vendredi, 04 avril 2008
A l’école du regard
Un jour, il y a longtemps, entre Florence et Sienne j’ai eu la plus grande illumination de ma vie. L’harmonie était là, posée dans les paysages, dans un délicat équilibre entre la terre et le ciel, avec les cyprès pour témoins. Il n’y avait pas à la chercher ailleurs, dans je ne sais quel paradis artificiel. Elle était donnée, tout simplement. La Renaissance ne pouvait arriver qu’ici. A l’école du regard, l’Italie a été le premier de mes maîtres.
Raymond Alcovère, extrait de "Le bonheur est un drôle de serpent", roman en cours d'écriture
Corot
00:30 Publié dans En cours d'écriture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : raymond alcovère, le bonheur est un drôle de serpent, corot
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