelques mois plus tard, il avait été convié par le général de Gaulle, peu rancunier, à une réception élyséenne. « Je compte sur votre présence, avait écrit le Président sur le bristol, si, bien entendu, la marée le permet… »
Dans cette époque « bling-bling », un tel détachement des convoitises et des vanités ordinaires de la vie est comme une grande bouffée d’air du large.
Celui que respirent les hommes libres.
Écrit par : La Fanchon | samedi, 09 février 2008
Merci pour ce bel air frais !
Écrit par : Ray | dimanche, 10 février 2008
Le récit de la Fanchon m'a beaucoup réjouie. Bises.
Écrit par : ariaga | dimanche, 10 février 2008
Moi, je suis pour débrancher le téléphone pendant les repas. On le rebranche trois heures après quand on a fini de manger et puis voilà... Ou six heures après si on s'autorise une petite sieste.
Écrit par : Christian Cottet-Emard | mardi, 12 février 2008
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