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lundi, 21 janvier 2008

« Là où le péril croît, croît aussi ce qui sauve. »

3d5db012c1c008ef44e28c28e4055dec.jpgTout est à notre disposition, et personne ne sait quoi en faire, voilà le paradoxe.

Lire ici l'entretien croisé Richard Milllet, Philippe Sollers sur l'avenir de la littérature

Photo : Jean-Louis Bec

dimanche, 13 janvier 2008

Mais qu'est-ce qu'ils ont vu ?

f6869eb9547effb3b8f82768a4c3ac65.jpgPhoto de Jean-Louis Bec

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Les arbres amoureux

b816767d4d25b42cfb82aaabf4ab2a7f.jpgPhoto de Jean-Louis Bec

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mardi, 01 janvier 2008

Commençons l'année en beauté !

600a64079364902a918a463df1a57ded.jpg200ef99c321d99638d3f576f105fb565.jpgAvec des photos de Jean-Louis Bec, du Lez, petit fleuve côtier, qui passe près de Montpellier...

246b2beb61dc12f7407a75287496dcf8.jpg78bb23b6b003d7a618b3eb4ee8af31e8.jpg81d2e53b5e36f04174363e9cf80d6b64.jpg

jeudi, 29 novembre 2007

Ondoiements et frissons

c9d1a3d92c0fb234c0961fc6442f6d6f.jpgba8ecb1a018d3bcc407057f4159cf7c7.jpg884835332d81429dd08c41995c9b3930.jpgPhotos de Jean-Louis Bec

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jeudi, 01 novembre 2007

Mon cerveau et moi

7d49f8930136924d7c65832480210f42.jpg"De temps en temps, mon cerveau me reproche d'avoir tardé à lui obéir; d'avoir sous-estimé ses possibilités, ses replis, sa mémoire; de m'être laissé aller à l'obscurcir, à le freiner, à ne pas l'écouter. Il est patient, mon cerveau. Il a l'habitude des lourds corps humains qu'il dirige. Il accepte de faire semblant d'être moins important que le coeur ou le sexe (quelle idée). Sa délicatesse consiste à cacher que tout revient à lui. Il évite de m'humilier en soulignant qu'il en sait beaucoup plus long que moi sur moi-même. Il m'accorde le bénéfice d'un mot d'esprit, et prend sur lui la responsabilité de mes erreurs et de mes oublis. Quel personnage. Quel partenaire. "Sais-tu que tu ne m'emploies que très superficiellement?" me dit-il parfois avec le léger soupir de quelqu'un qui aurait quelques millions d'années d'expérience. Je m'endors, et il veille. Je me tais et il continue à parler. Mon cerveau a un livre préféré : l'Encyclopédie. De temps en temps, pour le détendre, je lui fais lire un roman, un poème. Il apprécie. Quand nous sortons, je lui fais mes excuses pour toutes les imbécilités que nous allons rencontrer. "Je sais, je sais, me répond-il, garde-moi en réserve." J'ai un peu honte, mais c'est la vie. J'écrirai peut-être un jour un livre sur lui."

Philippe Sollers, Un vrai roman

Photo de Jean-Louis Bec, voir sa série "Portraits d'arbres", ici

vendredi, 26 octobre 2007

Question de regard...

Une caboche à voir, chez Jean-Louis Bec

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mardi, 02 octobre 2007

Portrait

A voir ici, une superbe image de Jean-Louis Bec, sur son nouveau blog

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lundi, 24 septembre 2007

Images-Mots Mots-Images

Jean-Louis Bec ouvre son blog, une visite s'impose !

19:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, Jean-Louis Bec, photo

mercredi, 12 septembre 2007

L'étincelle de feu

d03d3e3b9619d0ef2eba969cdc50f3e7.jpg« Dès qu’on s’attache au Soi suprême, ne serait-ce qu’un instant, on consume entièrement ses fautes, comme l’étincelle de feu une montagne de bois. »

Photo : Jean-Louis Bec

mardi, 11 septembre 2007

Du côté des immortelles...

Nouvelles photos de Jean-Louis Bec, à voir ici

Ou encore là...

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vendredi, 27 juillet 2007

Et voilà les vacances... A bientôt !

4d7287da6ef857d5827fc3aebb599bca.jpg« Il faut être extrêmement léger pour pouvoir emporter si loin la volonté qu’on a de connaître, pour l’emporter, en quelque sorte au-dessus de son temps, se faire des yeux dont le regard puisse embrasser des millénaires, et que règne un ciel clair en eux ! Il faut s’être détaché de bien des choses qui nous pèsent, qui nous entravent, nous tiennent courbés, nous alourdissent, nous Européens d’aujourd’hui. L’homme de ces au-delà, l’homme qui veut découvrir les échelles de valeur suprêmes de son époque, doit surmonter d’abord, en soi – c’est l’épreuve de sa vigueur, – l’obstacle qu’y met cette époque, par conséquent non seulement l’époque elle-même mais les répugnances aussi qu’elle lui inspirait jusqu’alors, les objections qu’il lui faisait, les souffrances qu’elle lui causait : il doit vaincre en un mot son inactualité, son romantisme… »

Nietzsche – Le Gai Savoir (trad. Alexandre Vialatte)

83a3c86cddb5ad449be6283a22dcdd6c.jpgPhotos : Jean-Louis Bec  (1)

Nina Houzel (2)

Gildas Pasquet (3) 

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mardi, 03 juillet 2007

Ainsi le ciel

cfe09335b3529e7ad18c2f7adf03a68e.jpgLe ciel était une lutte, un amas de lances, un combat fratricide. Ainsi le ciel. Une symphonie du nouveau monde. Même si c’est vers l’ancien que je me dirigeais. Terrifiante cette immensité sauvage - encore plus que la Sierra -, ces vagues gigantesques dans le désordre de la nuit, ces remous effrayants, terrifiante et rassurante à la fois avec le bruit continu du bateau, les odeurs de machines, ce bloc de métal monstrueux, fumant et rugissant, traçant son sillon imperturbable à travers les flots déchaînés. Je me prenais à rêver que mon âme était pareille, un bloc insubmersible. J’assistais à un ballet de fin du monde, une danse macabre des éléments ; plaisir redoublé par le sentiment de sécurité, sur ce bâtiment qui fendait la mer, sourd aux hurlements de la tempête. Tout ce chemin parcouru en si peu de temps ! Comme au Mexique, malgré ou à cause de l’absurdité du lieu, je me sentais à la bonne place, au cœur de cette rhapsodie bleu nuit de la pluie et du vent.
Raymond Alcovère, extrait de Solaire, roman en cours d'écriture

Photo de Jean-Louis Bec

samedi, 30 juin 2007

L'eau, la terre et les arbres : éléments de dialogue

c2ba76c10a6bd5985239f9a5191abda3.jpgPhotos : Jean-Louis Bec

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dimanche, 24 juin 2007

Une rivière méditerranéenne : Le Lez, près de Montpellier

c3c270f9890e30b39e3c51c6997dca9a.jpg5dca2ed2aafee2e762830e6d7682f0df.jpg1afcb9e559acc4218713b4dbd13ab84a.jpg8dfed693d361109a7a63bd4382f94c9e.jpga1d05941c656073a23111ce22e2589dd.jpgPhotos de Jean-Louis Bec

jeudi, 14 juin 2007

Deuxièmes rencontres photographiques d'Auvillar

9a91caa95eb739788eb2e91407611660.jpgVoir ici le site

samedi, 26 mai 2007

La rose est sans pourquoi

0af756444bc3730f4b8a77ccfabe6dc1.jpgPourquoi une histoire ? La rose est sans pourquoi. Le vent s’est calmé. L’air ici à Montpellier est doux comme le printemps, perpétuel. Là, tout près, la Méditerranée, celle d’Homère, des débuts. Je la sens qui frémit, les vagues frissonnent, caressent le sable, ces millions de grains, ces coquillages qui lentement s’amenuisent, se dispersent, reviennent.

Extrait de "Solaire", Raymond Alcovère, roman en cours d'écriture

Triptyque de Jean-Louis Bec

mardi, 15 mai 2007

Cinéphilie

medium_21.2.jpgIl était tellement cinéphile qu'il avait acheté une Audi, juste pour pouvoir dire "Mélodie en sous-sol" !

Photo : Jean-Louis Bec

lundi, 14 mai 2007

Chroniques d'une élection (68)

medium_4.jpgOLD LOOK ET NEW ORDER.

Par Christian Garcin

Etrangement, à en juger par le gratin réuni dimanche soir place de la Concorde pour célébrer la victoire de Nicolas Sarkozy, on aurait pu imaginer avoir remonté le temps jusqu’au milieu des années 70. Du reste, et même si cela ne revêt pas une importance capitale, tous les « artistes » (comme on dit) qui soutenaient le candidat UMP, de Johnny Halliday à Enrico Macias, en passant par Doc Gyneco ou Christian Clavier (sans parler d’« écrivains » comme l’inénarrable José Frèches), qu’ils aient été présents ou pas dimanche, ne sont pas précisément ceux qui, dans leur disciplines respectives, brillent le plus par leur audace « artistique » — sans même parler de modernité, terme sans doute un peu trop fourre-tout. Un des meilleurs tours de passe-passe du nouveau président réside dans cette formidable capacité, qu’il a exploitée jusqu’à la corde, et qui est à mettre au crédit de son habileté politicienne : maquiller le vieux pour lui donner l’apparence du neuf, incarner la rupture après des années de responsabilité politique, la nouveauté avec  le soutien de Giscard et Raffarin, la modernité avec l’appui  de Didier Barbelivien et Mireille Mathieu, voire l’honnêteté avec celui de Bernard Tapie (il n’a tout de même pas poussé le paradoxe jusqu’à incarner le bon goût avec Bigard). Et le plus étonnant, c’est que, apparemment, ça marche. Mais ne nous y trompons pas : la France qui a gagné hier soir, ce n’est pas tant la France audacieuse et moderne, débarrassée des supposés archaïsmes de mai 68 et d’une intelligentsia de gauche (le nouveau président préfère le terme de « gauchiste ») idéologiquement paralysante, que la France profonde et un peu ringarde de la beaufitude, du journal de Jean-Pierre Pernaud et du terroir, du « bon sens » raffarinien et de la fausse bonhommie pompidolienne. Dimanche soir, il ne manquait plus que Danièle Gilbert — qui après tout était peut-être présente elle aussi, allez savoir.

Non, cette France profonde, à l’instar de l’Amérique profonde qui avait voté Bush en 2004, n’est pas uniquement la France entreprenante qu’on veut bien nous dessiner et que nous vantent à longueur de discours les médias, ainsi que les lieutenants du nouveau président (les uns utilisant des autres). Elle est majoritairement frileuse et repliée sur elle-même, elle se nourrit de peurs et de rejet de l’autre, elle imagine qu’elle paiera moins d’impôts et que les chômeurs, les immigrés et autres fainéants cesseront enfin de  vampiriser les caisses de l’Etat, qu’elle aura de meilleures retraites grâce aux caisses privées, de meilleurs remboursements si on privatise l’assurance-maladie — dans les deux cas, les fainéants n’en profiteront pas et c’est tant mieux —, elle voit les privilégiés parmi les fonctionnaires et les rmistes, et pas parmi les actionnaires et détenteurs de stock-options, elle se scandalise davantage d’un fraudeur un peu bronzé dans le métro que de l’évasion fiscale, soutenue ou favorisée par leur candidat, d’un chanteur ou d’un tennisman célèbres, elle juge l’art contemporain comme un caprice inepte et sans intérêt, les études de littérature ou de langues anciennes comme un luxe inutile qui ne doit plus être pris en charge par la collectivité, elle estime l’homosexualité immorale, l’homoparentalité scandaleuse. C’est inscrit dans ses gênes, la gauche est fainéante et laxiste, elle encourage les délinquants, et mai 68 est une erreur qu’il convient de balayer enfin. C’est l’anti-France de Super-Dupont, le personnage de Gotlib et Alexis. Cette droite « décomplexée », dit-on, qui vient d’arriver au pouvoir, cette droite dure dont, il faut lui reconnaître cette cohérence, le nouveau président n’a jamais tenté de minimiser la violence (« Si je suis élu, ce que la droite n’a jamais osé faire parce qu’elle avait honte d’être la droite, je le ferai », a-t-il annoncé dans son meeting de Toulouse), s’inscrit ainsi dans un double désir de Restauration : retour vers les années 70-80, Johnny Halliday et Mireille Mathieu, les années bénies Pompidou-Giscard, d’avant le 10 mai 81 — mais des années dont on aurait de plus gommé la « parenthèse enchantée » de mai 68, si néfaste à l’esprit de compétition. Mélangez à ce credo idéologique la violence économique et sociale des Seillières et autres poètes du Cac 40, vous aurez un portrait assez édifiant de la « nouvelle société » qui nous est promise.

medium_11.jpgOn peut la voir nettement se dessiner, d’ailleurs, se profiler dans toute sa brutalité populiste et arrogante : car ce qui depuis quelques années se produit dans tout le continent et au-delà, c’est la tentative réussie de la droite de rassembler sur sa droite et englober plus ou moins ouvertement les extrêmes jadis refoulés : ainsi Aznar et les néo-franquistes, Berlusconi et l'Alliance du Nord, ce qui se passe en Pologne en ce moment, ou Sarkozy avec ses multiples clins d’œil à l’électorat de Le Pen. Il s’agit en somme d’une relecture de l'histoire de la part de cette nouvelle droite "décomplexée", et de la fin de la honte que représentait cette partie fascisante d’elle-même. Chez nous, cela sonne comme une réconciliation inavouée ou inconsciente entre Vichy et la droite républicaine. Le nouveau président l’a maintes fois répété : la France n’a, en ce qui concerne son passé, à avoir honte de rien.

Il est à parier que dans nos sociétés occidentales, le processus démocratique impulsé par la gauche, qui encourageait la solidarité et procurait un accroissement à la fois des libertés individuelles et des protections collectives et sociales, en est arrivé à son terme, et pas seulement en France. Que ce processus aura globalement duré une cinquantaine d’années, de la Libération aux années 90, et qu’à présent il se trouve en déclin — un déclin hélas probablement irrémédiable, engagé dans les années Reagan, poursuivi par Margaret Thatcher, et aujourd’hui, avec dix ans de retard, avec la droite qui arrive au pouvoir en France. Il n’est pas impossible que la gauche ait achevé son rôle historique, et n’en soit plus qu’à lorgner vers une gauche à l’américaine, c’est-à-dire une droite modérée. Nos sociétés marchandes s’en accommoderont fort bien pour réduire périodiquement quelques-unes des inégalités les plus criardes voulues par la droite la plus dure. Ensuite de quoi renaîtront très vite les peurs, les fantasmes et les boucs émissaires (immigrés, chômeurs, rmistes, fonctionnaires, intermittents, etc.), et le chacun pour soi reprendra ses droits. Car ce qu’au bout du compte auront provoqué nos sociétés consuméristes et technolâtres est une hypertrophie du souci de soi, au détriment du souci du monde. C’est la marchandise qui l’a finalement emporté, le fameux « fétichisme de la marchandise » dont parlait Marx ; c’est l’humanisme, et donc l’humain, qui se trouve en berne. Mireille Mathieu peut toujours rire de toutes ses dents, et Johnny Halliday compter ses millions sécurisés : ils ne sont que des marionnettes, les emblèmes estampillés TF1 de cette France à la fois old-look et new-order qu’on nous promet. Retour arrière toute en ce qui concerne les idéaux et les valeurs, attention à la marche (descendante) en ce qui concerne les plus démunis.

Christian Garcin

Photos : Jean-Louis Bec

lundi, 07 mai 2007

L'ignorance, l'oubli et le caché

medium_211004.jpgLe spectacle organise avec maîtrise l'ignorance de ce qui advient et, tout de suite après, l'oubli de ce qui a pu quand même être connu. Le plus important est le plus caché.

"Un excellent auteur" cité par Philippe Sollers dans "Le secret"

Photo : Jean-Louis Bec