lundi, 23 octobre 2023
Le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité
« J’ai étudié, en dehors de tout esprit de système et sans parti pris, l’art des anciens et l’art des modernes. Je n’ai pas plus voulu imiter les uns que copier les autres. Ma pensée n’a pas été davantage d’arriver au but oiseux de l’art pour l’art. Non ! J’ai voulu tout simplement puiser dans l’entière connaissance de la tradition le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité. »
Gustave Courbet
Portrait de Charles Baudelaire Musée Fabre, Montpellier
20:33 Publié dans Art, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave courbet, baudelaire
samedi, 23 septembre 2023
"Conseils aux jeunes littérateurs"
16:59 Publié dans Atelier d'écriture, Critique, Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
dimanche, 26 février 2023
Baudelaire Ébauche d’un épilogue pour la deuxième édition des Fleurs du Mal
07:52 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
mardi, 13 septembre 2022
Frisson
20:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, vadim antokhin
mercredi, 23 mars 2022
Hugo Baudelaire versus Pinard
Victor Hugo, exilé, écrit à Charles Baudelaire qui vient d'être condamné par le procureur Pinard.
« J’ai reçu, Monsieur, votre noble lettre et votre beau livre. L’art est comme l’azur, c’est le champ infini. Vous venez de le prouver. Vos Fleurs du mal rayonnent et éblouissent comme des étoiles. Continuez. Je crie bravo de toutes mes forces à votre vigoureux esprit. Permettez-moi de finir ces quelques lignes par une félicitation. Une des rares décorations que le régime actuel peut accorder, vous venez de la recevoir. Ce qu’il appelle sa justice vous a condamné au nom de ce qu’il appelle sa morale. C’est là une couronne de plus.
Je vous serre la main, poète. »
14:45 Publié dans Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, victor hugo
dimanche, 27 février 2022
"Rien ne vaut le soleil rayonnant sur la mer." Baudelaire
01:56 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
samedi, 26 février 2022
Maint joyau
« Maint joyau dort enseveli
Dans les ténèbres et dans l’oubli. »
Baudelaire
18:50 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
mardi, 18 août 2020
Emotions...
11:19 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
mardi, 28 avril 2020
Les Fleurs du mal (Charles Baudelaire)
Travailleur acharné, ce qu’on oublie souvent, il a laissé dix volumes, bien que mort à quarante-sept ans, avec bien peu de déchets. « Ce qui est inouï en Baudelaire, écrit Claude Roy dans sa préface aux Œuvres complètes, c’est la superposition et la fusion méditée d’harmoniques jamais assemblés avant lui ». En effet, Baudelaire, à partir d’une première version du poème, assez classique, parnassienne, enrichit au fur et à mesure son texte par l’ajout de nouvelles images, plus riches, plus fouillées, plus étranges, et ce travail par couches successives, – comme un sculpteur qui peu à peu met à jour son œuvre à partir d’une masse informe – a accouché des chefs-d’œuvre qu’on connaît, intemporels. Il est la volupté même, lui qui a écrit : « La Révolution a été faite par des voluptueux. » « Le parti le plus difficile ou le plus gai est toujours celui que je prends ; et je ne me reproche pas une bonne action, pourvu qu’elle m’exerce ou m’amuse. » Le vrai paradis artificiel de Baudelaire, c’est la peinture » écrit encore Claude Roy. Son jugement est infaillible, il reconnaîtra, souvent avant tout le monde, les grands écrivains, peintres et musiciens de son temps. En réalité, tout l’intéresse, le nourrit. Proust a dit de lui : « Comme c’est plus audacieux que tout ce qu’on trouve audacieux ». Il est le poète des Correspondances qu’il n’a cessés de chercher « entre la nature et l’esprit, entre l’espace visuel et l’espace du dedans, entre les images et les sons, entre la peinture et la poésie ». D’un foudroyant pessimisme aussi : « L’étude du beau est un duel où l’artiste crie de frayeur avant d’être vaincu ». Mais lucide aussi : dans l’édition originale des Fleurs du mal (1857), on trouve cette exergue de Théodore Agrippa d’Aubigné : « Mais le vice n’a point pour mère la science. Et la vertu n’est pas fille de l’ignorance. » Et pourtant, le jugement sur Les fleurs du mal n’a été définitivement cassé qu’en 1949. Son œuvre est parsemée d’éclairs : « L’aube grelottante en robe rose et verte. » « Tu fais l’effet d’un beau vaisseau qui prend le large, / Chargé de toile et va roulant / Suivant un rythme doux, et paresseux, et lent. » « Mais le vert paradis des amours enfantines. » « Valse mélancolique et langoureux vertige. » « J’aime de vos longs yeux la lumière verdâtre. » « Ta tête, ton geste, ton air / Sont beaux comme un beau paysage / Le rire joue en ton visage / Comme un vent frais dans un ciel clair. » « Ô mort, vieux capitaine, il est temps ! Levons l’ancre ! » Et quelle trouvaille extraordinaire que : « Mon enfant, ma sœur, songe à la douceur, d’aller là-bas vivre ensemble… » Quant aux Bijoux, il faudrait le citer en entier… Même s’il a écrit « Bien qu’on ait du cœur à l’ouvrage, l’art est long et le temps est court. » il nous laisse en héritage tant de chefs-d’œuvre et son étonnante lucidité : « En somme, devant l’histoire et devant le peuple français, la grande gloire de Napoléon III aura été de prouver que le premier venu peut, en s’emparant du télégraphe et de l’Imprimerie nationale, gouverner une grande nation. Imbéciles sont ceux qui croient que de pareilles choses peuvent s’accomplir sans la permission du peuple, et ceux qui croient que la gloire ne peut être appuyée que sur la vertu. » Ou encore : « Être un grand homme et un saint pour soi-même, voilà l’unique chose importante. » Il projetait d’ajouter à la liste des droits de l’homme, celui de se contredire et celui de s’en aller.
Raymond Alcovère
10:19 Publié dans Grands textes, Histoire littéraire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : baudelaire, les fleurs du mal
mercredi, 29 janvier 2020
Baudelaire
L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient
Baudelaire
12:23 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
lundi, 08 avril 2019
Bordure
"Tout semblait lui servir de bordure"
Baudelaire
Photo : Georges Dambier, 1957
23:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, georges dambier
jeudi, 16 août 2018
Baudelaire
02:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire
dimanche, 07 janvier 2018
Des regards familiers
La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L'homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l'observent avec des regards familiers.
Baudelaire / Magritte
20:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, magritte
dimanche, 01 mai 2016
Étonnants voyageurs
"Étonnants voyageurs ! Quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers."
Baudelaire
Samuel Beckett, par Richard Avedon
12:40 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : samuel beckett, richard avedon, baudelaire
samedi, 30 avril 2016
Appétit
"Pour l'enfant amoureux de cartes et d'estampes, l'univers est égal à son vaste appétit."
Baudelaire
Venezia
20:04 Publié dans Grands textes, Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, venise
vendredi, 23 octobre 2015
Le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité
« J’ai étudié, en dehors de tout esprit de système et sans parti pris, l’art des anciens et l’art des modernes. Je n’ai pas plus voulu imiter les uns que copier les autres. Ma pensée n’a pas été davantage d’arriver au but oiseux de l’art pour l’art. Non ! J’ai voulu tout simplement puiser dans l’entière connaissance de la tradition le sentiment raisonné et indépendant de ma propre individualité. »
Gustave Courbet
Portrait de Charles Baudelaire Musée Fabre, Montpellier
20:59 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gustave courbet, baudelaire
dimanche, 02 novembre 2014
Connais
"Connais donc les jouissances d'une vie âpre, et prie, prie sans cesse."
Baudelaire
22:04 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : baudelaire
jeudi, 31 décembre 2009
Une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique
Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie. L'ampleur du ciel, l'architecture mobile des nuages, les colorations changeantes de la mer, le scintillement des phares, sont un prisme merveilleusement propre à amuser les yeux sans jamais les lasser. Les formes élancées des navires, au gréement compliqué, auxquels la houle imprime des oscillations harmonieuses, servent à entretenir dans l'âme le goût du rythme et de la beauté. Et puis, surtout, il y a une sorte de plaisir mystérieux et aristocratique pour celui qui n'a plus ni curiosité ni ambition, à contempler, couché dans le belvédère ou accoudé sur le môle, tous ces mouvements de ceux qui partent et de ceux qui reviennent, de ceux qui ont encore la force de vouloir, le désir de voyager ou de s'enrichir.
Baudelaire
Le Lorrain
00:15 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire, le lorrain, port
lundi, 19 octobre 2009
La musique
« La musique vous parle de vous-même et vous raconte le poème de votre vie : elle s’incorpore à vous, et vous vous fondez en elle. Elle parle de votre passion, non pas de manière vague et indéfinie, mais d’une manière circonstanciée, positive, chaque mouvement du rythme marquant un mouvement connu de votre âme, chaque note se transformant en mot, et le poème entier entrant dans votre cerveau comme un dictionnaire doué de vie. »
Baudelaire
On pourra écouter ici la Symphonie n°39 en mi bémol majeur de Mozart, dernier mouvement
Les Baigneuses de Fragonard, Musée du Louvre
00:13 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : mozart, baudelaire, fragonard
mercredi, 22 avril 2009
Les ténèbres vertes...
"Les ténèbres vertes dans les soirs humides de la belle saison"
Baudelaire, Fusées
23:09 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : baudelaire