dimanche, 07 octobre 2007
En lisant "Guerres secrètes" (2)
"Aussitôt sous ses pieds, il lie ses belles sandales d'or immortelles, qui le portent sur l'étendue liquide, sur la terre infinie, en même temps que le souffle du vent. Il se saisit de la baguette qui lui sert à charmer les yeux des gens qu'il veut, et à les éveiller aussi, quand ils dorment. La baguette en main, le puissant dieu fulgurant s'envole. Quittant l'éther, il passe sur la Piérie et tombe dans la mer. Il bondit alors sur les vagues, et l'on dirait le goéland qui chasse les poissons, parmi les replis terrifiants de la mer inféconde, et trempe d'eau salée ses ailes épaisses. Transporté sur les vagues sans nombre, Hermès lui ressemble. Mais lorsqu'il parvient à l'île lointaine, il sort de la mer à l'aspect de violette, sur la terre ferme, et s'en va jusqu'au moment qu'il atteint la vaste grotte où habite la nymphe aux belles tresses."
Homère, Odyssée, Chant V
11:45 Publié dans Grands textes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Nina Houzel, Philippe Sollers, Homère, l'Odyssée
Commentaires
Merci.
Écrit par : J.-J. M. | dimanche, 07 octobre 2007
j'ai adoré m'huiler dans les rires de nausicaa , la peau dorée en brochette aux yeux accrochés à la proue je frise à la flamme roussette
Écrit par : aloredelam | dimanche, 07 octobre 2007
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