dimanche, 09 décembre 2007
Une moderne Olympia
Il ouvre un livre : L’Oeuvre de Zola. Dans les premières pages, au milieu d’un Paris pluvieux, l’orage gronde. Claude Lantier, alias Cézanne, trouve une jeune fille perdue devant sa porte. Il l’héberge pour la nuit mais rien ne se passe. Le lendemain matin, le soleil plonge à travers la verrière de l’atelier et jette une lumière chaude, veloutée sur elle. Tout à sa dernière toile, le peintre, à qui manquait un personnage, saisit sa palette, ses pinceaux et lui vole son intimité. Les pensées de Gaétan deviennent un kaléidoscope d’images, de mots, puis emporté par ce vertige, il s’endort.
Raymond Alcovère, extrait de "Le Sourire de Cézanne", roman, éditions n & b, 2007
Cézanne, Une moderne Olympia
18:34 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Raymond Alcovère, Le Sourire de Cézanne
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