lundi, 05 novembre 2007
L'acte de voir
Rien de plus apaisant que les fresques de Piero della Francesca. Comme Cézanne, il a poursuivi un chemin solitaire, sans chercher la gloire ni la protection d’hommes influents, préférant l’œuvre aux intrigues du monde. Reste la plénitude, un sentiment d’éternité. Personne n’a imprimé à ses personnages autant de grâce, de sérénité sur les visages, jamais on n’a pu lire une telle absence d’anxiété jusque dans les scènes de violence, de guerre. Visages proches de ceux de Cézanne d’ailleurs, hiératiques, paisibles. L’acte de voir ne se détermine pas à partir de l’œil mais à partir de l’éclaircie de l’être, cette phrase de Heidegger, Léonore la met en exergue de son livre.
Raymond Alcovère, extrait du roman "Le Sourire de Cézanne, éditions n & b
Piero della Francesca, La flagellation du Christ (détail)
10:15 Publié dans Le Sourire de Cézanne | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Le Sourire de Cézanne, littérature, Piero della Francesca, roman, Raymond Alcovère
Commentaires
Hello man!
J'espère que tu t'es bien reposé! J'ai confié la toile à Thierry, un petit à moi. Il t'appelle dès qu'il arrive ...
Je t'embrasse,
Bona
Écrit par : Bona | lundi, 05 novembre 2007
La super forme ! Otite plus sinusite !
Tu lui as dit qu'il récupérerait l'autre ?
Bises, ray
Écrit par : Ray | lundi, 05 novembre 2007
Super forme moi aussi, fièvre, maux de gorge et rhume, cloué au lit. C'est la vieillesse, elle est bien là!!!
Non, je lui ai pas dit pour l'autre...
Écrit par : Bona | lundi, 05 novembre 2007
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