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samedi, 27 octobre 2007

Un peu de Léautaud ?

Il est difficile d’avoir de l’esprit avec des gens bêtes.

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Il n’y a décidément rien de plus imbécile que ces gens qui se parent de ce titre : les intellectuels.

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Rien ne fait mieux écrire que d’écrire sur ce qu’on aime.

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Les beaux livres, décourager d’écrire ? C’est comme si vous disiez qu’une jolie femme décourage de faire l’amour.

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vendredi, 26 octobre 2007

On ne choisit pas cette passion, elle s'impose

"En réalité, c'est l'expérience intérieure du langage qui me tient, m'entraîne, m'approfondit. On ne choisit pas cette passion, elle s'impose, et Sartre a tort : la littérature n'est pas une névrose, mais un chemin de connaissance de plus en plus magique et précis."

Ph. Sollers, Un Vrai roman

Un cabinet d'amateur

ed33407b17fd2191888f8d0134520bcc.jpgLe cabinet d’amateur de Cornelis van der Geent, un tableau de Willem van Haecht,

Question de regard...

Une caboche à voir, chez Jean-Louis Bec

03:00 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : photo, Jean-Louis Bec

jeudi, 25 octobre 2007

L'amour

0b052436ee1602dd207051ef4fabc84d.jpgFinalement, la joie, l'amour, le plaisir, sont peu abordés par les écrivains, c'est dommage !

Photo de Nina Houzel

Gesu Nuovo

f89dfbdbfad3fd49136549187e93188d.jpgJe me suis remis à écrire. Longues journées de soleil ininterrompu. L’automne point. Je suis déjà à jeudi, à cette rencontre. Nuits courtes. J’ai parcouru les églises baroques, Gesu Nuovo, San Gregorio Armeno, ébloui de lumière, saoulé de beauté, ors, arpèges, volutes, arabesques. Jusqu’à ne plus rien voir,  ne rien sentir. Je n’ai  même plus la force de marcher, j’erre dans les rues sans savoir où aller, heureux. Rentré dans ma chambre, j’ai dormi à peine allongé sur mon lit. Je devrais être fort, prudent, me comporter en adulte. Mais aimer, n’est-ce pas plutôt sentir, désirer, imaginer, vouloir mourir... Amour  baroque, comme il est vécu ici.  Ou  alors  plénitude,  oubli de soi, paix,  sérénité qui  fait tout oublier, Lucie...

Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", roman, éditions n & b, 1998 

 

mercredi, 24 octobre 2007

Baroque, vous avez dit baroque ?

"Et si la beauté" est de retour ; Allegria !

20:50 Publié dans Baroque | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Bona, baroque

Lee Miller, toujours...

9a69005b6665d64fb8aef6d01252ed77.jpgLire ici

Photo par Man Ray 

09:40 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : photo, Lee Miller

N'Guimoké

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01:55 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : Guy Moquet

mardi, 23 octobre 2007

Pour les amateurs de décryptage d'images...

0aeb7810da7bfa5e53657a88a87051b6.jpgEt/ou de bières belges, voir ici...

Le fameur monologue de Molly Bloom

"C'est depuis peu de temps qu'un éclaircissement a eu lieu à propos de ce qu'il faut nommer la guerre des femmes, qui connaît un tournant d'époque considérable, à la faveur des mutations que nous connaissons. Cette guerre ne s'était jusqu'à maintenant racontée qu'à travers des religions, des mythes, plus ou moins argumentés et descriptifs. Mais ce n'est que maintenant que nous pouvons relire, rouvrir toute l'archive à ce sujet. Il nous suffit alors de nous mettre dans une position "ulysséenne", ce que le professionnel Joyce a bien compris au début du XX è siècle. Ce n'est pas un hasard si Ulysse se termine par le fameux monologue de Molly Bloom."

Philippe Sollers, Guerres Secrètes

lundi, 22 octobre 2007

Les vents de l'inspire

6f8be896bb97ca0fd3690ac2adf79a92.jpgLe nouveau blog de Lambert Savigneux, ici, bon vent !

dimanche, 21 octobre 2007

Saul Leiter

b4378878affa2562af81db669888998d.gifLire ici

22:21 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo, Saul Leiter

Divorce des Sarkozy: "Le public est sommé d'être indifférent"

258378aa9bd2f13cbc804f657a0b99a2.jpgUne ambiguïté intéressante, on ne parle que de ça, l'annonce est faite un jour de grève, et il ne faudrait pas s'y intéresser, ou à condition de culpabiliser bien sûr...

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Robert Gober
Untitled. (1989-90.) Wax, cotton, leather, human hair, and wood, 11 3/8 x 7 3/4 x 20" (28.9 x 19.7 x 50.8 cm). Gift of the Dannheisser Collection. Photograph by Tom Griesel.

samedi, 20 octobre 2007

Une photo d'Eddie Bonesire

 

5601015bec096144826bdbae84db6807.jpgVoir son site ici

19:40 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : photo, Eddie Bonesire

Willem de Kooning

2a4e03589dfba44fb99ccf17da950d17.jpgWILLEM DE KOONING
Untitled, 1987
Oil on canvas
77 x 88 inches (195.6 x 223.5 cm

WILLEM DE KOONING :

Il semble que beaucoup d’artistes
Deviennent plus simples quand ils vieillissent
Ils ressentent leur propre miracle dans le nature
Le sentiment d’être de l’autre côté de la nature.
[...]
Je me réjouis de voir simplement
Que le ciel est bleu, que la terre est terre
C’est cela le plus difficile : voir un rocher quelque part
Et puis faire qu’il soit là, rocher, couleur de la terre
J’y arrive progressivement.
[...]
Il arrive un moment dans la vie
Où vous décidez de faire une promenade
Et vous vous promenez dans votre Paysage.
[...]

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En 1989, Willem de Kooning est atteint par la maladie d'Alzheimer et meurt à 92 ans en 1997.

06:05 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : peinture, De Kooning

vendredi, 19 octobre 2007

Une photo de Desiree Dolron

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21:13 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : photo, Desiree Dolron

Les écrivains sont étranges

François Mauriac

 Il écrit son « Bloc-Notes » assis sur un petit lit, Mauriac, papier sur ses genoux, à l’écoute. Il est incroyablement insulté à longueur de temps, et il y répond par des fulgurations et des sarcasmes (ressemblance avec Voltaire, après tout). Il est très drôle. Méchant ? Mais non, exact. Sa voix cassée surgit, très jeune, la flèche part, il se fait rire lui-même, il met sa main gauche devant sa bouche. Homosexuel embusqué ? On l’a dit, en me demandant souvent, une lueur dans l’œil, si à mon égard, etc. Faribole. Mauriac était très intelligent et généreux, voilà tout. Fondamentalement bon. Beaucoup d’oreille (Mozart), une sainte horreur de la violence et de sa justification, quelle qu’elle soit. Les sujets abordés, après les manipulations, les mensonges et les hypocrisies de l’actualité ? Proust, encore lui, et puis Pascal, Chateaubriand, Rimbaud. Les écrivains sont étranges : avec Ponge, je suis brusquement contemporain de Démocrite, d’Epicure, de Lautréamont, de Mallarmé. Avec Mauriac, de saint Augustin, des « Pensées », d’« Une saison en enfer ».

Philippe Sollers, extrait de "Un Vrai roman, Mémoires" à paraître chez Plon le 25 octobre

Bonnes feuilles ici

Le silence

2d57b52d9f7e8175132f277ac8d161fb.jpg« Il en est des baisers comme des confidences : ils s'attirent, ils s'accélèrent, ils s'échauffent les uns par les autres. En effet, le premier ne fut pas plus tôt donné qu'un second le suivit ; puis, un autre : ils se pressaient, à peine enfin laissaient-ils aux soupirs la liberté de s'échapper. Le silence survint ; on l'entendit (car on entend quelquefois le silence) : il effraya. Nous nous levâmes sans mot dire, et recommençâmes à marcher ».

Vivant Denon, Point de lendemain

Portrait par Lefevre

jeudi, 18 octobre 2007

My foolish heart

Bill Evans au piano

21:25 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : musique, piano, Bill Evans