vendredi, 08 février 2008
Lâché par les siens ?
17:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : politique, Sarkozy
Une coupe de champagne à 138 000 euros.
Ca plane pour eux ! Lire ici
01:30 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy, avions
jeudi, 07 février 2008
Un épisode inédit de la Saga de L'inspecteur Maigros, par Eric Dejaeger
MAIGROS — Épisode 55 — CONTRÔLE « TOLÉRANCE ZÉRO »
À peine rentrée de Dublin, la dive a lancé une opération « tolérance zéro » pour ce samedi soir. « Faut de temps en temps montrer qu’on bosse, Maigros. » s’est-elle justifiée auprès de l’inspecteur principal. Le désintéressé, qui déteste travailler de nuit encore plus que de jour, s’est consolé en prenant Snot comme équipière. La jeune femme est tout excitée à l’idée d’enfin pouvoir travailler et, surtout, de verbaliser. Elle ne tient plus en place dans le combi que Maigros a préféré à la vieille Mazda.
— Tu mouilles, Snot ?
— Toujours aussi romantique, Inspecteur. Merci de m’avoir laissé m’habiller en policière plutôt qu’en sex-symbol.
— Wé. On disait qu’c’était carnaval. Mais t’emballe pas, c’t’une exception.
Ils tournent sur le ring de Charleroi à la recherche d’une première victime.
— Là ! crie Snot, fort allumée. La Golf noire ! Y sont au moins à six dedans !
Maigros enclenche la sirène, monte à la hauteur du véhicule. Snot fait signe au conducteur de se ranger sur la bande d’arrêt d’urgence. Le combi s’arrête derrière. Les deux policiers descendent.
— Laisse-moi faire, Snot. T’as pas l’habitude avec les MITAC. Faut y aller molo, surtout qu’j’ai pas pu mett’ mon pare-balles : j’ai dû grossir d’puis la dernière fois qu’on a fait des contrôles. Pas moyen d’l’enfiler... Bonsoir. C’est pour un contrôle de routine, pas d’panique, les jeunes. Z’êtes à combien, là ?
— Six.
— Wé, c’est limite, l’aurait pas fallu qu’y en aurait un septième. J’peux voir les papiers du véhicule ?
— J’les ai oublié à la maison. On les laisse jamais dans la bagnole, cause qu’on pourrait nous les taxer, et j’ai pas pensé à les prent’ en partant.
— C’est b’en, ça, d’pas laisser les papiers dans l’voiture. Permis d’conduire et carte d’identité ?
— J’ai jus’ ma carte, M’sieur l’agent. Voilà...
— Inspecteur, si vous v’lez b’en. Bon... Si j’vois b’en, t’auras dix-huit ans dans deux mois...
— Kès ça change, Inspecteur ? Vous croyez que j’conduirai mieux dans deux mois ?
— T’as pas tout à fait tort. Dis donc, j’ai pas spécialement l’nez très fin mais ça sentirait pas un peu la gnôle dans l’habitac’ ?
— C’est jus’ qu’on a sifflé un coup d’whisky pour pas avoir froid.
— Quelle marque ?
— Salvatore, c’est quoi, la marque au whisky ?
— J’sais pas trop, j’ai pas r’gardé quand j’l’ai piqué au Carrefour. Ça doit pas êt’ de la merde, y avait un antivol. Attends... Où t’as planqué la bouteille, Kader ?... Passe !... C’est du Glen... Morangie.
— C’est du bon, ça ? Vous mêlez pas d’ça, Snot !
— Vous voulez goûter, Inspecteur ?
— C’est pas d’refus. Hum... Pas dégueu. Je m’permets d’confisquer, vu le statut d’mineur.
— Pas d’problème, Inspecteur.
— Et la d’moiselle, là, c’est quoi sa cigarette qui sent si bon ? Non, Snot ! Retournez dans l’combi !
— Mais, Chef...
— C’T’UN ORT’ ! N’oubliez pas les photos !... Allez, au combi ! Alors, c’est quoi, c’tabac provencal ?... Allez, z’avez pas l’âche non plus pour fumer. Aboulez les cibiches ou v’z’allez m’obliger à fouiller l’véhicule ! Faites pas les cons, j’suis d’bonne humeur mais ça pourrait changer rapid’ment.
Trois paquets de cigarettes changent de propriétaires.
— Et la d’moiselle, elle a une culotte sous sa jupette, au moins ? Lève un peu pour voir !... Mignon ! C’est b’en, p’tite ! J’aurais pas voulu t’coller un attentat à la pudeur. Bon, allez, filez ! J’sens qu’Lauteur arrive en bas d’pâche et qu’y va d’voir conclure. Que j’vous r’trouve pas su’l’ring ce soir !
La Golf démarre. Maigros revient au combi. Snot pleure à chaudes larmes.
— Chef... C’est une voiture... qui a été volée avant-hier... à Zottegem...
— Eeeh ! T’imagines le temps qu’ça aurait pris en pap’rasserie ? Allez, fume ça et bois un coup !
©Éric Dejaeger – 2008
11:40 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Eric Dejaeger, L'inpecteur Maigros, inédit
mercredi, 06 février 2008
Le jeudi 14 février c’est aussi...
...l’inauguration des nouveaux locaux du Vin Noir, au 3 place Bouschet de Bernard, à Montpellier
A partir de 18h30 avec surprise musicale et dégustation…22:03 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Le Vin noir, dégustation, vin, Pierre Autin-Grenier
Ca vire au pathétique
13:38 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : rupture, politique, Sarkozy
mardi, 05 février 2008
Poulpe fiction
En ces temps "rupture", rien de mieux que d’avoir de la suite dans les idées. Vous allez croire qu’on réchauffe les plats, mais non: le Poulpe, personnage né en 1995 dans une série de "romans policier de gare", héros de 200 romans très inégaux immortalisé à l’écran par Jean-Pierre Darroussin, existe encore. A partir du 9 février, il aura son Blog sur Rue89. Pour cela, nous comptons sur des auteurs de polars, mais aussi sur vous. Rappels des faits, décryptage et prévisions.
21:16 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Le Poulpe, rue89
Un inédit de Pierre Autin-Grenier : Forces spéciales
Extrait de son prochain livre : « C’est tous les jours comme ça (Les dernières notes d’Anthelme Bonnard) »
Midi n’a pas sonné qu’on commence déjà à trouver le temps long, l’atmosphère par trop étouffante. Les nez s’allongent et sur les trottoirs les rares passants requis par leurs obligations pressent l’allure; la mine renfrognée ils vont sans voir les blindés postés à chaque coin de rue non plus les molosses démuselés qui salivent au pied des uniformes. Si tout un chacun adopte un profil bas, on sent dans l’air qu’une sourde colère contre le pouvoir et ses agissements couve dans les esprits; bientôt ce bouillonnement de révolte et de désirs trop longtemps contenu débordera sans doute les forces d’oppression, peut-être pourra-t-on espérer des jours meilleurs alors. Pour l’heure tout le monde serre les poings et s’interroge en son for intérieur quant aux raisons qui auraient pu motiver un tel acharnement à notre encontre. Certes notre quartier reste rebelle et frondeur, de renommée comme de par son histoire, et s’est organisée ici, mieux que partout ailleurs, une solide résistance au régime avant même que ses instigateurs ne soient parvenus à leurs fins mais, que je sache, nulle escarmouche non plus la moindre anicroche n’est venue troubler l’ordre public depuis belle lurette et le quotidien offre toutes les apparences d’un lieu calme et tranquille où la population vit et s’active au rythme des réformes en parfaite harmonie avec le pouvoir central.
Que faire face à cette politique de pression et de chantage dont nous faisons les frais plus souvent qu’à notre tour, et combien de temps cela va-t-il durer encore ? On ne sait pas.
15:41 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Pierre Autin-Grenier, inédit, Gildas Pasquet
lundi, 04 février 2008
Le duc, le duc !
Vous ouvrez son énorme livre n’importe où, et vous êtes emporté, subjugué, soumis à un véritable électrochoc. La comédie humaine a beau changer de costumes, c’est toujours la même chose, en beaucoup plus vulgaire, évidemment. On voit mal Louis XIV dire brusquement à ses ministres : « Attention, mon histoire avec la Maintenon, c’est du sérieux. »
Comme il a eu raison, Monsieur Rambaud de pasticher Saint-Simon, relisons-le, relisons-le sans cesse !
19:35 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Rambaud, Saint-Simon, Gildas Pasquet
vendredi, 01 février 2008
Une petite pause...
17:35 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Gildas Pasquet, photo
Comment être chinois ? Réponse de Flaubert
« J'ai un casque de fer sur le crâne. Depuis 2 heures de l'après-midi (sauf 25 minutes à peu près pour dîner), j'écris de la Bovary. Je suis à leur Baisade, en plein, au milieu. On sue et on a la gorge serrée. Voilà une des rares journées de ma vie que j'ai passée dans l'Illusion, complètement, et depuis un bout jusqu'à l'autre. Tantôt, à six heures, au moment où j'écrivais le mot attaque de nerfs, j'étais si emporté, je gueulais si fort, et sentais si profondément ce que ma petite femme éprouvait, que j'ai eu peur moi-même d'en avoir une. (...) N'importe, bien ou mal, c'est une délicieuse chose que d'écrire ! que de ne plus être soi, mais de circuler dans toute la création dont on parle. Aujourd'hui, par exemple, homme et femme tout ensemble, amant et maîtresse à la fois, je me suis promené à cheval dans une forêt, par un après-midi d'automne, sous des feuilles jaunes, et j'étais les chevaux, les feuilles, le vent, les paroles qu'ils se disaient et le soleil rouge qui faisait s'entre-fermer leurs paupières noyées d'amour. »
Gustave Flaubert, Lettre à Louise Colet, 1953
Willem de Kooning (1904-1997) Sans titre (1956-58)
Pastel et collage sur papier (51 x 37)
A Louise Colet. 23 décembre 1853.
00:20 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Flaubert, De Kooning
jeudi, 31 janvier 2008
Ses feuilles de silence
"Un calme intense, cuivré comme un lotus jaune, déployait peu à peu ses feuilles de silence sur l'infini de la mer."
Hermann Melville, Moby Dick
Caspar David Friedrich, Das Segelschiff, ca 1815
03:16 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Melville, Moby Dick
mercredi, 30 janvier 2008
Abd al Malik / Gibraltar
20:31 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Abd al Malik / Gibraltar, musique, rap
La Comtesse Bruni fera-t-elle tomber le Souverain ?
Tout semble l'indiquer !
13:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Rambaud, Bruni, Sarkozy, politique
mardi, 29 janvier 2008
Les 36 Stratagèmes
Les stratagèmes, comme les arts martiaux, sont des procédés qui permettent avec la plus grande économie de moyens, d’inverser les relations de dominé à dominant, soit en profitant de la faiblesse momentanée de l’adversaire et de l’équilibre instable dans lequel il se trouve, soit en le trompant de mille façons. Ces ruses impliquent une notion dynamique du temps et de l’espace, elles supposent l’idée de situations, de configurations transitoires dont il faut savoir tirer parti au moment opportun.
La première étape du jeu est donc un moment de calcul et de patience qui permet, quand la situation est mûre, de tirer parti du point tournant qu’on appelle “ occasion ”. L’occasion est la rencontre du destin et de l’homme, et l’instant où se décident victoire ou défaite. Le stratagème en effet, vient s’insérer là où la situation l’appelle, il est pareil à un pivot qui permet, grâce à une légère poussée, de renverser le rapport de forces précédent.
La victoire par le moyen du stratagème est, pour la tradition chinoise, la façon de vaincre la plus admirée. La victoire par la force des armes n’occupe que le troisième rang, celle par la diplomatie le deuxième. La pensée chinoise est avant tout pragmatique, les livres de stratégies fourmillent d’exemples, et tous ne sont pas tirés de l’histoire de la Chine. François Kircher illustre sa traduction des 36 stratagèmes d’événements récents.
Ainsi le stratagème “ Retirer les bûches sous la marmite ” : Ne pas s’opposer directement à la force, mais lui retirer son point d’appui, fut utilisé avec succès par Valéry Giscard d’Estaing lors du débat télévisé qui l’opposa à François Mitterand à la veille du second tour des élections présidentielles de 1974. La meilleure carte de Mitterand tenait à la sensibilité de gauche qu’il incarnait avec autorité. Après un échange portant sur diverses questions économiques et financières où Giscard démontra sa dextérité, celui-ci ajusta une réplique qui retira en un seul coup le point d’appui principal de son adversaire : Monsieur, vous n’avez pas le monopole du cœur !
Sept ans plus tard, renversement de situation. François Mitterrand utilise le stratagème : “ Sacrifier le prunier pour sauver le pêcher ” , qui consiste à neutraliser les atouts d’un ennemi en utilisant les faiblesses spécifiques de son propre camp. Giscard d’Estaing, jouissant de son avantage en matière de connaissances économiques et financières, qui était justement le point faible de son adversaire, l’attire sur ce terrain. Mais il en fait trop, et délaissant le cours normal du débat, il pose crûment une question sans rapport avec le fil des échanges précédents. Dans le seul but de démontrer l’incompétence économique de son interlocuteur, il lui demande de citer de mémoire le cours d’une devise étrangère. Mitterrand saisit immédiatement le faux pas, rappelant à son concurrent qu’ils n’étaient pas en situation d’un professeur qui fait passer à un examen à son élève. La carte la plus faible de Mitterrand avait ainsi joué en sa faveur, mettant en relief, par contre, la plus mauvaise carte de son interlocuteur, auquel l’opinion avait tendance à reprocher son assurance excessive et sa suffisance.
L’origine de Noël est une illustration du stratagème “ Redonner vie à un cadavre ” : La célébration du Nouvel An est une coutume fort ancienne. Les Romains fêtaient les Saturnales en l’honneur de Saturne, dieu des semailles, entre le 17 et le 23 décembre : c’était la fête la plus gaie de l’année. De même, bien avant la naissance du Christ, les juifs célébraient à la même époque la Fête des lumières. Les peuples germaniques tenaient aussi une grande fête au solstice d’hiver, invocation de la lumière et de la fertilité. Ensuite l’empereur Aurélien instaura le culte du dieu solaire Mithra, déclarant son anniversaire le 25 décembre. L’église chrétienne du pape Libère (352-366) fit donc preuve d’une grande habileté en reprenant à son compte, en 354, l’anniversaire de Mithra pour désigner le 25 décembre comme jour anniversaire de la naissance de Jésus-Christ.
Dans le stratagème “ Refermer la porte de la maison sur les voleurs ” on trouve le conseil suivant : Tout phénomène est au début un germe, puis finit par devenir une réalité que chacun peut constater. Le sage pense donc le long terme. C’est pourquoi il a grand soin de s’occuper des germes. La plupart des hommes ont la vue courte. Ils attendent que le problème soit devenu évident pour s’y attaquer. Quand il est encore en germe, le problème est simple, sa solution exige peu d’efforts et apporte de grands résultats. Quand il est devenu évident, on s’épuise à le résoudre et, en général, les efforts sont vains. Le stratagème “ Orner de fleurs un arbre sec ” est un grand classique ; c’est une fable qui l’illustre le mieux : Le tigre est la terreur des forêts. Un jour un renard tomba entre ses griffes. Avec aplomb il dit au tigre : - Faites attention à ce que vous faites. J’espère que vous n’aurez pas l’audace de me manger. L’empereur du ciel m’a fait roi des animaux et chacun me redoute ici. Le tigre s’étonna de ce discours et le renard poursuivit : - Si vous ne croyez pas ce que je vous dis, suivez-moi. Je vais vous montrer comme on me craint. Le renard se mit donc en route, suivi par le tigre. Tous les animaux qu’ils rencontraient fuyaient à leur approche. Le tigre crut alors les paroles du renard, sans comprendre que c’était lui-même que tous craignaient.
Le stratagème de la ville vide est un des plus complexes. Les leurres peuvent être de 4 espèces. Les deux premiers sont relativement simples. Là où il y a une faiblesse, créer l’illusion d’une force afin que l’adversaire n’ose pas attaquer. Là où il y a une force, créer l’illusion d’une faiblesse afin d’attirer l’adversaire dans un piège. Les deux autres sont moins simples : Si on est faible, il faut montrer sa faiblesse pour que l’adversaire croit qu’on dissimule une force. Si on est fort, on fait étalage de sa force pour amener l’adversaire à s’avancer imprudemment en pensant rencontrer une faiblesse. Jeu du plein et du vide, règne de l’illusion, les règles de la stratégie sont chaque fois différentes. On est ici au cœur de la différence chinoise : Les stratagèmes sont un art du temps. Or, ont coutume de dire les taoïstes, il n’y a qu’une seule chose stable, c’est le changement.
(Raymond Alcovère, Article paru dans la revue L'instant du monde n°3)
Source principale : Les 36 Stratagèmes, traduit du chinois et commenté par François Kircher, Rivages poche, petite bibliothèque.
Illustrations : Les deux premières sont des oeuvres de Wang Wei. Les "Iris bleus" sont une calligraphie de Ge Lin Ni
12:50 Publié dans Chine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 36 Stratagèmes, Chine, François Kircher, Wang Wei
lundi, 28 janvier 2008
Perles d'hommes politiques...
"Quand le moment est venu, l'heure est arrivée" (Raymond Barre)
"Même en avion, nous serons tous dans le même bateau"(Jacques Toubon).
"La droite et la gauche, ce n'est pas la même chose"(Pierre Mauroy).
"Voici que s'avance l'immobilisme et, nous ne savons pas comment l'arrêter" (Edgar Faure)
"Saint Louis rendait la justice sous un chêne. Pierre Arpaillange la rend comme un gland"(André Santini).
"Les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils en fabriquent"(Jacques Godfrain).
"Je me demande si l'on n'en a pas trop fait pour les obsèques de François Mitterrand. Je ne me souviens pas qu'on en ait fait autant pour Giscard."(André Santini).
"La meilleure façon de résoudre le chômage, c'est de travailler"
(Raymond Barre).
"Il est plus facile de céder son siège à une femme dans l'autobus qu'à l'Assemblée nationale"(Laurent Fabius)
"Cette semaine, le gouvernement fait un sans faute;il est vrai que nous ne sommes que mardi"(François Goulard).
"Il doit bien rester un angle de tir pour la paix"(Bernard Kouchner).
"Mamère Noël est une ordure" (Michel Charasse).
"La moitié du nuage d'ozone qui sévit dans la région parisienne est d'importation anglaise et allemande" (Roselyne Bachelot).
"C'est l'union d'un postier et d'une timbrée"(Dominique Strauss-Kahn, à propos de l'alliance LO-LC).
"A mon âge, l'immortalité est devenue une valeur refuge"(Valéry Giscard d'Estaing, reçu à l'Académie Française).
"Je ne suis candidat à rien"(Nicolas Sarkozy).
"C'est un texte facilement lisible, limpide et assez joliment écrit : je le dis d'autant plus aisément que c'est moi qui l'ai écrit"(Valéry Giscard d'Estaing au sujet du projet de Constitution Européenne).
"C'est une bonne idée d'avoir choisi le référendum, à condition que la réponse soit oui" (Valéry Giscard d'Estaing au sujet du projet de Constitution Européenne).
"Si Bush et Thatcher avaient eu un enfant ensemble, ils l'auraient appelé Sarkozy" (Robert Hue).
"J'étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui" (Manuel Valls).
"Que l'on soit pour ou contre la Turquie, on ne pourra pas changer l'endroit où elle se trouve" (Michel Barnier).
"Les veuves vivent plus longtemps que leurs conjoints" (Jean-Pierre Raffarin).
Photo de Anne Otman : Les tanneurs de Fes
20:52 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : perles, politique, Fes
dimanche, 27 janvier 2008
Le zapatisme est passé de mode? Tant mieux!
Les zapatistes ont ouvert une petite fenêtre. Absolument modeste, terriblement imparfaite. On peut l’ignorer, s’en gausser, ou savoir gré aux indigènes du Chiapas de leur humble héroïsme. Et porter au crédit des zapatistes le mérite d’une pensée politique neuve, où se mêlent la poésie et le goût de la fête, l’humour et l’auto-dérision.
13:00 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Zapatisme, politique, Chiapas
La richesse des gestes
"La richesse de la vie se traduit par la richesse des gestes. ll faut apprendre à tout considérer comme un geste : la longueur et la césure des phrases, la ponctuation, les respirations ; enfin le choix des mots, et la succession des arguments."
Nietzsche
Renor, Les grandes baigneuses
05:43 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : renoir, Nietzsche
samedi, 26 janvier 2008
De légères touches de nuit sur ses toiles
"Rembrandt pouvait peindre les bourgeois affairés tels qu'ils venaient poser après déjeuner, mais, à minuit, alors qu'ils dormaient pour se reposer parce qu'il fallait travailler le lendemain, le brave Rembrandt était dans son atelier, occupé à mettre de légères touches de nuit sur ses toiles."
Jack Kerouac, Desolation Angels
02:35 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Rembrandt, Kerouac
vendredi, 25 janvier 2008
Cette corruption, presque immatérielle à force d'être profonde et dissimulée
"Il devenait sa maîtresse plutôt qu'elle n'était la sienne... Où donc avait-elle appris cette corruption, presque immatérielle à force d'être profonde et dissimulée ?"
Gustave Flaubert, Madame Bovary
18:26 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Gustave Flaubert, Madame Bovary
"J’ai vu un tableau rouge et c’était moi"
A la Baignoire
Du 31 Janvier au 2 Février à 19 heures
Conception, interprétation : Anne OrsiniMise en scène : Micheline Zederman
Création d’après le livre d’or de l’Exposition
Nicolas de Staël
Paris 2003
Le spectacle restitue les commentaires anonymes d’adultes et d’enfants : surprenants, drôles, émouvants. Une évocation passionnée du Peintre par le public d’aujourd’hui à travers un document authentique, librement adapté. En 1955, Nicolas de Staël bascula dans le vide depuis son atelier d’Antibes, laissant un dernier tableau LE CONCERT…
Rouge, démesuré, non signé. Inachevé ?
Entrée : 5 €
la Baignoire, 7 rue Brueys
34000 Montpellier
Tél. 06 61 56 06 08 / contact@labaignoire.fr
Nicolas de Staël, Le Concert, 1955
huile sur toile, 350 x 600 cm
02:01 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Nicolas de Staël, le concert, la Baignoire