lundi, 29 juillet 2024
Trois couleurs mer
10:32 Publié dans Grands textes, Poésie, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean azarel
mardi, 08 mai 2018
"DIFFERENCES, NOS DIFFERENCES", 1er JUIN A 18 h 30, MAISON POUR TOUS ALBERTINE SARRAZIN A MONTPELLIER
Autour d'une galerie de portraits d'habitants du quartier réalisée par la photographe Louise IMAGINE (expo à partir du 24 mai), avec les respirations musicales de Jean Baptiste ROUSSEAU, LE GITAN NOIR, Patrice CRONIER, et KUNDY aux percussions, lecture de textes illustrant le thème par les écrivains Raymond ALCOVERE et Jean AZAREL;
19:06 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : louise imagine, jean azarel
samedi, 23 janvier 2016
Invitation à une lecture croisée
« VERTIGES DE L’AMOUR »
Lectures croisées de Raymond Alcovère et Jean Azarel
Vendredi 5 février 2016 à 19H
Maison pour Tous Albertine Sarrazin
Montpellier
43 rue Tour Gayraud
34070 Montpellier
04 67 27 24 66
Entourés d’artistes peintres et photographes qui exposent leurs œuvres sur le thème de l’amour : Claude-Henri Bartoli, Richard Bruston, Annie Caizergues, Anne Kerzeas, Hélène Ourties, Sylvie Seigneuret, Taouès Talata.
Raymond Alcovère et Jean Azarel vous proposent une lecture croisée de textes sur le thème des vertiges de l’amour au fil de textes récemment publiés et inédits : l’amour filial, la relation de couple, l’amour universel, la passion…, avec la participation littéraire de Christian Bobin et Luc Dietrich, des respirations musicales de Mozart, Bach, Satie, Bashung, Pharoah Sanders, Parcks, Tycho.
Vernissage et apéritif dinatoire en clôture, entrée libre.
Les peintures et photographies resteront exposées à la Maison pour Tous du 30 janvier au 12 février.
(ici, peinture de Claude-Henri Bartoli)
Contacts auteurs - Jean Azarel : jtazarle@gmail.com / Raymond Alcovère : raymond.alcovere@gmail.com
09:22 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vertiges de l'amour, jean azarel
dimanche, 23 juin 2013
Marche lente, de Jean Azarel
Ce beau livre de Jean Azarel est une lettre d'amour. A la femme aimée, compagne d'une vie. Mélange subtil de pudeur et de vérité. Des mots écrits parce que "Le parler est un étrange mélange de venin et de poudre faible". Le parfum et les saveurs de l'enfance égrènent l'histoire: "A présent la forêt est nue. Evanouie les totems d'ocre rouge de l'automne. Pas de meilleure saison pour être vue que l'hiver. Pas de meilleure alliée pour voir. Toujours cette folie douce des tableaux. Les troncs noueux qui montent jusqu'à la gorge. Lichens sur la neige. La lune séquestre la nuit. Un paquet de ténèbres arrive par la poste. Ton petit nez froid réclame la chaleur du poêle. Siècles mélangés. Jupe raide." L'écriture se fait précise, concise, à la manière d'un Roch-Gérard Salager : "Toutes les paroles des autres sont murmures". "Tu n'en as pas encore fini avec les lectures des écrivains, garrots qui reculent la tentation de laisser tomber l'essentiel."
Jean Azarel, Marche lente, éditions Samizdat, 2011
Contact : jtazarel@gmail.com
04:12 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean azarel, marche lente
vendredi, 14 décembre 2012
Waiting for Tina
C'est le titre du livre que Jean Azarel prépare sur cette actrice, écoutez un extrait ici : http://jeanazarel.bandcamp.com/track/waiting-for-tina-i-f...
22:10 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : tina aumont, jean azarel, waiting for tina
jeudi, 31 mars 2011
Soirée lecture et échange sur la Beat Generation avec Jean Azarel et Alain Jégou
Peut-on célébrer la Beat Generation sans tomber dans l’écueil de tresser des lauriers, cet académisme de l’auréole ? Oui, répondent Jean Azarel, Alain Jégou et leur complice Lucien Suel. Non seulement c’est possible, mais c’est surtout bougrement nécessaire. Plus de quarante ans après la publication de Mexico City Blues de Jack Kerouac, dans une époque où la littérature oublie souvent qu’elle a des choses à dire sur le monde comme il va et comme on préférerait qu’il aille, les trois auteurs mêlent leurs voix pour saluer ce grand canal d’irrigation que fut le mouvement Beat. Leur recueil – déclamation à haut volume de poèmes et de proses inclassables – parle moins de la Beat Generation qu’il ne nous parle tout court, avec une énergie et un iconoclasme qui nous laissent espérer que ces ″papies du it″ auront peut-être quelques petits-enfants.
À l’occasion de cette rencontre, Alain Jégou évoquera la figure de son ami Claude Pélieu (1934-2002). Auteur d’une oeuvre importante, Claude Pélieu fréquenta les écrivains Beat aux États-Unis. Il est considéré aujourd’hui comme l’un des seuls authentiques poètes Beat d’expression française.
En 1998, le Centre Européen de Poésie d’Avignon avait tenu à célébrer le 30ème anniversaire de la Beat Generation en recevant Michel Bulteau et Jean-Jacques Faussot invités par Christian Petr. C’est aussi ce jour-là que s’y sont créés les ″Cafés poétiques″, nouvelle forme de rencontres devenues mensuelles.
Papy Beat Generation, éditions Hors sujet, 2010
Entrée : 7€, 5€, 3.50€
Centre Européen de Poésie d’Avignon
4-6 rue Figuière 84000 Avignon
tel : 04 90 82 90 66
mail : c.e.p.a@numericable.fr
Site Internet : www.poesieavignon.eu
SAMEDI 2 AVRIL 2011 de 17H à 19H
Photo : Jean Azarel
13:36 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean azarel
lundi, 01 mars 2010
Que savoir d'autre de la vie ?
Une fois le chandail ôté, l'offrande d'une poitrine rouge
Conséquence possible d'un coup de soleil,
Trace probable d'une vieille peinture de guerre
Une fois notre chant sur pilotis
suspendu entre brume et feutre
la profondeur du sentiment pour sillon
Que savoir d'autre de la vie ?
Jean Azarel, extrait de Passage du mortel
Photo : Anne Heywood par Cornel Lucas
00:15 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean azarel, anne heywood, cornel lucas
vendredi, 16 octobre 2009
Extrait de « Considérations éthiques », de Jean Azarel
Plus tard quand l’enfant devient adolescent, la tentation de la cigüe flirte avec la satiété de la fraise des bois, la langue tourne sept fois dans la bouche avant de sécher car dehors il bruine. Il bruine sur ta jupe. Il bruine sur tes seins. Il bruine si longtemps que ton âme est mouillée, tu voudrais te corrompre d’un rayon de soleil, tu me tends tes frissons mais moi je suis l’homme qu’irrigue le sang noir des fourrés, le sang de la mûre, la pulpe de la myrtille, le pus du carré de chocolat de quatre heures et de la noirceur de l’âme, en moi s’agite l’angle aigu de la foi sans loi. Je jouis de peu de choses comme tous les hommes qui ne possèdent rien. Un mal de dos d’avoir rangé du bois. Une ruse de gibier. Des allées de sorbiers rougis par l’automne. Les poumons transpercés d’air pur après une marche en montagne. Des vaches dominos pâturant paisibles. De l’eau minérale fraichie dans le ruisseau avant de dévaler le gosier. Certains matins d’hiver les folles fiançailles succombent. Il ne reste entre le désespoir et l’épaisseur de ma peau qu’un espoir d’amour impossible. Plus tard encore je suis resté un homme des forêts. Je serpente vers les sources puisque les truites remontent haut. Mal aux reins, mal au bras, douceur pourtant de l’émerveillement recommencé à déplier les embouts de la canne à pêche, poser sur le napperon liquide tendu entre les blocs de granite la sauterelle que vient happer la belle noire à points rouges libertaire. Les fleurs d’altitude à même le lit. Un chevreuil surpris dans sa contemplation narcissique. Ses yeux fous de bête apeurée. Des édredons de granite. Les caches sous la pierre. Chaos secret où la respiration tourne au ralenti. Un « floc » discret. L’eau qui sourit. La canne qu’on relève entre les branches avec au bout de cinquante centimètres de nylon seize centièmes le tortillement divin de vingt deux centimètres d’insoumission qu’aucune paire de fesses n’égale dans le gigotement des cages de nuit. Dix neuf heures, la sueur. Assoiffé. Trempé. Des auréoles sur le tricot. Les anges rentrés dans la peau. La vraie lumière du monde, dorée comme une tranche de pain perdu. Le ciel ouvert au souffle, renversé dans le regard d’un plat limpide. Fin août, déjà des œufs dans le ventre que le couteau défait. Odeurs des origines. Suaves. Sauvages. Délicieusement païennes. Il est temps de fermer le ban. Ouf, je t’ai oublié une fois de plus. Au milieu du lit poussent des framboises. Arrêt cueillette. Plus bas les myrtilles descendent jusqu’à la berge, c’est l’endroit où elles sont le plus grosses à cause de l’humidité. Je ne sens plus ma peine, envolées les visions de supermarchés, les bas résilles exaltant des jambes fières, le tas de catalogues consuméristes, tes désirs d’avenir, la taxe carbone, les tétines dans les yeux sont crevées. L’haleine manque un peu beaucoup sur la pente, mes jambes sont lourdes, la chaleur embrase les poumons mais une brise vient encore, ponctuellement, raviver le courage de monter. Tout en haut, le ruisseau joue des coudes, oblique, disparaît, se vide. Un couple de rapaces décrit des arabesques dans le lointain, s’enlace à distance concentrique. J’ai fait la conquête de la fatigue. Etonnement recommencé. Après les pluies quand la terre est encore chaude des brûlures des jours de plomb, ne pas oublier le Laguiole pour couper dignement les cèpes qui viennent sur les bordures.
Extrait de « Considérations éthiques »
Jean Azarel 2009
Peintures de Guan Ze Ju
00:15 Publié dans Inédits | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean azarel, guan ze ju
mardi, 15 janvier 2008
Mais dans ce monde, quand on est petit, difficile de rester un gnome libre
J’attache d’ailleurs du prix à la littérature et ne suis pas le seul. Petite Pilule D’Amertume affirme qu’à la prochaine rentrée le Renaud bon dos baissera de deux pour cent dans les gondoles à Denise de la grande distribution. Banco chez Casino ? Christine Angot Auchan avec Jardin ? Embouteillage Sollers – Bruckner au Carrefour ? Desforges Lidl des vieilles ? Le tout est d’avoir des E.D. Un coup de well bec par ci, sabre au Leclerc par là… J’irai cracher sur Nothomb. Ne Suze que si l’on sent Serres. Bernard Henry haut les vits. Médis six ou sept fois, mais pas de mépris, la littérature mérite ses Prisunic. Que la porte s’ouvre et le gond court. Mieux vaut ça plutôt que le con s’gourre. Mais dans ce monde, quand on est petit, difficile de rester un gnome libre. »
Jean Azarel
A lire ici d'autres extraits des textes de Jean Azarel, sur ce blog02:28 Publié dans Evénements | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Jean Azarel
vendredi, 05 octobre 2007
Passe Ouest (suivi de) Ikaria Lo 686070, de Alain Jégou
01:39 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Alain Jégou, Passe Ouest, Jean Azarel
samedi, 28 octobre 2006
La profondeur du sentiment pour sillon
Une fois le chandail ôté, l'offrande d'une poitrine rouge
Conséquence possible d'un coup de soleil,
Trace probable d'une vieille peinture de guerre
Une fois notre chant sur pilotis
suspendu entre brume et feutre
la profondeur du sentiment pour sillon
Que savoir d'autre de la vie ?
Jean Azarel, extrait de Passage du mortel
Yves Klein
21:20 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, Jean Azarel, Yves Klein
lundi, 02 octobre 2006
Passage du mortel
Enfin le temps passe décousant les troènes
L'automne s'en revient coiffé de pailles
Des dogres somnolent sur l'eau rousse
Eclatent les rires poudrés des laniers
et les fiacres sont à la peine dans les chemins herbeux
Enfin le temps passe
Nous sommes alors nombre d'or
Il n'est plus possible de tricher sans se regarder
Jean Azarel, Extrait de "Passage du mortel", texte original 1977, réécriture 2005
Tableau : Frédérique Azaïs, petit format, 2006
06:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, Jean Azarel
dimanche, 24 septembre 2006
Passage du mortel
Enfin la lutte épaisse apaisée
Tant de haine égouttée des têtes tranchées sèchant au soleil têté
Nos rêves cois sont cuits
Ombres de chats restées dans le parc
Sous le heaume des lampadaires de peau
Soirées inscrites sur les anneaux d'ondes
Lues en respirations amples
Ombres de los hombres sur tes bras lus
Corps écossés au rite ancien/ Ombres lues en lotus
....
Qu'avons-nous fait de ces espaces miracles
Caresses des épaules de quartz sous la fraîcheur des robes
Soir tombant/ dérobé/ marmonne/ calmant de houle mormon,
langue épilée lactique
L'épileptique abandon de soi modulé pour le sacrement
"je ne suis pas un amuseur"
Des enfants gazouillant près des pompes à huiles essentielles
excommunient les causeries tardives
Jean Azarel, extrait de Passage du mortel
Peinture sur bois, petit format : Frédérique Azaïs
18:44 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jean Azarel, poésie