samedi, 15 juillet 2017
Autoportrait de Hokusai, à 83 ans, en 1842

02:09 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hokusai
mercredi, 30 décembre 2015
Vieux tigre bondissant dans la neige
« Hokusai peint des poissons et des pêcheurs, des fleurs et des oiseaux, des courtisanes et des artisans, des pieuvres et des diables — beaucoup de diables, parfois vêtus en prêtres. Puis vient sa dernière œuvre, ce “ vieux tigre bondissant dans la neige ”. Il a quatre-vingt-neuf ans lorsqu'il l'attrape par le bout de son pinceau. Le tigre a une souplesse angélique comme si ses os, sa chair et son âme n'étaient plus que soie, flocon, brise. Il saute entre deux branches basses d'un arbre enneigé dont les extrémités épineuses, perçant le blanc, semblent être des griffes. Tout est devenu tigre, tout est devenu neige. La légèreté du fauve — il se glisse entre les flocons de neige sans en heurter un seul — est celle du chasseur converti par la vue du gibier, soudainement délivré de son instinct de mort. Hokusai pense à la fin de sa vie que la vie n'est que commencements “ À quatre-vingt-dix ans je pénètrerai le mystère des choses ; à cent ans, je serai décidément parvenu à un degré de merveille, et quand j'aurai cent dix ans, chez moi, soit un point, soit une ligne, tout sera vivant. ” À l'heure où j'écris, continuant à peindre après que la mort a lavé ses pinceaux, Hokusai a deux cent cinquante ans. le vieux tigre est de plus en plus souple, son bond a la forme de l'arc-en-ciel. » 14:16 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hokusai, tigre, christian bobin
jeudi, 15 octobre 2015
Automne

Hokusai (Musée Guimet)
17:17 Publié dans Peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hokusai, musée guimet
dimanche, 28 octobre 2007
L'érémitisme médian
"Le grand ermite réside à la cour, le petit ermite retourne dans ses collines encloses.
Les collines encloses sont trop désolées, la cour trop tumultueuse.
Mieux vaut être un ermite moyen, ermite tout en demeurant en charge,
Semblant absent tout en étant présent, ni trop occupé, ni trop oisif,
Sans souci ni labeur, échappant à la faim et au froid.
La vie réside en ce seul monde, et par principe il est difficile d'unir deux contraires.
Pauvre on endure le gel et la famine, riche l'anxiété et l'inquiétude abondent.
Seul le lettré ermite médian se retire, en demeurant heureux et tranquille.
Insuccès ou réussite, abondance ou misère, il réside dans l'intermédiaire des quatre."
Bo Juyi (829)
Hokusai
18:51 Publié dans illuminations | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Bo Juyi, Hokusai

















