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jeudi, 30 août 2007

Carnets malgaches (5)

90067a00b356081f4938b660ff30ebc2.jpg8637aa89806d5d37f9bd8b7505237f40.jpg55c1eef26fadff28063de6e28adeff2a.jpgAvant le nettoiement des tombeaux et le sacrifice des zébus, le doyen se rend près de la pierre sacrée, à laquelle il rend hommage et adresse une palabre, ensuite tout le monde danse autour de la pierre, en buvant du Toka Gas, le rhum malgache, puis on amène le zébu, auquel on adresse une palabre aussi. Il est enfin descendu dans la forêt de manguiers, où il sera sacrifié.

00:05 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Madagascar

mercredi, 29 août 2007

L'art...

« L’art c’est la magie libérée du mensonge d’être vérité » : Adorno

12:50 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : art, Adorno

Carnets malgaches (4)

948eaca1384aa8e5a72b44fd5222cd4e.jpgf99016ebd08a6853b1ab06aa80f9a77f.jpgbcb61e610618240de262f60beece5d4f.jpgVontovorna (prononcez Vountvourn !) petit village à une douzaine de kilomètres d'Antananarivo, la capitale.

mardi, 28 août 2007

Voyager

« Voyager c’est demander d’un coup à la distance ce que le temps ne pourrait nous donner que peu à peu. » : Paul Morand

15:53 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, Paul Morand

Carnets malgaches (3)

ea8cd98b6a5eccfc1c2c939cdf24d2c5.jpg17f1727551720b0ab18a7da594f2b6ee.jpgcbd82a87f632898b1d3569f036b0fade.jpgA Madagascar, on vénère par-dessus tout les ancêtres. Ils sont là, toujours vivants, intermédiaires entre Dieu et les vivants. Ils sont invoqués à toutes les cérémonies. Ici ce sont tous les descendants d’un ancêtre commun (un millier de personnes) qui se réunissent tous les deux ans dans un lieu sacré, une forêt de manguiers, pour nettoyer les tombeaux. Ils arrivent à pied pour la plupart des villages environnants.  La fête dure trois jours, on sacrifie des zébus, chaque famille emporte ensuite sa part et la fait cuire dans d’immenses marmites, il y a des chants, des danses, beaucoup de palabres. Avant de tuer le zébu, on lui demande pardon, c’est un honneur pour lui d’être sacrifié pour le culte des ancêtres.

00:20 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Madagascar

lundi, 27 août 2007

Ecouter

Parler est un besoin, écouter est un art

Goethe

20:11 Publié dans Papillote | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Goethe

Carnets malgaches (2)

347ecf0d08cae116d98c087421fb4f6e.jpgcdf4c7492c1e50e77e3e0b4ec3df39b0.jpgAmbatondrazaka est le "grenier à riz" de Madagascar, au nord de la capitale ; jour de marché

11:33 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Voyage, Madagascar

Carnets malgaches (1)

fb210427afd1fefad24f52d52e233466.jpgSainte-Marie, une petite île au bord de la côte est 201370442d7c4c057bc0e4c3a1e6a140.jpgde Madagascar.

09:35 Publié dans Voyage | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Madagascar, Sainte-Marie

dimanche, 26 août 2007

la performance de sa voiture

« le Chateaubriand qui a persécuté tant d’élèves des lycées français : celui qui trouve toujours le cadre juste où se placer, dispose adroitement les objets sur la scène, règles les lumières et puis « se lance » dans une de ses méditations avec la facilité d’un employé de bureau qui, à la pause-café, expose à ses collègues la performance de sa voiture. »

Roberto Calasso

14:27 Publié dans Critique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Chateaubriand, Calasso

Sans doute un jour

3ca3b3a4a7946062250fc5d41f5ab49a.jpg« Sans doute un jour, devant les étendues arides ou reconquises par la forêt, nul ne devinera plus ce que l’homme avait imposé d’intelligence aux formes de la terre en dressant les pierres de Florence dans le grand balancement des oliviers toscans »

André Malraux

09:03 Publié dans Art | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : Malraux, Toscane, art

vendredi, 27 juillet 2007

Et voilà les vacances... A bientôt !

4d7287da6ef857d5827fc3aebb599bca.jpg« Il faut être extrêmement léger pour pouvoir emporter si loin la volonté qu’on a de connaître, pour l’emporter, en quelque sorte au-dessus de son temps, se faire des yeux dont le regard puisse embrasser des millénaires, et que règne un ciel clair en eux ! Il faut s’être détaché de bien des choses qui nous pèsent, qui nous entravent, nous tiennent courbés, nous alourdissent, nous Européens d’aujourd’hui. L’homme de ces au-delà, l’homme qui veut découvrir les échelles de valeur suprêmes de son époque, doit surmonter d’abord, en soi – c’est l’épreuve de sa vigueur, – l’obstacle qu’y met cette époque, par conséquent non seulement l’époque elle-même mais les répugnances aussi qu’elle lui inspirait jusqu’alors, les objections qu’il lui faisait, les souffrances qu’elle lui causait : il doit vaincre en un mot son inactualité, son romantisme… »

Nietzsche – Le Gai Savoir (trad. Alexandre Vialatte)

83a3c86cddb5ad449be6283a22dcdd6c.jpgPhotos : Jean-Louis Bec  (1)

Nina Houzel (2)

Gildas Pasquet (3) 

0fbe1b10fc5b96b5044efc9c399dafc8.jpg

jeudi, 26 juillet 2007

Manet, il reste

648ae731598b90279842428300959f09.jpgManet. Fleurs dans des vases ou des verres. Fin de sa vie. Juste avant qu’on lui coupe la jambe. Fleurs coupées. Les racines ne sont pas les pétales, les coeurs, les corolles. Deux mondes différents. L’eau transparente en miroir, l’épanouissement dans la toile sans tain. Des bouquets apportés par des amis, lui sur un canapé, une ou deux séances, hop, tableau. Roses dans un verre à champagne. Roses, oeillets, pensées. L’incroyable lilas et roses. Le bouleversant lilas bleuté dans son verre. Roses mousseuses dans un vase. Bouquet de pivoines. Roses, tulipes et lilas dans un vase de cristal. Vase de fleurs, roses et lilas. OEillets et clématites. Lilas blanc. C’est sans fin. Le cerveau est sans fin. “Je voudrais les peindre toutes !” Entre temps, il meurt. Les bouquets sont là, les derniers, dans l’atelier de la rue d’Amsterdam... Roses et lilas blancs, du 1er mars... Peu de fleurs sont aussi séduisantes. À jamais. »

Philippe Sollers, Les Folies françaises

Lire l'article en entier ici

00:10 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Manet, fleurs, Sollers

mercredi, 25 juillet 2007

Cool Memories

«les derniers soubresauts d'une civilisation acharnée à se dépouiller de ses valeurs les plus vitales, mort comprise, et méritant le sort qui l'attend».

L'hommage américain à Baudrillard, lire ici

13:09 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jean Baudrillard

Eloge du tabac

25252b16ac40b891f3d9bacae4ea077c.gif« L’interdiction de la cigarette, si on prend l’exemple des Etats-Unis, n’aura fait que multiplier le nombre des obèses, et rendre plus difficile aux pauvres et aux fous l’accès à l’un des derniers plaisirs pas chers où l’être humain, réduisant méthodiquement en cendres ce cylindre de tabac et de papier, s’imprègne, comme Bouddha, de l’infinie vacuité des choses, éprouvant dans sa chair que tout est fumée, et recrache cette idée même pour la regarder se dissoudre dans l’air, acceptant la douloureuse idée de la décomposition, et jouant avec elle. »

Philippe Sollers

Baudelaire, par Courbet

A lire ici d'autres contributions, Bataille, Mallarmé, Brassens...

mardi, 24 juillet 2007

La Valise, suite et fin ?

Villelongue d’Aude, mercredi 25 juillet, journée littéraire

Pierre Autin-Grenier

Lire ou écouter des textes de Pierre Autin-Grenier, c’est s’attendre à boire une menthe à l’eau, et sentir sous le palais un jus inconnu, surprenant et délicieux, plein de fraîcheur ou de profondeur, jamais dénués d’humour ni d’absurdité. Ils sont comme ça les brefs récits ou nouvelles de cet écrivain. Ça part avec des airs de train-train quotidien et ça vous accueille sans prévenir au coin de la poésie et de la fantaisie. Les curieux et les gourmands pourront bien s’en rendre compte par eux-mêmes, mercredi 25 juillet à Villelongue d’Aude ! Avec les livres du bonhomme, bien sûr, pour des lectures en fin de matinée et toute la soirée (intermèdes musicaux en prime et en direct). Mais aussi avec le bonhomme lui-même, qui sera là, derrière sa barbe et sa voix de rogomme. Sa prose, malicieuse et décapante, laisse deviner un grognon au c¦ur tendre, un pessimiste combatif, un flâneur pudique. A vérifier au cours de la rencontre-discussion prévue à 17h, voire au delà. Pendant le repas, pourquoi pas ! A Villelongue, rien n’est figé, tout se passe dans une convivialité tout à la fois contrôlée et libertaire, faut l’faire. Si vous souhaitez rester dîner, n’oubliez pas de réserver !
(Cécile Maveyraud)

Temps forts de cette journée organisée par l ‘association «  Pour La Nouvelle » : 11h, accueil, lecture, apéritif. 17h, rencontre littéraire. 19h, repas-buffet avec le « Comité de Lectures et de Loisirs » (10 euros, réservation au 04.68.69.50.30 ou 04.68.69.55.30). 20h30, soirée lecture-musique avec Tony Yates et avec la buvette du « Verre à Soif ».



Villelongue ? : entre Limoux et Mirepoix, juste après Loupia sur la gauche.
Tout se passe à la salle des Fêtes à partir de 11h, en bas du village, derrière la Mairie.

Pierre Autin-Grenier ? : Nous pouvons maintenant dévoiler que la plupart de ses livres sont à l’Arpenteur ou en Folio (”Je ne suis pas un héros” ; “Toute une vie bien ratée”).

Le 25 ? C’est mercredi.
Programme :
11h, accueil, quelques lectures, apéritif
La Salle des Fêtes sera ouverte jusqu’à la reprise à 17h : expos et rencontres informelles, thé à la menthe.
17h, Entretien avec Pierre Autin-Grenier : présentation, débat, lectures. Un temps pour découvrir l’¦uvre et l’homme…
19h, Repas-buffet préparé par le Comité de Lecture et de Loisirs. On servira même ceux qui n’auront pas réservé en téléphonant au 04 68 69 50 30 ou 55 30 ou par retour d’e mail.
20h30, soirée lectures et musique avec Tony Yates, blues acoustique, chant et guitare.

2034cd026dd1694f38966505ff97a312.jpg(La Valise – 3e épisode)

 

C'était un de ces petits matins mesquins, étroits d'épaules et fourbes où longtemps un pâle soleil s'acharne à percer l'aube comme si, contre la brouillasse, il ne devait jamais l'emporter. Ils avaient finalement laissé passer la nuit à l'hôtel ; il la raccompagnait maintenant dans ce demi-jour frileux au train pour Paris de 6h47. Le corps magique d'Anne-Lise lui avait quand même permis de se détacher pour un bon moment de l'ensorcelée valise. Seulement voilà : la rue à peine retrouvée, la pesante énigme à nouveau à bout de bras, lui revenait, plus térébrante que jamais, la douloureuse certitude de se précipiter au devant d'une catastrophe irréparable.

 

Tout en remontant d'un pas lourd l'avenue Robert-Le-Vigan qui conduit à la gare, il s'interrogeait avec anxiété sur les périls réels de la situation. A ses côtés la troublante Anne-Lise, toute guillerette dans la bruine matinale, pépiait sans cesse, guère pressée, semblait-il, de parvenir au terme de leur aventure. Insoucieuse ou dissimulatrice ?… Mentalement, il écarta d'un geste agacé l'idée d'une bombe : à devoir nous éclater entre les jambes, se dit-il, ce serait déjà fait ! Avec juste raison, il convint pareillement qu'un macchabée là-dedans enfermé – depuis douze heures au moins maintenant – se serait, d'une certaine manière, de lui-même manifesté. Or nulle émanation pestilentielle n'accompagnait leur marche. Pourtant l'odieux fardeau renfermait, à n'en point douter, quelque chose de bien effroyable et de monstrueux aussi ; c'était sûr. Peut-être y avait-il une mourmelotte vivante (mais endormie quand même) dans cette maudite valise… Panique !

 

Dévoré d'inquiétude, accablé, et de plus en plus persuadé de l'imminence du danger, il se réfugiait désespérément dans le regard des passants, souhaitant y lire confirmation de ses craintes, mais aussi implorant le secours dû à tout innocent qui fait naufrage. Cependant qu'Anne-Lise, enjouée et sautillante, le taquinait sur son air maussade, lui picorait le creux du cou de mille minuscules baisers, allant jusqu'à suggérer, pour finir, qu'il prît avec elle un billet de train pour Paris ! Il se dit que décidément, si par miracle il en réchappait, il n'aurait rien su déchiffrer de cette étonnante fille, pas plus que percer à jours ses noirs desseins. Ils pénétrèrent tous les trois dans la gare.

 

6h41. Trois minutes et le train à destination de Paris entrerait en gare. Quai numéro 4, voie 2. Empruntant le passage souterrain, ils faillirent être piétinés par un troupeau d'apaches en folie, chargés comme des baudets, et qui cavalaient à perdre haleine Dieu sait vers quel chimérique Eldorado ! S'étant hissés non sans peine à l'air libre, ils se trouvèrent alors parfaitement submergés par la foule des grands jours. Il y avait là toute l'humanité voyageuse, follement éprise de distances, de tropiques et de vaines bougeottes. Des quidams désorientés criaient partout pire des perdus, des enfants soudainement orphelins de père et mère se heurtaient à la solide indifférence de marco polo à demi-tarif, couples qui se retrouvent en de ruisselantes embrassades, ou se quittent, agitant, idiots, des mouchoirs déchirants du bout des doigts, surprenantes bonnes sœurs aussi en partance pour des extases ferroviaires, congés payés prévoyants encombrés d'énormes paniers-repas, chiens effarés, escrocs en liberté surveillée, cadres moyens costumes pied-de-poule moutarde, et le train ! enfin ! 6h44 ! attention ! le voilà ! Hip, hip, hip ; hourra !

 

Il bénissait cette cohue grouillante qui leur assurait ainsi un merveilleux anonymat. Une poignée de secondes, pensait-il, et c'en serait fini de son calvaire, il serait débarrassé pour de bon de cette damnée valise ; Anne-Lise emportant avec elle son terrible secret. Qu'ensuite le train déraille, se disloque, s'éventre, se pulvérise, s'envole tout entier à travers les arbres : il s'en souciait comme d'une guigne ! Encore fallait-il, au beau milieu de cette incroyable sauvagerie, dénicher un compartiment un peu accessible, qu'Anne-Lise puisse monter à l'abordage, se cramponner à la rambarde, coûte que coûte s'intégrer à la galère. Le convoi allait bientôt s'ébranler, l'urgence extrême poussait tous ces dégénérés à s'agglutiner aux mêmes portières ! Ni une ni deux, ils foncent vingt nœuds sur les wagons de tête ! La loco, ça y est, déjà sur ses rails remue ! Miracle, une brèche ! Anne-Lise saute, s'agrippe, s'engouffre ; dans un effort désespéré il tente de hisser la valise sur le marchepied, qu'elle harponne, s'en aille surtout bien avec ! Quand soudain ça fatigue, craque, lâche, s'ouvre ; et dedans : rien. Hébété il reste seul à quai, en main la poignée de la valise dont la petite serrure vient de céder sous l'immense pression du vide.

 

Pierre Autin-Grenier

Photo : Gildas Pasquet 

lundi, 23 juillet 2007

Concours de peinture, sculpture, photo

  • CONCOURS : LE SOURIRE DE CÉZANNE

    A l'occasion de la sortie du roman de Raymond Alcovère :
    « Le Sourire de Cézanne »  n & b Editions (mai 2007)
    concours de Peinture/Sculpture/Photo
    Le thème sera le roman dans son ensemble.
    Libre à vous de vous inspirer d'une phrase, un passage, un personnage, une atmosphère, un paysage...

    Il n'y a pas de format imposé et toutes les techniques sont admises.
    Aucune limite à votre imagination !

    Une participation aux frais (imprimerie/vernissage etc.) de 15€ par oeuvre est demandée.
  • L'exposition sera intégrée au salon Vent d'Art du 2 au 7 octobre 2007. Possibilité de s'inscrire jusqu'au 25 août.

    Invité d'honneur: Eric ROBIN
    Coup de chapeau à Denis LEENHARDT.

    Les Prix cette année seront des sculptures de Bob, du matériel Beaux-Arts, une semaine d'expo collective à Paris et des chèques de:
    250€ / 150€ / 120€ / 100e et 75e.
    Les lauréats qui recevront les chèques gagneront également une création originale de Marjolaine MAYRAN de sa série des "bestioles" et le roman de Raymond Alcovère "Le Sourire de Cézanne".

    L'exposition des oeuvres réalisées sur le thème du roman de Raymond Alcovère "Le sourire de Cézanne" s'intégrera à ce salon et donc il est encore possible de s'inscrire à ce concours.


    contact : raymond.alcovere@neuf.fr

    BULLETIN d'INSCRIPTION


    Nom : Prénom :

    Adresse :

    E-Mail :
    Téléphone :

    souhaite participer au Concours « Le Sourire de Cézanne » en catégorie :
    Peinture / sculpture / photo / autre (précisez merci)

    Je joins un chèque de 15€ par oeuvre à l'ordre de Présence des Arts + une enveloppe timbrée à 0,54€ et une enveloppe format A5 timbrée à 0,85e (pour l'envoi des invitations).
    Adhésion à l'association (facultative) : 10€.

    Présence des Arts
    Maison Serre
    Place de la Mairie
    34 740 VENDARGUES

    contact : 04 67 87 54 56 / 06 87 27 62 91
    presencedesarts@hotmail.fr
    http://presencedesarts.hautetfort.com


  • Contact PRESENCE des ARTS
    Pour avoir des renseignements ou recevoir des formulaires de participation à nos salons écrire en joignant une enveloppe timbrée à :
    PRESENCE des ARTS
    Maison Serre
    Place de la Mairie
    34 740 VENDARGUES
    FRANCE

    par e-mail:
    presencedesarts@hotmail.fr
    creas@mac.com
    Téléphone: 04 67 87 54 56
    06 87 27 62 91

dimanche, 22 juillet 2007

Aller ou ne pas aller à la fin d'un livre...

Lire ici, à propos d'Harry Potter...

Le combat spirituel

dfa6447f3c9ed611a0052f03024eaece.jpg"Le combat spirituel est aussi brutal que la bataille d'hommes ; mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul."
 Rimbaud, Une Saison en enfer

00:21 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Rimbaud

samedi, 21 juillet 2007

étincelle d'or de la lumière nature.

29e8b288cc01f70dc7b637956ad4935b.jpg Enfin, ô bonheur, ô raison, j'écartai du ciel l'azur, qui est du noir, et je vécus, étincelle d'or de la lumière nature.

Rimbaud, Une saison en enfer

Van Gogh, La Nuit étoilée

22:35 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Rimbaud, Van Gogh

vendredi, 20 juillet 2007

Qu'est-ce que c'est encore que cette eau rouge

e60d9aded9b948e6540a8ebbb274f0f8.jpg"Qu'est-ce que c'est encore que cette eau rouge, patron, dis-moi ! Une vieille souche pousse des rameaux, il y a des espèces d'ornements acides qui pendent, et le temps passe, le soleil les mûrit, ils deviennent doux comme du miel et alors on les appelle raisins ; on les foule, on retire le jus qu'on met dans des tonneaux, il fermente tout seul, on le découvre à la fête de Saint-Georges-le-Buveur, il est devenu du vin ! Qu'est-ce que c'est encore que ce prodige ! Tu bois ce vin rouge et voilà ton âme qui grandit, elle ne tient plus dans la vieille carcasse, elle défie Dieu à la lutte. Qu'est-ce que c'est que ça, patron, dis-moi ?"

Nikos Kazantzaki, Alexis Zorba

Van Gogh Terrasse du café le soir place du Forum à Arles

04:05 Publié dans alcool | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : Alexis Zorba, Kazantzaki, vin