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lundi, 21 janvier 2008

« Là où le péril croît, croît aussi ce qui sauve. »

3d5db012c1c008ef44e28c28e4055dec.jpgTout est à notre disposition, et personne ne sait quoi en faire, voilà le paradoxe.

Lire ici l'entretien croisé Richard Milllet, Philippe Sollers sur l'avenir de la littérature

Photo : Jean-Louis Bec

dimanche, 20 janvier 2008

Samba pa ti

A mon pote Didier, qui doit faire chanter les anges, tout là haut, avec sa guitare

Les fleurs sont là

d02ebfa6c483c8829c545df0c41b76c0.jpgd6c2630d666fc1d9fe065fcd449d0f5b.jpgLes fleurs sont là, autour de moi ce soir, belles, unanimes et en même temps mille et une voix. C’est toujours cette rose-là et pas une autre. Voilà la raison de l’art, il n’y a pas de double dans la nature, pas d’égalité, ni de répétition…

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

Eucalyptus, de Lambert Savigneux

J’étais plus heureux qu’un dieu

6650a7e835171265d366e402b057e6f2.jpgElle est repartie. J’écoutais les Partitas de Bach, le temps m’apparaissait circulaire. De temps en temps l’alcool m’aidait. Etourdi, je voyais, je sentais presque physiquement l’amour des gens, le sien, le mien. J’étais plus heureux qu’un dieu. Ou bien, ma plume s’épanchait, j’aimais ce sillon tracé, ténu mais inattaquable. Embarqué, avec le sentiment vague que ce chemin mène à bon port.

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

Photo : Madagascar, Ile Sainte-Marie, août 2007

samedi, 19 janvier 2008

What a wonderful world, suite

"C'est aussi simple qu'une phrase musicale", écrit Rimbaud dans "Guerre".

Comme on ne quitte plus certains livres, emporté par la première phrase, peut-être est-on emporté dans une chanson par la première phrase musicale. Et puis bien sûr il y a la voix de Louis Armstrong, et ces "lyrics" aussi, force et simplicité...

I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself what a wonderful world.

I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.

The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shaking hands saying how do you do
They're really saying I love you.

I hear babies cry, I watch them grow
They'll learn much more than I'll never know
And I think to myself what a wonderful world
Yes I think to myself what a wonderful world.

Qu'est ce que la peinture a à nous dire sur le monde d'aujourd'hui ?

7edfe8adb43f6cad0290860e050defd8.jpg0bd7386d69369bd9d36d002a865a06f0.jpg9c2eff398d808732ca2c7ce7f7e1dfe6.jpgRéponses, peut-être, avec Frédérique Azaïs, oeuvres récentes

vendredi, 18 janvier 2008

En lisant "Passagère du silence" de Fabienne Verdier

f99a36f81fd16befdeae45797bb86cca.jpg"L'artiste doit être aveugle vis-à-vis de la forme reconnue ou non reconnue, sourd aux enseignements et aux désirs de son temps. Son oeil doit être dirigé vers sa vie intérieure et son oreille tendue vers la voix de la nécessité intérieure."

Kandinsky

Fabienne Verdier, Quiétude

jeudi, 17 janvier 2008

2 ' 18'' de bonheur

1855df0caddee5600bcd5df50bcb00d7.jpgIci

mercredi, 16 janvier 2008

Le numéro 6 du Magazine "Autour des auteurs" est en ligne

Au sommaire :

  • Voeux et feu
  • Autour de Julien Gracq
  • Des questions à Michel Gueorguieff
  • Deux peintres à découvrir : Colette Richarme et Yves Alleaume
  • Une ballade photographique avec Gildas Pasquet

 

mardi, 15 janvier 2008

Le site internet n & b, par Dominique Autié

Dominique Autié revient sur son blog sur la création du site internet des éditions n & b

13:35 Publié dans Web | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : n & b, Dominique Autié

Mais dans ce monde, quand on est petit, difficile de rester un gnome libre

7a65f4d40093b05d706ef0da9e54be16.jpgJ’attache d’ailleurs du prix à la littérature et ne suis pas le seul. Petite Pilule D’Amertume affirme qu’à la prochaine rentrée le Renaud bon dos baissera de deux pour cent dans les gondoles à Denise de la grande distribution. Banco chez Casino ? Christine Angot Auchan avec Jardin ? Embouteillage Sollers – Bruckner au Carrefour ? Desforges Lidl des vieilles ? Le tout est d’avoir des E.D. Un coup de well bec par ci, sabre au Leclerc par là… J’irai cracher sur Nothomb. Ne Suze que si l’on sent Serres. Bernard Henry haut les vits. Médis six ou sept fois, mais pas de mépris, la littérature mérite ses Prisunic. Que la porte s’ouvre et le gond court. Mieux vaut ça plutôt que le con s’gourre. Mais dans ce monde, quand on est petit, difficile de rester un gnome libre. »

Jean Azarel

A lire ici d'autres extraits des textes de Jean Azarel, sur ce blog

02:28 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Jean Azarel

Un recueil sur Mai 68 par Autour des Auteurs

8c1f816c6306b45788311fd4a7b8ed0e.jpgJe viens de terminer pour l'association Autour des auteurs, une nouvelle sur mai 68. Le recueil devrait sortir au mois de mai aux éditions Cap Béar. Particularité, les textes sont liés entre eux, certains personnages se retrouvent même dans plusieurs nouvelles.

Occasion pour moi de relire l'excellent Commentaires sur la Société du Spectacle de Guy Debord, sorti en 1988. Voici les citations mises en exergue de la nouvelle :

 

Le spectacle organise avec maîtrise l'ignorance de ce qui advient et, tout de suite après, l'oubli de ce qui a pu quand même être connu. Le plus important est le plus caché.

Guy Debord, La Société du Spectacle, 1967

La désinformation se déploie maintenant dans un monde où il n’y a plus de place pour aucune vérification.

Guy Debord, Commentaires sur La Société du Spectacle, 1988

Il me semble que le mystère est considéré comme insoluble, par la raison même qui devrait le faire regarder comme facile à résoudre — je veux parler du caractère excessif sous lequel il apparaît… Dans des investigations du genre de celle qui nous occupe, il ne faut pas tant se demander comment les choses se sont passées, qu’étudier en quoi elles se distinguent de tout ce qui est arrivé jusqu’à présent.

Edgar Allan Poe, Double assassinat dans la rue Morgue, 1841

 

Tableau récent de Frédérique Azaïs

 

dimanche, 13 janvier 2008

Mais qu'est-ce qu'ils ont vu ?

f6869eb9547effb3b8f82768a4c3ac65.jpgPhoto de Jean-Louis Bec

22:38 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : photo, Jean-Louis Bec

Les arbres amoureux

b816767d4d25b42cfb82aaabf4ab2a7f.jpgPhoto de Jean-Louis Bec

21:46 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : photo, Jean-Louis Bec

samedi, 12 janvier 2008

L'Art de la Guerre

« Quelque critiques que puissent être la situation et les circonstances où vous vous trouvez, ne désespérez de rien ; c’est dans les occasions où tout est à craindre, qu’il ne faut rien craindre ; c’est lorsqu’on est environné de tous les dangers, qu’il n’en faut redouter aucun ; c’est lorsqu’on est sans aucune ressource, qu’il faut compter sur toutes ; c’est lorsqu’on est surpris, qu’il faut surprendre l’ennemi lui-même. »

SUN-TSE, L’Art de la Guerre

22:01 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Sun-Tse

Fatata te miti

d107e2d5fe14667ffe9b41abb6fd5bd3.jpgPaul Gauguin. Fatata te miti (Near the Sea). 1892. Oil on canvas. The National Gallery of Art, Washington

18:30 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, peinture, Gauguin

vendredi, 11 janvier 2008

Un article sur Le Sourire de Cézanne

La Gazette de Montpellier du 3 janvier 2008 : Le Sourire de Cézanne.pdf

Et un portail des livres et des idées !

C'est Nonfiction.fr, ici

Bonne lecture !

01:56 Publié dans Info | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Nonfiction, info, littérature

jeudi, 10 janvier 2008

Un nouveau site d'info à découvrir

Bakchich info, ici

16:52 Publié dans Info | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : info, bakchich info

mercredi, 09 janvier 2008

Dans la campagne aixoise, ce début janvier...

e0a036b4fe5850208a2f64a8e94ddd1c.jpgDans la campagne aixoise, ce début janvier a les couleurs d’un automne tardif. Ocelles claires des chênes verts, fauve des feuilles caduques, dans les arbres touches mélangées de jaune, ocre, vermillon, rouille, reflets ombrés, aspect frêle des feuilles sur le point de chuter, translucides et légères, puis s’effondrant en poussière.  Partout la végétation, en flot inépuisable, dégorge de gigantesques vasques sur les collines, les combes et les ravines. Bientôt les arbres dessineront des pinceaux, dressant leurs nervures dans le gris du ciel. Au milieu, clairsemés, les oliviers. Lumineux et purs comme des incendies, les seuls à irradier de l’éclat quand l’horizon se couvre de gris, décharnés, noueux, rivés à la terre. Le vent se mêle aux forêts dans des vapeurs blanchâtres, traînées de gaze qui couronnent la Sainte-Victoire.

Miracle, en cette saison les journées sont courtes, rares les promeneurs, lumière d’or étalée, formes étagées en volumes. A six heures, nuit noire, les gens s’affairent dans les rues comme en plein jour. Le mistral s’engouffre dans les venelles en bousculant les passants, danse des feuilles sur le soir mauve.

Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, éditions n & b, 2007