dimanche, 30 septembre 2007
Le style de Flaubert
La conjonction « et » n'a nullement dans Flaubert l'objet que la grammaire lui assigne. Elle marque une pause dans une mesure rythmique et divise un tableau. En effet partout où on mettrait « et », Flaubert le supprime. C'est le modèle et la coupe de tant de phrases admirables. « (Et) les Celtes regrettaient trois pierres brutes, sous un ciel pluvieux, dans un golfe rempli d'îlots » (C'est peut-être semé au lieu de rempli , je cite de mémoire.) « C'était à Mégara, faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar. » « Le père et la mère de Julien habitaient un château, au milieu des bois, sur la pente d'une colline. » Certes la variété des prépositions ajoute à la beauté de ces phrases ternaires. Mais dans d'autres d'une coupe différente, jamais de « et ». J'ai déjà cité (pour d'autres raisons) : « Il voyagea, il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l'étourdissement des paysages et des ruines, l'amertume des sympathies interrompues. » Un autre aurait mis : « et l'amertume des sympathies interrompues. » Mais cet « et » là, le grand rythme de Flaubert ne le comporte pas. En revanche, là ou personne n'aurait l'idée d'en user, Flaubert l'emploie. C'est comme l'indication qu'une autre partie du tableau commence, que la vague refluante, de nouveau, va se reformer. Tout à fait au hasard d'une mémoire qui a très mal fait ses choix : « La place du Carrousel avait un aspect tranquille. L'Hôtel de Nancy s'y dressait toujours solitairement ; et les maisons par derrière, le dôme du Louvre en face, la longue galerie de bois, à droite, etc., étaient comme noyées dans la couleur grise de l'air, etc. tandis que, à l'autre bout de la place, etc. » En un mot, chez Flaubert, « et » commence toujours une phrase secondaire et ne termine presque jamais une énumération. Notons au passage que le « tandis que » de la phrase que je viens de citer ne marque pas, c'est toujours ainsi chez Flaubert, un temps, mais est un de ces artifices assez naïfs qu'emploient tous les grands descriptifs dont la phrase serait trop longue et qui ne veulent pas cependant séparer les parties du tableau. Dans Lecomte de Lisle il y aurait à marquer le rôle similaire des « non loin », des « plus loin », des « au fond », des « plus bas », des « seuls », etc. La très lente acquisition, je le veux bien, de tant de particularités grammaticales (et la place me manque pour indiquer les plus importantes que tout le monde notera sans moi) prouve à mon avis, non pas, comme le prétend le critique de La Nouvelle Revue française , que Flaubert n'est pas « un écrivain de race » , mais au contraire qu'il en est un. Ces singularités grammaticales traduisant en effet une vision nouvelle, que d'application ne fallait-il pas pour bien fixer cette vision, pour la faire passer de l'inconscient dans le conscient, pour l'incorporer enfin aux diverses parties du discours !
Marcel Proust
Article paru dans la NRF en janvier 1920, à lire en entier ici
00:20 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, Proust, Flaubert
samedi, 29 septembre 2007
Liberté de la lumière
Léonore vit avec Cézanne. Beaucoup de tapage autour de lui aujourd’hui. Comme tant d’autres, il est devenu un alibi au tourisme, un produit, qui voit vraiment ses tableaux ? C’est plutôt un nom. Son sourire si fin devant Les Baigneuses. A croire qu’il contemple amusé le spectacle, un siècle plus tard. Les aixois l’ont mal accepté de son vivant, lettres de menaces, injures anonymes, calomnies. Il a pourtant passé le plus clair de son temps près de la Sainte-Victoire. Quand même, il n’a jamais peint la ville, toujours l’extérieur. Il préférera Le Jas de Bouffan, “ La bergerie des vents ”, ses arbres, son bassin, ses marronniers, son lavoir. Liberté de la lumière…
Extrait du roman : "Le Sourire de Cézanne", n & b éditons, 2007
01:01 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Raymond Alcovère, Le Sourire de Cézanne, Nina Houzel
vendredi, 28 septembre 2007
Carnets indiens
19:58 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Inde, Nina Houzel
Passerelles
Passerelles - encre 110x75 - 2005 .
Denis Leenhardt
Passerelles - encre 110x75 - 2005 .
Denis Leenhardt sera avec Eric Robin l'invité d'honneur de
Vent d'art 2007
Du 2 au 7 octobre
Espace Armingué (salle polyvalente) avenue de la Gare à Vendargues (34)
De 14 H à 19 H et de 10 à 12 H et 14 à 19 H le week-end
53 peintres présents
L’association Présence des Arts et les artistes ont le plaisir de vous convier au
Vernissage le 6 octobre à 19 H
Raymond Alcovère dédicacera son roman
« Le Sourire de Cézanne » n & b Editions (mai 2007)
Thème du concours
Contacts : Présence des Arts
04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91
16:40 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Vent d'art, Vendargues, Denis Leenhardt
Petit lexique du " parler caillera "
16:00 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lexik, argot
Un espagnol, un anglais et un chinois...
XVI ème, XX ème et XXI ème, à travers les siècles donc...
08:50 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peinture, art, Vélasquez, Bacon
jeudi, 27 septembre 2007
Le Pape, de Yue Minjun
"The Pope" de Yue Minjun est l'oeuvre contemporaine chinoise la plus chère jamais vendue (4,28 Millions de dollars)
10:15 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Yue Minjun, Chine, Pape
Les illisibles de la rentrée
03:15 Publié dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0)
mercredi, 26 septembre 2007
Carnets malgaches, suite
00:35 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Madagascar
mardi, 25 septembre 2007
Vent d'Art 2007
Le Salon Vent d'Art 2007 aura lieu à Vendargues dans l'Hérault, du 2 au 7 octobre à l'espace Armingué, salle Polyvalente, avenue de la Gare, de 14 à 19 H, et de 10 à 12 H et de 14 à 19 H le Week-end.
Le vernissage est le samedi 6 octobre à 19 H. Les résultats et le prix pour le concours sur mon roman "Le Sourire de Cézanne" y seront notamment présentés. J'aurai le plaisir de vous y retrouver. En outre, les invités d'honneur sont les peintres Eric Robin et Denis Leenhardt.
Contacts pendant le salon : 06 87 27 62 91 ou 06 63 57 07 49
ou par mail : creas@mac.com
Voir également : http://presencedesarts.hautetfort.com/
10:06 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Vent d'Art, Le Sourire de Cézanne
Naître dans le vin français

« Naître dans le vin français est toute une histoire ; une expérience de fond qui fortifie, dégrise. La raison, et une certaine vérité d'en deçà des choses, rôdent par là. Peu de délire, l'œil ouvert, l'oreille rapide, le pied vite levé, la main exacte. Enfant, on n'a même pas à lire Rabelais, il se vit et se parle autour de vous, on l'entend, on le constate. "De vin devin on devient." »
Philippe Sollers; "Vivant Denon, le Cavalier du Louvre"
Robert Lefevre 1756-1830Dominique Vivant Denon avec une oeuvre de Poussin
huile sur toile
Musée national du château de Versailles
00:20 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Vivant Denon, vin, Philippe Sollers
lundi, 24 septembre 2007
Le Sarkophage !
20:25 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (2)
Images-Mots Mots-Images
19:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, Jean-Louis Bec, photo
De vin divin on devient
13:46 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, vocabulaire
Kiou-Siou
Contact : Frédérique Azaïs
00:25 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Kiou-Siou, Frédérique Azaïs
dimanche, 23 septembre 2007
A propos du Mime Marceau
22:50 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Marceau, Jean-Louis Kuffer
News of the World
Capitalisme et distribution équitable des richesses ne sont pas contradictoires, a dit le pape bavarois lors de sa bénédiction dominicale. Mais la quête du profit, a-t-il poursuivi, ne doit pas aller sans contrôle.
"Les urgences de la famine et de l'environnement démontrent avec une clarté croissante que la logique du profit, si elle prévaut, accroît la disproportion entre les riches et les pauvres et mène à une exploitation ruineuse de la planète", a poursuivi le chef de l'Eglise catholique.
"Le capitalisme ne doit pas être considéré comme le seul modèle valable d'organisation économique", a-t-il insisté, reprenant les mots de son prédécesseur, Jean Paul II.
21:00 Publié dans Info | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Infos, capitalisme, Pape
Brève
10:39 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : humour, Jacques Martin
Quand la France s'ennuie
Le 15 mars 1968, Le Monde publie un article de Pierre Viansson-Ponté sur l'état de la société française, appelé a un grand retentissement...
Ce qui caractérise actuellement notre vie publique, c'est l'ennui. Les Français s'ennuient. Ils ne participent ni de près ni de loin aux grandes convulsions qui secouent le monde. La guerre du Vietnam les émeut, certes, mais elle ne les touche pas vraiment. Invités à réunir "un milliard pour le Vietnam", 20 F par tête, 33 F par adulte, ils sont, après plus d'un an de collectes, bien loin du compte.
D'ailleurs, à l'exception de quelques engagés d'un côté ou de l'autre, tous, du premier d'entre eux au dernier, voient cette guerre avec les mêmes yeux, ou à peu près. Le conflit du Moyen-Orient a provoqué une petite fièvre au début de l'étédernier : la chevauchée héroïque remuait des réactions viscérales, des sentiments et des opinions en six jours, l'accès était terminé. Les guérillas d'Amérique latine et l'effervescence cubaine ont été , un temps, à la mode elles ne sont plus guère qu'un sujet de travaux pratiques pour sociologues de gauche et l'objet de motions pour intellectuels. Cinq cent mille morts peut-être en Indonésie, cinquante mille tués au Biafra, un coup d'Etat en Grèce, les expulsions du Kenya, l' "apartheid"sud-africaine, les tensions en Inde : ce n'est guère que la monnaie quotidienne de l'information. La crise des partis communistes et la révolution culturelle chinoise semblent équilibrer le malaise noir aux Etats-Unis et les difficultés anglaises.
De toute façon, ce sont leurs affaires, pas les nôtres. Rien de tout cela ne nous atteint directement : d'ailleurs la télévision nous répète au moins trois fois chaque soir que la France est en paix pour la première fois depuis bientôt trente ans et qu'elle n'est ni impliquée ni concernée nulle où que ce soit dans le monde.
La jeunesse s'ennuie. Les étudiants manifestent, bougent, se battent en Espagne, en Italie, en Belgique, en Algérie, au Japon, en Amérique, en Egypte, en Allemagne, en Pologne même. Ils ont l'impression qu'ils ont des conquêtes à entreprendre, une protestation à faire entendre, au moins un sentiment de l'absurde à opposer à l'absurdité. Les étudiants français se préoccupent de savoir si les filles de Nanterre et d'Antony pourront accéder librement aux chambres des garçons, conception malgré tout limitée des droits de l'homme. Quant aux jeunes ouvriers, ils cherchent du travail et n'en trouvent pas. Les empoignades, les homélies et les apostrophes des hommes politiques de tout bord paraissent à tous ces jeunes, au mieux plutôt comiques, au pis tout à fait inutiles, presque toujours incompréhensibles.
Heureusement, la télévision est là pour détourner l'attention vers les vrais problèmes : l'état du compte en banque de Killy, l'encombrement des autoroutes, le tiercé, qui continue d'avoir le dimanche soir priorité sur toutes les antennes de France.
Le général de Gaulle s'ennuie. Il s'était bien juré de ne plus inaugurer les chrysanthèmes et il continue d'aller, officiel et bonhomme, du Salon de l'agriculture à la Foire de Lyon. Que faire d'autre ? Il s'efforce parfois, sans grand succès, de dramatiser la vie quotidienne en s'exagérant à haute voix les dangers extérieurs et les périls intérieurs. A voix basse, il soupire de découragement devant la "vachardise"de ses compatriotes qui, pourtant, s'en sont remis à lui une fois pour toutes de leurs affaires. Ce qui fait d'ailleurs que la télévision ne manque pas une occasion de rappeler que le gouvernement est stable pour la première fois depuis un siècle.
Seuls quelques centaines de milliers de Français ne s'ennuient pas : chômeurs, jeunes sans emploi, petits paysans écrasés par le progrès, victimes de la nécessaire concentration et de la concurrence de plus en plus rude, vieillards plus ou moins abandonnés de tous. Ceux-là sont si absorbés par leurs soucis qu'ils n'ont pas le temps de s'ennuyer, ni d'ailleurs le cœur à manifester et à s'agiter. Et ils ennuient tout le monde. La télévision, qui est faite pour distraire, ne parle pas assez d'eux. Aussi le calme règne-t-il.
La réplique, bien sûr, est facile : c'est peut-être cela qu'on appelle, pour un peuple, le bonheur. Devrait-on regretter les guerres, les crises, les grèves ? Seuls ceux qui ne rêvent que plaies et bosses, bouleversements et désordres, se plaignent de la paix, de la stabilité, du calme social.
L'argument est fort. Aux pires moment des drames d'Indochine et d'Algérie, à l'époque des gouvernements à secousses qui défilaient comme les images du kaléidoscope, au temps où la classe ouvrière devait arracher la moindre concession par la menace et la force, il n'y avait pas lieu d'être particulièrement fier de la France. Mais n'y a-t-il vraiment pas d'autre choix qu'entre l'immobilité et la tempête ? Et puis, de toute façon, les bons sentiments ne dissipent pas l'ennui, ils contribueraient plutôt à l'accroître.
Cet état de mélancolie devrait normalement servir l'opposition. Les Français ont souvent montré qu'ils aiment le changement pour le changement, quoi qu'il puisse leur en coûter. Un pouvoir de gauche serait-il plus gai que l'actuel régime ? La tentation sera sans doute de plus en plus grande, au fil des années, d'essayer, simplement pour voir, comme au poker. L'agitation passée, on risque de retrouver la même atmosphère pesante, stérilisante aussi. On ne construit rien sans enthousiasme. Le vrai but de la politique n'est pas d'administrer le moins mal possible le bien commun, de réaliser quelques progrès ou au moins de ne pas les empêcher, d'exprimer en lois et décrets l'évolution inévitable. Au niveau le plus élevé, il est de conduire un peuple, de lui ouvrir des horizons, de susciter des élans, même s'il doit y avoir un peu de bousculade, des réactions imprudentes.
Dans une petite France presque réduite à l'hexagone, qui n'est pas vraiment malheureuse ni vraiment prospère, en paix avec tout le monde, sans grande prise sur les événements mondiaux, l'ardeur et l'imagination sont aussi nécessaires que le bien-être et l'expansion.
Ce n'est certes pas facile. L'impératif vaut d'ailleurs pour l'opposition autant que pour le pouvoir. S'il n'est pas satisfait, l'anesthésie risque de provoquer la consomption. Et à la limite, cela s'est vu, un pays peut aussi périr d'ennui.
PIERRE VIANSSON-PONTE
Le Monde du 15 mars 1968
00:10 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mai 68
samedi, 22 septembre 2007
Le Corps de l'océan, de Jean-Jacques Marimbert
Dense et puissant, tel est ce court récit de Jean-Jacques Marimbert, paru aux Carnets des Sept Collines. Une vaste et profonde méditation. Au début, un personnage découvre un cadavre décomposé, qui flotte sur la mer. Il hésite puis finalement va à sa rencontre pour le ramener au rivage. Et c'est à ses propres interrogations, ses propres doutes, que ce corps mort va le conduire. Il revoit Marie, qu'il vient de rencontrer, Marie le renvoie à Myriam, qui le hante toujours. Ils ont rendez-vous dans une exposition de peinture, entament une conversation sur le baroque : "Eugénio d'Ors dit en gros que le baroque ne sait pas ce qu'il veut. C'est vrai, moi je dirais qu'il ne veut pas ce qu'il sait, voilà, question de volonté. (...) Elle le fixe. Ca me plaît, moi, d'être dangereux après tout, de ne pas s'arrêter, de ne pas prendre position, c'est militaire, c'est mortifère, non ?" Et Jean-Jacques Marimbert nous emporte, par paliers, dans sa méditation. Voici L'Echelle de Jacob : "Je n'admettais pas cette image. Pour moi l'échelle n'était appuyée sur rien. Ce qu'elle touchait, c'était de l'air et rien d'autre. Jacob est un être multiple, incernable, une sorte de Pessoa, de Ricardo Reis..." Il lui préfère Abraham : "Voilà quelqu'un ! Jusqu'au bout il est lui-même, jusqu'à risquer la prunelle de ses yeux ! Mais au moins c'est droit, c'est total, et son fils l'a échappé belle." Et les dévoilements progressifs du récit nous conduisent, à la découverte, bouleversante pour le personnage deven narrateur, de ce fameux tableau de Rembrandt : "J'étais effrayé. Tout le reste de la visite, je voyais les murs se tordre, des escaliers se profiler, des trappes s'ouvrir où s'engouffraient mes pensées hélicoïdales. Voilà. C'est ça, le baroque : sables mouvants où une échelle est dressée vers l'espace infini et qui "touche" le ciel, s'y appuie, dans une éternelle imprécision. Je sais maintenant ce que j'y ai vu : une image qu'aucun miroir jamais n'a pu me renvoyer, une image exacte de moi-même, de mon être et, je le réalise en le disant, de mon désir d'extase. L'attirance pour tout ce qui, en pleine lumière, s'offre au déguisement." Déguisement qui renvoie à celui de ce corps mort, en putréfaction, à l'origine de ce récit troublant...
Rembrandt, Le Philosophe en méditation
12:00 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jean-Jacques Marimbert, Le Corps de l'océan, Rembrandt