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jeudi, 18 octobre 2007

Vu par Wiaz

5df7c03f2fcdd5990b3259cf9d5ba610.jpgEt puis c'est l'occasion d'écouter l'excellentissime Joe Dassin

19:09 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Cécilia, Joe Dassin, wiaz

Et c’est là précisément le roman

a3d5bdc07fbca11b33119a3a3dc85b82.jpg" — Vous faites beaucoup de citations.
— Ce ne sont pas des citations, mais des preuves.
— Des preuves de quoi ?
— Qu’il n’y a qu’une seule expérience fondamentale à travers le temps. Formes différentes, noms différents, mais une même chose. Et c’est là précisément le roman. "

Philippe Sollers

mercredi, 17 octobre 2007

Aller simple pour deux voix et percussions

Aller Simple de Flavio Polizzy d’après le texte d’ Erri De Lucca
Cie Amadée
du 31/10/2007 au 02/11/2007.
A La Chapelle, 170 rue Joachim du Bellay 34070 Montpellier
 
Ce spectacle de théâtre musical pour deux voix et percussions, une libre adaptation du texte de Erri De Lucca, « Solo Andata », raconte l’épopée tragique des clandestins qui embarquent des côtes de l’Afrique pour atteindre celles de l’Italie du sud. Le parti pris de la mise en scène cherche à mettre en valeurs, par la vocalité et le rythme, le caractère épique de cette matière littéraire dramatique, structurée en vers libres, en laissant un ample espace à l’improvisation entre les voix et les percussions. La rencontre avec le musicien percussionniste, Denis Fournier pratiquant avec art l’improvisation, a stimulé et conforté ce choix de mise en scène.
 
Le spectacle est accompagné d’une création vidéo de Fred Ladoue, réalisée à partir d’un court métrage en collaboration avec le Centre d’accueil, les demandeurs d’asile, géré par la CIMADE de Béziers.
 
Adaptation et mise en scène : Flavio Polizzy
Collaboration artistique : Hélène De Bissy et Michaël Gluck
Interprètes : Rénata Roagna et Flavio Polizzy
Percussions : Denis Fournier
Vidéo : Fred Ladoue
Dans le cadre du Festival du Cinéma Méditerranéen.
Soutenu par Réseau en Scène LR et l’Agglomération de Montpellier.
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mardi, 16 octobre 2007

Le jeu du patchwork

e7af9c0a9fec9c9695a4234e7fee307f.jpgDétails et résultat ici

L'annonce du divorce de Cécilia et Nicolas Sarkozy sera concomitante avec la soirée du beaujolais nouveau 2007

Une soirée spéciale sera consacrée à cet événement sur ORTF1, la chaîne nationale d'information gouvernementale objective.

C'est sur Désinformation.com bien sûr ! 

Une collection de mots merveilleux

Tingo, bingo, lire ici

09:45 Publié dans Mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mots merveilleux, tingo

C’est toujours plus profond qu’on ne croit, le corps

ff48df5058bbdb203eb8a4f1499c946e.jpgC’est toujours plus profond qu’on ne croit, le corps, plein de recoins oubliés, de réserves, de couloirs, de creux, caves, anfractuosités, niches, trappes, rivières, c’est une montagne à l’envers, un temple négatif dont seule une partie s’éclaire par en haut, là-bas, parmi les images, au milieu des autres marionnettes à images...

Philippe Sollers, Le Coeur absolu 

Lisbonne, mai 2007, coup d’oeil François Weil, photo Marie Genty

lundi, 15 octobre 2007

Un texte à lire

Superbe réponse du ministre Brésilien de l'Education interrogé par des
étudiants aux Etats-Unis...


http://istres.over-blog.com/article-13067027.html

Frédérique Azaïs, prochaines expos à Paris

8f8cc135f19af71b2c5e31a36a035972.jpgCarrousel du Louvre, 27 et 28 octobre, Art Shopping, Stand D7, salle 2


GMAC Bastille, du 30 octobre au 4 novembre, stand  1 ère expo


Galerie 3 F, du 29 octobre au 4 novembre, 38 rue des 3 Frères, Paris 18 è

 

Contacts : 06 87 27 62 91 / 06 63 57 07 49

http://frederiqueazais.hautetfort.com/

 

 

Un nouveau blog à découvrir

Celui de Blandine Longre, traductrice et critique littéraire, cofondatrice du magazine en ligne www.sitartmag.com

09:40 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Blandine Longre, blog

dimanche, 14 octobre 2007

En lisant "Guerres secrètes" (4)

 e146aa16476324a32e0eb6009aa6ae60.jpg"Ce qui est habituel, c'est ce à quoi l'autre s'attend. Ce qui est insolite, imprévu, c'est l'irruption du devin que l'autre n'a pas su prévoir. Ne jamais être où l'on voudrait que je sois. Il faut mesurer l'adversaire, s'adapter à ses actes ou à ses intentions, parvenir à le chosifier, à lui "donner matérialité et consistance" en le fixant sur un lieu déterminé. L'adversaire a été dupé par mon stratagème. Mon action virtuelle est parvenue à faire "surgir l'adversaire dans l'univers des formes". La réification de l'ennemi est la plus grande victoire que peut obtenir la stratégie. La chose n'est pas naturelle en quelque sorte, c'est ce qui fait sa vulnérabilté. Le vide au contraire, où l'adversaire se laisse piéger, est ce qui permet l'acte insolite. L'être est miné par le non-être, qui permet la surrection du divin."
Philippe Sollers, Guerres secrètes
Les cinq sens
Série de peintures de Hans Makart 

vendredi, 12 octobre 2007

Jane

L'équipe du COMOEDIA et la librairie Terre des livres
ont le plaisir de vous offrir des invitations pour l'avant-première de :
Jane
Un film sur la vie de l'écrivain Jane Austen
Mardi 16 octobre, 20 h 30
Les invitations sont à retirer à la librairie
(dans la limite du nombre disponible)
Un portrait de la célèbre écrivain britannique Jane Austen, au travers de son histoire d'amour vécue, à l'aube de ses vingt ans, avec Tom Lefroy...
Une version controversée: Le réalisateur Julian Jarrold a pris le parti de centrer Jane sur les jeunes années de Jane Austen. il a particulièrement basé son sujet sur la relation amoureuse qu'elle aurait entretenue avec Tom Lefroy, remettant en cause par la même occasion son statut de vieille fille. C'est dans le livre Becoming Jane Austen (2003), du biographe John Spence, que le réalisateur a trouvé des précisions sur leur rencontre, qui se serait déroulée en 1795. Selon ses informations, c'est après leur séparation que la jeune femme aurait commencé l'écriture d'Orgueil et Préjugés, l'histoire d'amour ayant donc formé l'écrivain. Toutefois, de nombreux biographes réfutent cette thèse autant que l'intensité de la relation qui aurait existée entre Austen et Lefroy Le dernier rôle de Ian Richardson Jane est le dernier film dans lequel on peut voir Ian Richardson. Décédé le 9 février 2007, l'acteur offre dans le biopic sa dernière interprétation, dans le rôle du juge Langlois. Grand comédien au théâtre, Ian Richardson a fréquemment travaillé pour le petit écran. Au cinéma, il est apparu entre autres, dans Désaccord parfait, Brazil, M. Butterfly ou encore From Hell.
En Vost
Cinéma Comoedia
13, avenue Berthelot
69007 Lyon
tél: 04 26 99 45 02

http://www.cinema-comoedia.com/
***
TERRE DES LIVRES, librairie - 86, rue de Marseille 69007 Lyon * 04 78 72 84 22
Tram 1 & 2, arrêts Centre Berthelot
& Rue de l’Université - terre.des.livres@free.fr 
 Du mardi au samedi : 10 h 19 h - Fermeture hebdomadaire les dimanche & lundi

Visitez le site de la librairie : http://terre.des.livres.free.fr/

11:09 Publié dans Cinéma | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cinéma, Lyon, Jane Austen, Jane

Et cette illusion de bonheur finit par devenir bonheur...

5bfd27868fe070be9a8c2900e9de4f34.jpgEnvie de sortir, de marcher, je suis monté à San Martino. Ce genre de décor somptueux, chargé m’aurait déplu il y a quelques années. Dorures, stuc, marbres polychromes, couleurs fondues, motifs enlacés, anges virevoltants, tout est fait pour dérouter l’âme, qu’elle vacille, l’enlever des griffes du réel, la jeter dans un monde de miroirs corruscants, un crépitement de pierreries, de marbres roses. Les plafonds figurent  des ouvertures vers le ciel, vers d’autres images, où rien ne finit jamais. Une illusion de bonheur qui n’a jamais de fin. Toujours plus de couleurs, de rondeurs, de trompe- l’oeil. Et cette illusion de bonheur finit par devenir bonheur...

Raymond Alcovère, extrait de "Fugue baroque", n & b éditions, 1998

Napoli, San Gregorio Armeno

jeudi, 11 octobre 2007

Dans cette ville minérale

f49bd355e67d7ff10c005abb12ab28cf.jpgDans cette ville minérale, de méandres, replis, fuites, retournements, les tableaux de Caravaggio sont une pure merveille, absolue présence. Il y a ce cou, miracle d’équilibre, douceur et étrangeté, ce cou si sublime de la Madone de Lorette à Sant’Agostino, impossible de m’en détacher. A un moment, à Rome on oublie tout. Le temps, l’histoire sont tellement inscrits dans le marbre, les rues, les corps, qu’un matin on se réveille différent. Subrepticement, on a glissé hors du temps. Avec lui,  peines et remords sont envolés, c’est surprenant et voluptueux. Luminosité frêle et coupante, les contours des êtres se dessinent mieux. Le reste du monde peut s’écrouler et il s’écroule d’ailleurs, comme toujours depuis les siècles des siècles, peu importe, un abîme s’est creusé. Une certaine lassitude n’a plus lieu d’être. Inutile de rejouer la sempiternelle comédie, début du mouvement, andante, aurore, or du temps. Les chemins balisés sont des impasses. La partition se joue scherzo ou adagio, mais l’essentiel est ailleurs, les gens à Rome sont discrets, chacun se sent libre. Le regard sur l’autre, tour à tour perçant, léger, ironique ou rêveur, reste distancié. Le jeu est conscient, quintessence de l’esprit latin. L’emphase et le raccourci engendrés dans une ondulation vibrante. Le baroque aura été une vague déferlante, agitée par une tempête venue d’Extrême-Orient. Claude Monet, l’œil sublime, plus tard, à Giverny, en découdra sur la toile. Tu as déboulonné ma vie, Laure. J’ai payé le prix, bourlingué dans les eaux grises et acidulées du sentiment, jalousie, admiration, ressentiment, vénération, apaisement... J’en ai fait cent fois le tour, persuadé que tu ne m’aimais pas… Rome flotte sur un nuage, à chaque pas, dans chaque geste, la musique, les voix, on frôle cette vérité archaïque, la vie n’est pas si pesante. Pas de gravité. Ceux qui disent le contraire sont des imposteurs. Les empereurs, les catins, les martyrs, les nonnes, les hérétiques, les malfrats, les philosophes, les poètes, les alchimistes, les esclaves modernes croisent votre route, pénombre et lumière mêlées, parfois on les effleure dans ce dédale de ruines et d’illusions qu’est devenu le monde aujourd’hui, ombres furtives d’une arène étroite et désertée, où peu à peu l’imaginaire se délite, tout est ramené à son moindre dénominateur, à la portion congrue. Mais ici la fantasmagorie est vivante, alliée à l’art elle sculpte une vérité fondamentale. Un sourire fin, détaché, rêveur, se dessine sur les lèvres. A travers ce malstrom de désirs, de frustrations, d’éclats de rire, une harmonie paradoxale, reflet inverse d’un vertige ancien  filtre : le monde est fait de vide, d’une immensité de vide, secret énorme et récurent. Inutile de chercher un sens là où il n’y en a pas. Perdus on est dans une banlieue de la galaxie, un recoin de l’univers en expansion. Pour Dieu probablement, des milliers d’années passent en une seconde... Il est le passager clandestin, l’invité de la dernière heure. De temps en temps, il file comme une comète vers d’autres cieux, laissant au passage une traînée d’étoiles, musique, livres écrits en lettres de feu et la grande peinture, Leonardo, Botticelli, Rembrandt, Greco, Poussin, Vélasquez, Véronèse, Fragonard, Goya, Delacroix, Cézanne, Picasso… Et Rome. Ville creuset, ville cristal. Ville matrice. Ombre portée. Ici les limites entre soi et les autres se dissolvent. On peut divaguer à loisir en vespa, cheminer des heures durant ou cultiver l’immobilité à la terrasse d’un café devant le plus stupéfiant des spectacles ou même cloîtré dans sa chambre avec la rumeur de la ville tout autour, peu importe, le voyage ne cesse pas. La vie se justifie par elle-même. Ainsi nous furent donnés Bernini, Borromini, Canova, Michelangelo et L’extase de Sainte-Thérése. Tendresse sculpturale. Matière désir. L’Italie est notre rêve à tous. Tu es la sensualité même Laure, cette sensualité sans égale des brunes. En toi couve un brasier de convulsions, de délices, de pureté, de trahisons, de sagesse et de désirs. Comment ne pas imaginer d’autres plaisirs avec une femme aussi voluptueuse. Une femme enfant, rêveuse, douce et fervente en même temps. Tu n’as qu’à paraître, autour le monde s’émiette, réduit en lambeaux ou subitement illuminé. Comment as-tu pu tomber amoureuse de moi, ne pas m’abandonner malgré mes caprices, ma bêtise ? Le bonheur est un drôle de serpent. Avec toi j’ai la sensation de retrouver le temps perdu, l’âge d’or, l’évidence des sentiments. Une femme possède en elle toute l’histoire de l’humanité, comme si vous étiez là avant, ou toujours. Corps sacré de la langue, il y a les mots, les mots entre le ciel et toi, les mots pour ne pas mourir. A un moment il ne reste que ce lien, fil ténu mais irrésistible.

Rome est cette ville hyperbolique dans les goûts, les saveurs, l’hérésie du baroque, ce rêve fou devenu réalité, balcons joufflus, débordant de clématites, roses thé, murs ocres délavés, défraîchis, crevassés, granuleux, brillants, palette chaude de couleurs - carte du tendre - ors, arabesques, extases, élévations, annonciations, effractions, assomptions, anges musiciens, mosaïques, effigies, brocarts, trompe-l’œil, bas reliefs, enjambements, stucs, travertins, bustes, porphyres, rocailles, frontispices, acanthes, treilles, couronnes, guirlandes, entrelacs, tourbillons, gargouilles, néréides, tritons, coquillages, naïades, fontaines jaillissantes, murmures de la pierre et de l’eau égrenant la ville en chapelets de plaisirs, glissando, flots de lumière en tranches napolitaines autour des sept collines avec le Tibre aux reflets céladon comme une couleuvre lovée à ses pieds, en veilleur impassible, gardien du temple.

 

Raymond Alcovère, extrait de "Solaire", roman en cours d'écriture

Bernini, L'enlèvement de  Proserpine

mercredi, 10 octobre 2007

En lisant "Guerres secrètes" (3)

c328bb0880c9f8a6c8f9ba0c2543d8c1.jpgOn voit donc se dessiner l’enjeu militaire planétaire du XXIe siècle : il opposera les Etats-Unis à la Chine. Nous sommes dans une Quatrième Guerre mondiale, la troisième ayant été gagnée contre les Russes, à la fois par les Américains, pour la force de frappe et la guerre des étoiles, les Anglais, pour l’espionnage, et Jean- Paul II, pour le combat spirituel. Avec les Chinois, cela va être une autre paire de manches. (...)

742bd077c3690de92eda17d0756833d0.jpgIl y a une guerre incessante : celle qui nous saute à la figure à travers le terrorisme déchaîné par la stratégie directe. Et une guerre plus secrète qui se mène sans cesse, pas seulement économique, et dont les Chinois sont en train de tirer la plupart des fils. Si l’adversaire est unilatéral, je vais faire du multilatéralisme ; comme l’adversaire est capitaliste, je vais devenir encore plus capitaliste. Pratiquer la défensive stratégique, utiliser la force de l’adversaire pour la retourner en ma faveur.c3bcf29162560d43b7e216f6b1bc550a.jpg Le Chinois s’appuie d’instinct sur la compréhension interne de ce que l’adversaire ose, veut, calcule et est obligé de faire. Il mène une guerre défensive qui peut durer une éternité : sa conception du temps n’est pas la nôtre. Cette guerre peut se prolonger indéfiniment pour user l’adversaire. Elle ne cherche pas l’anéantissement, mais la domination.

Philippe Sollers, Guerres secrètes

"Failles" de Lambert Savigneux

France-Angleterre

f16d354b93e53f5b20b2e3d18df1f367.jpgEtant donné l'histoire réciproque des deux pays, le résultat de ce match-là aura forcément un sens métaphysique !

Pablo Picasso, le Picador

mardi, 09 octobre 2007

Prémonitoire

a71f64d3d061f5c1edba3ef996d75c93.jpgEtrange pouvoir de l'anagramme : Dans "Révolution française" on a pu lire : "Un veto corse la finira" !

14:05 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : anagramme, Napoléon

Le calembour du mardi

- Comment ça va avec votre frère ?

- Caïn-caha !

01:30 Publié dans humour | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : humour

lundi, 08 octobre 2007

Entre chien et loup...

49abe68abcc77d233ef87c361f3db19a.jpgAllez voir le site de Denis Leenhardt

Ukulele weeps

Voir et entendre ici (merci Nin !)

00:20 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : George Harrisson